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LE JOUR DE L’AN
Lorsque l’on tient un livre neuf entre ses mains et que
l’on s’apprête à en faire la lecture,
on prend plaisir à tourner la première page et
à se lancer de suite, ligne après ligne, dans
l’aventure, l’évasion ou la passion.
Pour l’homme, le nouvel an est l’éternel
recommencement d’un cycle qui renaît et qui s’achève.
L’ensemble de l’humanité marche vers l’orée
de la Nouvelle Année dont il est sur le point de franchir
le seuil : l’année 2007 !
Le livre de notre vie va de nouveau être feuilleté
avec attention par le Maître du Ciel et de la Terre,
Celui-là même qui a mis sur notre chemin, la
vie et la mort. Et c’est d’une toute autre lecture
qu’il s’agit car ce qu’Il lira au fil des
pages n’attisera que sa colère . Devant ses yeux
s’étaleront notre insubordination face à
sa volonté , notre désobéissance face
à ses lois, notre présomption à vouloir
façonner le monde à notre image, notre propension
à tout ramener à l’échelle humaine…
Vivre la naissance d’une nouvelle année, c’est
être comblés de grâces car Dieu nous aime
; c’est recevoir une autre lumière pour éclairer
notre route. Nous sommes entre les mains de l’Eternel,
ce que l’argile est entre les mains du potier. Nous
sommes ses œuvres d’art car Il nous a modelés
à son image.
Le nouvel an est, pour la plupart dans le monde, le cours
normal des choses qui génère un événement
festif, une occasion de beuverie entraînant bien souvent
hélas, une déchéance démesurée.
Mais pour celui qui croit résolument en Jésus-Christ,
c’est humblement qu’il s’abîme en
prières pour accepter ce don précieux qui lui
est accordé. Le jour de l’an, c’est l’éclosion
d’une nouvelle foi revêtue d’espérances.
La nouvelle année 2007 va naître dans très
peu de temps, ce n’est plus qu’une question d’heures.
Sommes-nous décidés et prêts à
recevoir la semence vivante qu’est la parole de Dieu
? Avançons et prospérons en ne dissimulant pas
nos transgressions, mais plutôt en les confessant afin
de purifier notre cœur, et de soulager notre conscience.
Un second souffle nous est donnés pour laisser loin
derrière nous, les remous du passé. C’est
le présent qui est à l’honneur et nos
vœux ne peuvent être exaucés sans la signature,
l’agrément du PERE.
Oublions nos querelles et faisons la paix ! BONNE ET HEUREUSE
ANNEE A TOUS !
Gisèle
Hélène
BOUKOUPreskiParoisse de Rennes
Rennes, France, 31 décembre 2006
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