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Documents, Analyses, Récits, Poèmes, ... DIANGIENDA
KUNTIMA, LE GARDIEN DES ÂMES
La roue du Kimbanguisme tourne à
un rythme qui nous rapproche de plus en plus du but visé
: la félicité. Au fur et à mesure que s’éclaircit
tout ce qui n’était que mystère jusqu’ici,
nous assistons étonnamment à un contre-courant
qui emporte plus d’un kimbanguiste assailli par un entremêlement
de doutes. A l’échelon supérieur que l’Eglise
a atteint aujourd’hui, nous en sommes hélas, au
stade de nous poser encore des questions sur la spiritualité
de KISOLEKELE LUKELO, de DIALUNGANA KIANGANI, et de DIANGIENDA
KUNTIMA. Ces trois êtres suprêmes dans leur grandeur
ont créé le monde. Leur sainteté n’est
pourtant plus à prouver ! Alors, d’où vient
le tumulte qui trouble nos pensées ?
Pire encore, nous n’avons toujours pas admis que
le secret de leur naissance ne sera jamais pénétré
par aucun sage, aucun savant, ni par aucun autre être
humain. Se complétant, ils se sont valus tous les trois,
dans la mesure où ils n’ont formé qu’un
seul être divin. Notre incapacité à comprendre
ce phénomène céleste s’en va croissant
et notre faiblesse d’esprit nous égare vers d’autres
lumières illusoires, vers le gouffre d’une multitude
de sectes. L’heure de l’introspection a sonné.
Quelles résolutions définitives et salutaires
adopterons-nous ?
L’incomparable DIANGIENDA KUNTIMA a étonné
et embarrassé les plus grands de ce monde et il a été
un sujet de terreur, de haine et de jalousie pour tous ceux
qui le considéraient comme un redoutable ennemi. Il a
fait trembler les plus arrogants par le pouvoir des Saints qui
émanait de lui. Il n’a pas été un
Chef militaire au commandement d’une troupe car son armée
est céleste ! Sur terre, il a revêtu l’armure
de la patience et de la douceur pour rassembler les brebis du
Seigneur.
Des hommes augustes ont sombré dans les méandres
de l’oubli, mais par delà la mort, le nom de DIANGIENDA
continue à déranger les malfaisants, à
faire obstacle à satan. Sa disparition physique le 8
Juillet 1992, n’a pas suffi à effacer radicalement
de l’esprit de tous, le souvenir de son passage sur cette
terre des hommes.
L’acharnement frisant le manque de bon sens, tournant
au ridicule et surpassant la bêtise, les détracteurs
éprouvent sans cesse le besoin malsain de honnir sa mémoire
! La diffamation outre-tombe dont il est constamment la cible,
nous affecte certes, mais disons-nous en notre for intérieur
qu’au contraire, les calomnies ou les injures quel soit
leur haut degré, n’entacheront jamais le nom de
DIANGIENDA, mais que plutôt, elles intensifieront encore
plus le rayonnement de gloire de la personnalité qu’il
a représenté. C’est reconnaître donc,
qu’il était puissant car tant d’acharnement
sur un homme qui ne s’était rendu coupable d’aucun
crime (sauf, bien entendu, ceux qu’on lui imputait arbitrairement),
laisse perplexe et méditatif. Mais, avec le recul, une
certitude prend forme dans notre esprit : les anti-DIANGIENDA
ont cerné avec une bonne longueur d’avance et plus
profondément que nous kimbanguistes, la réelle
richesse que cet homme portait dans son cœur, mais qu’ils
ont tout de même fortement dénigré. Ils
ont perçu mieux que nous, que tel un Roi céleste,
il n’avait nullement besoin des possessions de ce monde.
Ils l’ont testé méthodiquement et sournoisement
parfois, avec l’étendue de leurs sciences du savoir
pour conclure que cet homme qui n’était pas ordinaire
du tout, était le changement personnifié, le chemin
ouvert qui permet de voir au-delà de l’existence.
Devant cette nature tranquille qui a échappé à
leur contrôle et à leurs manigances, ils se sont
mis à le détester comme des forcenés parce
qu’ils le savaient absolument hors d’atteinte, voire
inattaquable, d’où leur colère sans nom
devant leur propre impuissance ! Même n’étant
plus de ce monde, leur ennemi juré trouble encore leur
repos.
Dans l’autre dimension inaccessible physiquement, celle
où règne la paix éternelle et où
le temps qui passe ne compte pas, DIANGIENDA KUNTIMA poursuit
son règne sur les esprits ; il demeure celui qui guérit
les cœurs brisés, qui libère les persécutés
; il est ce secours qui lénifie nos souffrances.
DIANGIENDA est parti non sans avoir planté auparavant
l’arbre de la vie éternelle.
Préparons-nous à cueillir par des brassées
entières, les fruits mûrs de la spiritualité.
Soyons toutefois conscients que nous n’atteindrons cette
plénitude que si nous sommes des artisans du changement
dans le sens profond du terme ; un changement qui dépassera
notre existence bien réglée, qui nous conduira
vers d’autres perspectives de joies que nous offriront
le PERE, le FILS, et le SAINT ESPRIT.
BOUKOUHélène
Gisèle
PreskiParoisse de Rennes,
France
5 juillet 2008
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