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L'ASCENSION GRADUELLE D'UNE PASSATION DE POUVOIR
Article de BOUKOU Hélène Gisèle

Il nous a paru très important de reprendre ici les parties essentielles du récit capital du docteur NZINGA, Médecin traitant particulier du précédent Chef Spirituel, son Eminence Paul Salomon DIALUNGANA KIANGANI.
Son témoignage dans l’émission « Le Témoin » (Volume 4) de la RATELKI, a mis bien en évidence des révélations intenses qui étaient dissimulés jusqu’ici, dans les recoins du mystère insondable.



S.E. Simon Kimbangu Kiangani
Chef Spirituel de l'E.J.C.S.K
L’homme, dans sa quête du savoir, fouille dans le passé avec toute la passion de l’infini, mais il n’obtient pas toujours hélas, les réponses qu’il désire, surtout si elles relèvent d’un domaine purement sacré qui concerne la sainteté de l’être suprême qu’est DIEU. Du récit qui va suivre, le Conseiller Direct du Chef Spirituel, Papa André MBENZA KIANGANI est le plus grand témoin qui pourra corroborer les dires du docteur NZINGA.

Dans sa vie bien modeste jalonnée de souffrances, Papa DIALUNGANA demeurait extrêmement réservé, même lorsque son état de santé requérait impérativement des soins médicaux. Au temps colonial, de nombreux médecins émérites mais mal intentionnés avaient usé de plusieurs subterfuges pour le faire trépasser en lui injectant des produits nocifs qui auraient eu raison de la vie du commun des mortels ; mais leurs desseins diaboliques n’avaient eu aucun effet sur lui. Cependant, en 1964 à Ngombe-Kinsuka, un infirmier (dont papa NZINGA a volontairement tu le nom), fit une injection fatale à Papa MBANZA (DIALUNGANA) qui hurla très fort de douleur, jusqu’à se faire entendre des contrées avoisinantes, tels que Lukengo, Kilunda ainsi que d’autres villages.
Tous entendirent son cri de souffrance et c’est depuis cette époque-là qu’il fut formellement interdit à Papa MBANZA d’accepter une injection, de quelque nature qu’elle soit. En 1974, dix ans après l’ignoble incident, Papa Simon KIMBANGU vint informer son Fils Papa DIALUNGANA que dorénavant son médecin attitré serait papa NZINGA qui venait fraîchement d’arriver à Nkamba-Jérusalem. Celui-ci fut donc désigné d’office comme médecin traitant spécial de son Eminence Papa DIALUNGANA qui put à nouveau, à partir de cette année-là, se faire injecter.

Dans les soins qu’il recevait, un fait très surprenant en résultait. En effet, d’ordinaire le temps minimum la plupart des traitements médicaux a une durée d’une semaine, mais ceux qui étaient prescrits à Papa MBANZA étaient gérés par lui-même, en ce sens qu’au bout du troisième jour, il prévenait son médecin que le traitement était terminé ; en fait, il décidait lui-même quand est-ce qu’il devait s’arrêter. Il refusait alors mordicus de continuer à pendre d’autres remèdes dont il finissait par dire à la longue à son médecin d’aller soigner ses patients avec. De plus, c’est lui seul qui déterminait la posologie des médicaments qui constituait son traitement. Il en allait de même avec les injections dont il indiquait seul la quantité du liquide que devait contenir la seringue (2cc ou 4cc, ni plus, ni moins), et personne ne devait passer outre sa volonté.

Un jour, il souffrit de malaria, on alla chercher dare-dare papa NZINGA qui jouait à la fanfare et qui se rendit sans plus attendre, au chevet de PAPA. Peu de jours auparavant, un autre médecin, le docteur NGIEDI était arrivé de Yanda à Nkamba. De commun accord, les deux praticiens jugèrent plus opportun de travailler ensemble ; ce qui les amena à conclure que PAPA devait être perfusé le lendemain et ils apprêtèrent donc ce qu’il fallait pour cela. Le jour dit, à Ngombe-Kinsuka, ils l’examinèrent au préalable et constatèrent, de concert, que son état de santé ne suscitait plus d’inquiétude et que tout était redevenu normal en lui : plus de malaria, plus de soucis de tension, etc… Il n’y avait donc plus eu lieu de le perfuser.

