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Analyses, Récits, Poèmes, ...
LA JEUNESSE
KIMBANGUISTE, SEVE DE L’EGLISE
Dans toutes les institutions, qu’elles soient religieuses
ou sociales, la jeunesse a toujours été un symbole
de lendemains chargés d’espoir, un emblème
du devenir. Et les Eglises en général ne dédaignent
pas cette jeune génération. Bien au contraire,
elles lui accordent une importance justifiée ; elles
lui font comprendre qu’elle a largement sa place dans
le sanctuaire de Dieu et qu’elle n’est pas tenue
à l’écart car il est capital qu’elle
s’imprègne très tôt de l’essence
spirituelle.
C’est fort de cette conviction profonde que Papa DIANGIENDA
KUNTIMA avait mis un point d’honneur à sensibiliser
incessamment les jeunes et à leur apprendre où
devait se situer leurs priorités. Lorsque dans sa vision
multidimensionnelle, son Père Papa Simon KIMBANGU lui
avait montré une vallée pleine de jeunes qui étaient
destinés à l’épauler dans son sacerdoce
; puis, investi dans sa mission, il brancha, au fil du temps,
un cordon d’alimentation qui entretiendrait son contact
permanent avec eux. L’unité de la jeunesse s’étant
consolidée au sein de l’Eglise, il établit
une date commémorative qui célèbrerait
dorénavant la fête de la jeunesse kimbanguiste,
le 4 Août de chaque année. Le rôle des jeunes
était désormais défini. Périodiquement,
cette date fait faire un bilan de conscience aux jeunes, elle
leur rappelle le sens du devoir à accomplir et des responsabilités
à assumer au sein de l’Eglise.
Nous dirons donc que la rencontre hebdomadaire du Chef Spirituel,
son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI avec les jeunes de toutes
nationalités confondues à Nkamba et de toutes
les tranches d’âge, revêt une importance de
longue portée. Ce milieu homogène se réunit
donc tous les mardis sous le haut patronage du Chef Spirituel
qui est secondé par son Conseiller Direct, Papa André
MBENZA KIANGANI. Ce dernier a pour charge de développer
avec transparence une rubrique spéciale : celle du concile
de cinq mois qui avait retenu nos trois PAPAS à Nkamba,
en 1989. Les messages de Papa DIANGIENDA y attenant sont très
édifiants et sont ponctués par d’intenses
révélations. En somme, nous pourrions intituler
ces mardis particuliers comme étant « les Journées
du Savoir et de l’Acquis ».
Le Chef Spirituel, qui connaît et pénètre
les profondeurs insondables, entretient patiemment cette jeune
semence qu’est la jeunesse kimbanguiste, afin qu’elle
se développe sainement et arrive à maturité
pour constituer cette relève qui maintiendra bien haut
l’étendard flamboyant de l’Eglise. S’il
s’ingénue à tant les instruire sur le plan
spirituel, c’est parce qu’il faut arroser régulièrement
ces jeunes pousses pour éviter qu’elles ne s’étiolent
et qu’elles deviennent de belles plantes dégageant
des promesses de fertilité. Il leur apprend la notion
du discernement, de la connaissance et de la réflexion.
Comme un père, il les éduque et forge leur sagesse.
C’est la continuité dans le temps de ces futurs
ambassadeurs composés de cette jeunesse certes, mais
aussi de tous ceux qui s’oublient pour se donner sans
compter pour la cause de l’Eglise et qui contribuent à
son noble épanouissement.
Papa Simon KIMBANGU KIANGANI encourage vivement la participation
des jeunes dans la vie religieuse car leur intérêt
en regard de l’Eglise s’est considérablement
amoindri. Le temps passe inexorablement et la jeunesse déserte
la maison de Dieu. Elle se passionne pour la futilité,
la vanité, la suffisance et l’appât du gain
qui engendre le vice ; vice qui frappe à leur cœur
et qui charge lourdement leur vie. Elle n’a plus aucune
prise de conscience des valeurs morales et spirituelles reçues
comme un bagage précieux. Le mot vertu a perdu le sens
du respect pour cette jeunesse qui se laisse happer par les
attraits pervers de ce monde, et pour laquelle le Chef Spirituel
se démène nuit et jour afin que celle-ci amasse
la force de l’esprit nécessaire et qu’elle
soit préservée de la ruine de l’âme.
Ce qui est attendu d’elle, ce n’est pas la connaissance
qu’on acquiert dans les livres, mais c’est la lumière
que Dieu met dans le cœur qui doit jaillir pour auréoler
la foi.
Mais le Chef Spirituel ne désespère pas, il ne
s’avoue pas vaincu pour autant. Il s’attelle à
redresser les roseaux tendres et fragiles que sont les jeunes,
et qui penchent d’un côté et ploient de l’autre.
Il est leur tuteur attentionné afin qu’ils se tiennent
bien droit.
Jeunes de tous les horizons, soyez dignes et fiers de l’intérêt
que l’on vous porte ; ne perdez pas de vue que l’on
vous éduque pour que plus tard, vous deveniez de futurs
dirigeant à divers échelons au sein de l’Eglise.
N’enfourchez pas un cheval fougueux qui foncera à
bride abattue devant lui, et vous projettera dans les ronces
sans plus se soucier de vous. Représentez-vous, au plus
profond de votre conscience, cette divine image stimulante :
celle du Saint Esprit, Papa SIMON KIMBANGU KIANGANI qui vous
enseigne EN PERSONNE sa parole salutaire.Que la date du 4 Août
devienne, dans l’écoulement du temps, celle de
la jeunesse universelle !!
BOUKOUHélène
Gisèle
PreskiParoisse de Rennes,
France
02 août 2008 |
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