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Analyses, Récits, Poèmes, ...
LE CYCLE DE LA DIVINE NAISSANCE
Dans notre enfance, aux abords de Noël, nous étions
gagnés par une grande surexcitation parce que notre innocence
nous faisait croire au Père Noël qui, pensions-nous,
venait nous couvrir de cadeaux. Nous savions à l’époque,
que le 25 Décembre à minuit, c’était
l’heure de la naissance du « Petit Jésus
», expression favorite que nos bouches ingénues
avaient coutume de prononcer. C’était la Noël
que nous célébrions avec dévotion, dans
la majorité des Eglises à travers le monde. Ce
moment exceptionnel nous poussait à ne pas rater la messe
de minuit, heure de la Nativité de Jésus-Christ.
Pendant une enfilade de décennies, la naissance de Jésus-Christ
a constitué un mystère entier pour les chercheurs,
les historiens et les théologiens les plus érudits.
Au bout du compte, ils ont tous opté de baisser et de
fermer les yeux, pour ne pas voir la flagrante évidence
qui ne demandait qu’à être approfondie. Ils
ont gardé le mutisme alors que la fascinante réalité
des écrits de l’Evangéliste Luc ne laissait
plus aucun doute possible. Placés devant un dilemme,
ils avaient une conscience accrue du fait que, révéler
l’époustouflante Vérité, équivaudrait
à remettre en question toutes les convictions dogmatiques
acquises, et vieilles de plusieurs siècles. Le légendaire
leurre a donc été entretenu jusqu’à
notre ère actuelle.
Procédons à présent par ordre chronologique
pour sortir de l’omission, ce qui a été
volontairement enfoui dans un interminable silence. Dans le
calendrier juif, le mois de « Nisan » correspond
au mois d’Avril, selon le calendrier grégorien
réformé par le Pape Grégoire XIII. Ce mois,
après avoir traversé des siècles dans le
voyage du temps, avait revêtu une plus grande signification
par rapport à celle qui lui avait été donnée
à une autre époque. En effet, Dieu s’étant
attaché à un peuple qu’il avait élu,
il dit à Moïse et Aaron, qui étaient les
figures de proue des enfants d’Israël : « Ce
mois-ci sera pour vous, le premier des mois ; il sera pour vous
le premier des mois de l’année » (Exode 12
: 1 – 2). Ensuite Moïse dit au peuple : « Souvenez-vous
de ce jour où vous êtes sortis d’Egypte,
de la maison de servitude ; car c’est par sa main puissante
que l’Eternel vous a fait sortir » (Exode 13 : 3
– 4). Et pour se souvenir de ce jour, les Juifs l’appelèrent
Pâque (sans le « s » au bout, pour la différencier
de l’autre fête de Pâques qui symbolise la
résurrection de Jésus-Christ).
Alors, nous comprendrons sans ambiguïté, que lorsque
l’Ange Gabriel vint au sixième mois annoncer à
Marie qu’elle était couverte de la grâce
divine et qu’elle tomberait enceinte pour enfanter un
Fils qu’elle nommerait Jésus, nous sommes donc
bien au mois de Septembre (Luc 1 : 26 – 31). Dans la même
période, Marie va rendre visite à Elisabeth, une
parente qui est enceinte de six mois et qui porte en son sein
un fils : Jean-Baptiste. Cette dernière, en la voyant,
est remplie du Saint Esprit et lui crie d’une voix forte
que le fruit de son sein est béni (Luc 1 : 39 –
42). En suivant le cours normal de notre raisonnement, ceci
implique très nettement qu’en ce fameux mois de
Septembre, Marie était déjà conçue
par le puissant pouvoir du Saint Esprit, en se rendant chez
Elisabeth. Et en nous basant sur le cycle normal d’une
grossesse dont le terme est de neuf mois, et en commençant
à compter à partir de Septembre (sixième
mois juif), nos calculs aboutissent incontestablement au mois
de MAI…
Ne pouvant se révéler dans une apparence immatérielle,
Dieu a formé à son Fils, un corps pour qu’il
soit un homme comme nous, mais sans péché (Hébreux
10 : 5). Jésus a caché sa gloire divine en vivant
très modestement dans des privations et des souffrances
extrêmes.