Deux semaines après cet épisode peu ordinaire, Papa DIAGIENDA KUNTIMA arriva à Nkamba et eut vent de l’affaire. Il fit appeler papa NZINGA et l’interrogea à ce sujet, et après le récit qu’il en fit, Papa DIANGIENDA répliqua en ces termes : « Papa NZINGA, vous êtes notre fils en Christ, mais écoutez bien ce que je vais vous apprendre. Nous ne sommes pas des personnes à traiter médicalement (eux Trois), mais si cela se fait tout de même, c’est parce qu’il doit en être ainsi, parce que c’est une formalité à remplir sous la condition humaine qui est devenue la nôtre. N’envisagez plus jamais de perfuser mon frère sans m’en aviser au préalable. Comme notre PERE n’avait pas accordé la permission que vous réalisiez ce que vous aviez préconisé, il a agi autrement ».

Ayant retenu la leçon, depuis ce jour-là, le docteur NZINGA n’entreprenait plus rien médicalement sans en avertir Papa DIANGIENDA auparavant. Le jour où il devait voyager pour l’Angola, Papa DIALUNGANA ne se sentait pas bien ; il avait 40° de fièvre. Papa NZINGA et Papa ZAKO convinrent tous les deux que PAPA ne pouvait logiquement pas entreprendre un déplacement dans un tel état. Mais celui-ci leur fit remarquer que s’il ne voyageait pas pour l’Angola, ce qu’il adviendrait là-bas, serait sous leur entière responsabilité à tous les deux. Apeurés par ces propos, ils n’eurent pas d’autre choix que de le laisser partir dans son état très fébrile.

Poursuivant son témoignage, le docteur NZINGA avait récapitulé en reconnaissant très humblement que la médecine, même la plus performante, n’avait aucune efficacité sur nos PAPAS, ni sur Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, ni sur Papa André MBENZA, car ce sont des êtres d’une autre dimension. C’est vrai qu’ils tombent réellement malades (par pure formalité), mais c’est pour se charger de nos maux afin que l’impact en soit atténué sur nous.

Papa DIALUNGANA est bel et bien le Christ qu’on attendait et que d’autres Continents continuent à espérer jusqu’à ce jour, alors qu’il était déjà revenu parmi nous. Son temps accompli, il s’en est retourné au Ciel pour y attendre les élus qui le rejoindront pour être à ses côtés. Ce Ciel n’est autre que Nkamba-Jérusalem où repose l’âme des Saints ; et c’est là où, de son vivant il a accueilli chacun de nous et c’est encore là que spirituellement, il nous recevra dans son sanctuaire divin. Papa NZINGA a fortement appuyé la thèse que Papa DIALUNGANA était vraiment le CHRIST, par les miracles qu’il a accomplis, par les stigmates palpables qui recouvraient son corps. Nous ne pouvons pas en vouloir à tous ceux qui en doutent, car la vérité est toujours contestée, quelle que soit son évidence. Les personnes qui ont été très proches de Papa DIALUNGANA témoignent de sa grandeur pour révéler au monde ce qu’ils ont vu et vécu auprès de lui. Ils ne le font pas par calcul intéressé dans le but d’en tirer un profit lucratif. C’est la vérité pure et profonde qu’ils livrent.

Le premier Jésus parlait par paraboles, et le deuxième Jésus, enseignait par des paraboles également. Papa DIALUNGANA avait confié que le jour où il ne serait plus de ce monde, ce serait la traversée du désert où l’herbe est très basse et surtout inexistante par endroits ; un désert où il n’y a ni eau, ni de quoi manger ; une terre aride et hostile. Avec ce fort courant de révolte qui a secoué l’Eglise, et dont les conséquences désastreuses perdurent jusqu’à présent, nous pouvons dire que nous sommes en pleine traversée de désert implacable. Pour ceux qui sont partis pour évoluer vers d’autres horizons, il était écrit qu’il en serait ainsi. « Chaque chose en son temps, et quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finira toujours par se lever ». Nous avons tous à l’esprit cette célèbre phrase de Papa DIALUNGANA qu’il avait souvent l’occasion de répéter. Certains des « exilés » regagneront le bercail, et parmi ceux qui sont restés pour servir Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, tous ne sont pas guidés par un attachement sincère. Leurs convictions ballotent de gauche à droite sans trop savoir où se fixer vraiment.

L’Eglise est comme un véhicule que conduit un seul chauffeur, qui est le Chef Spirituel. Ceux qui en descendent pour l’attrait du gain ; ceux qui pèchent par convoitise du matérialisme, resteront en chemin pour poursuivre leurs rêves de richesse car le conducteur continue actuellement sa route, il ne freinera plus pour attendre qui que ce soit. L’Eglise est en marche et c’est le Chef Spirituel, son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI qui en est le principal dirigeant, que cela plaise ou non.

A force de s’occuper de Papa DIALUNGANA, les deux grands témoins qui ont été longtemps à son service, papa NZINGA et son ami papa Simon KAYOMBO (qui a choisi de quitter Nkamba), ont palpé du doigt sur son corps, les stigmates occasionnés par les flagellations, les coups de lances sur ses flancs, et dont le Christ avait été une victime suppliciée. Quand ils lui faisaient sa toilette, il leur demandait toujours de faire particulièrement attention à ces cicatrices significatives qui s’étalaient sur son corps. Le jour où il cria trois fois « Noël ! Noël ! Noël ! », c’était la veille du 25 Mai, jour où il se révéla publiquement être le CHRIST.

Papa DIALUNGANA avait longtemps planifié à l’avance sa disparition physique. Un grand nombre de personnes avaient fait plusieurs tentatives pour précipiter sa mort. Mais comme il n’avait pas encore accompli (comme son nom DIALUNGANA l’indique) la phase finale de la mission que son PERE lui avait confiée, aucune machination contre lui n’avait porté ses fruits.

Il avait préparé Papa Simon KIMBANGU KIANGANI en trois étapes décisives pour la succession reposant sur la base de « la remise et la reprise » ; il lui enseigna notamment comment diriger l’Eglise et guider les fidèles.

A - Le 14 Novembre 1996, PAPA eut de sérieux problèmes de santé qui nécessitèrent son évacuation à Kinshasa pour qu’il y bénéficiât des meilleurs soins. Mais avant son départ, il s’était retiré dans sa chambre avec son fils Papa Simon KIMBANGU KIANGANI. Il lui tint les propos suivants : « Je pars me faire soigner à Kinshasa ; je te confie la gérance et le fonctionnement de l’Eglise dont tu seras seul Maître à bord pendant mon absence ». Après ces paroles, le moment capital fut celui où il lui remit les clés du Mausolée.
Après onze mois passés dans la capitale, PAPA repartit pour Nkamba.

B - L’année 1999 fut principalement marquée par plusieurs événements d’importance :

1. Le 6 Avril 1999, inauguration de la résidence de Papa DIALUNGANA
2. Le 27 Avril 1999, inauguration de l’Amphithéâtre à Kinshasa
3. Inauguration du Temple du Centenaire à Lubumbashi sous le patronage de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI


Après son retour à Nkamba, ce dernier entreprit à nouveau une série de périples qui le conduisirent à Mbata Kuluzu, à Kikulukuta, puis à Boma, le 7 Octobre 1999 pour l’exhumation du corps de maman KINZEMBO. A chaque voyage effectué, il revenait d’abord à Nkamba pour rendre compte à son Père, Papa DIALUNGANA, puis il repartait pour une autre destination.