Comme nous le mentionnons assez souvent, tout est graduellement
signe de temps, et la vie a sans cesse ses périodes de
bouleversements.
Le voile de l’ignorance s’étant déchiré
en 1921 sous l’avènement de Papa Simon KIMBANGU,
le courant de l’histoire kimbanguiste a drainé
dans son sillage une multiplication de révélations
réformatrices dérangeant plus d’une conscience.
Le 24 déc. 1990, Papa Joseph DIANGIENDA KUNTIMA, alors
Chef Spirituel, dévoila que notre Seigneur Jésus-Christ
n’était pas né un 25 décembre comme
on se plaisait à nous le faire croire, et que le mystère
entourant la véracité de cette assertion serait
levé en temps opportun.
Dieu prouvant perpétuellement son grand amour à
l’humanité pour lui redonner un avenir d’espérance,
fit naître pour la seconde fois, son Fils bien-aimé
en AFRIQUE ! Le témoin de Dieu est l’homme, et
le témoin de l’homme est Dieu. Il ne pose jamais
un acte sans avoir au préalable prévenu de ses
desseins.
Le 10 Avril 2000, Papa Salomon Paul DIALUNGANA KIANGANI annonça,
avec la douce tranquillité des êtres divins, QU’IL
ETAIT LE CHRIST ! C’était LUI, le Fils, le Messie
dont l’humanité attendait le retour et que cette
nouvelle devait être répandue dans le monde entier.
Revenu parmi nous sous une forme autre que celle que son PERE
lui avait attribuée la première fois chez les
Juifs, il était l’accomplissement de la promesse,
comme son nom DIALUNGANA l’indique si bien. Que les sceptiques
creusent dans leurs réflexions : pourquoi penser que
les kimbanguistes déraillent complètement en soutenant
que le retour du Messie tant espéré a bel et bien
eu lieu, par la naissance de Papa DIALUNGANA KIANGANI le 25
Mai 1916 ? Pourquoi vouloir systématiquement tout ramener
à notre intelligence qui n’a aucune connaissance
des phénomènes spirituels ? Pourquoi croyons-nous
que Dieu s’est caché, que son existence n’est
pas chose évidente pour tous ? Il n’a pas dit :
« Cherchez-moi vainement (Esaie 45 : 18 – 19), puisqu’il
s’était à nouveau matérialisé
par son Fils DIALUNGANA. Rendons-nous compte de notre stupide
aveuglément : depuis les années 1916 jusqu’à
2001, le CHRIST a vécu tout ce temps avec nous, avant
que vers la fin de sa vie, il ne nous révèle lui-même
sa filiation avec Dieu. Assurément, il était l’image
du PERE. Il nous avait parlé et nous avait enseigné
par la Bible.
La fantastique collection des révélations divines,
sans compter celles qui sont encore majoritairement inédites,
est une richesse intarissable que les kimbanguistes mettent
à la disposition de l’humanité. Rapprochons-nous
et partageons-nous tous ensemble ce pain de vie qu’était
Papa DIALUNGANA le CHRIST qui demeurera à jamais parmi
nous. Reconnaissons unanimement que la date du 25 Mai est véritablement
celle de la naissance de JESUS-CHRIST, telle que révélée
dans les Saintes Ecritures.
Apprenons à nos enfants à connaître et à
comprendre la notion de la nouvelle Noël qui est dorénavant
fêtée le 25 Mai de chaque année. Faisons-leur
assimiler et aimer la valeur de la divine naissance de Papa
DIALUNGANA KIANGANI.
Crions fièrement : Vive Noël ! Vive Papa DIALUNGANA
KIANGANI, la lumière de la vie !
BOUKOUHélène
Gisèle
PreskiParoisse de Rennes,
France
21 mai 2008
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