Le 8 Octobre 1999, PAPA, papa NZINGA et papa KAYOMBO se retrouvèrent tous les trois dans le laboratoire de recherches médicales; là, il leur expliqua le processus de 3=1. Le plus souvent, PAPA faisait ses révélations dans les prières, lorsqu’il ne les livrait pas de vive voix (ce qui était plutôt rare !). Ainsi, dans ce laboratoire, il fit une prière dans la quelle il précisa spécifiquement ceci : « Dieu Tout-Puissant, pense à Papa Simon KIMBANGU qui est allé à Boma pour rapatrier la dépouille mortelle de maman KINZEMBO ; pense à Papa DIANGIENDA qui s’est rendu à Boma pour la même raison. Ô Dieu ! N’oublie pas non plus Papa Simon KIMBANGU KIANGANI qui est parti à Boma aussi… ». Il le répéta trois fois. A la fin de la prière, les deux hommes prirent leur courage à deux mains et interrogèrent PAPA pour savoir si l’ordre chronologique des noms cités signifiait qu’il ne s’agissait en fait que d’une seule et même personne en Papa SIMON KIMBANGU KIANGANI ? PAPA leur confirma que les faits étaient bel et bien tels qu’ils les avaient entendus et compris. C’est ce jour-là qu’il leur avait révélé le secret de la Trinité en Un, constitué de Papa Simon KIMBANGU, de Papa DIANGIENDA et de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI. Toutes ces révélations reflétaient la lente et graduelle ascension au pouvoir de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI.

Le 4 Décembre 1999, PAPA demanda à papa NZINGA d’aller informer Papa Simon KIMBANGU KIANGANI qu’il devait passer le voir avant de rentrer à Ngombe-Kinsuka pour la nuit, parce que tous les deux, ils avaient un programme à honorer. Etonné, ce dernier répliqua que ce rituel de se rendre chaque soir auprès de son Père avant de regagner son logis, il l’accomplissait depuis toujours. Ce fameux soir-là donc, Père et fils, ainsi que les deux hommes qui s’occupaient en permanence de PAPA, entrèrent tous les quatre dans sa nouvelle résidence. Aux environs de 22h, il leur demanda combien de lits il y avait dans la maison. Il lui fut répondu que les autres chambres n’étant pas encore aménagées, il n’y avait qu’un seul lit, le sien. Il demanda encore s’il y avait un canapé ; par la réponse affirmative qu’il reçut, il leur demanda alors de trouver de beaux habits pour son fils et après les avoir portés qu’il s’assoit dans le canapé. Il dit ensuite aux deux hommes de se tenir prêts eux aussi et depuis l’instant où il leur parlait, il ne voulait plus que leur comportement soit matière à des représailles.

C - L’étape la plus décisive fut franchie le 5 Décembre 1999. S’étant réveillé à 3h du matin, PAPA réveilla aussi les deux hommes qui avaient dormi avec lui dans la chambre. Il demanda aussitôt où était Papa Simon KIMBANGU KIANGANI ? On lui répondit qu’il était toujours dans le petit salon, dans le canapé. Il fit appeler son fils qui le rejoignit dans la chambre. Dès qu’il le vit, il lui posa la question de savoir s’il a avait apporté ce qu’il lui avait demandé ? Il affirma ; il s’agissait des clés du Mausolée ; ensuite tous les quatre prirent la direction du Mausolée dans lequel ils entrèrent. Les deux hommes aidèrent PAPA à se placer à la place stratégique où il se tenait habituellement chaque fois qu’il était à l’intérieur du Mausolée. Ayant senti qu’il fallait les laisser seuls, les deux accompagnateurs s’apprêtèrent à ouvrir la porte du Mausolée pour sortir, lorsque PAPA les arrêta net en leur intimant l’ordre de rester et de se dissimuler sous l’amas de fleurs situées à un niveau plus bas, par rapport au podium où reposait la dépouille de l’illustre Papa Simon KIMBANGU. Il leur donna ensuite la consigne formelle de ne pas regarder mais d’entendre par contre la conversation qui allait s’engager. De l’endroit où ils s’étaient placés, ils ne pouvaient plus voir le haut du podium où étaient restés le Père et le fils. Le moment précis de la cérémonie de la passation de pouvoir démarra et les deux hommes, toujours dissimulés sous la profusion de fleurs entendirent distinctement la voix de PAPA prononcer ces paroles adressées à son fils : «A partir d’aujourd’hui, tu n’es plus mon fils, mais tu deviens mon PERE. Tous les peuples du monde viendront à Toi, ici à Nkamba. Désormais, ne me considère plus comme ton géniteur, car c’est plutôt Toi qui m’a engendré ».

Dans ce Mausolée de l’histoire où tout n’était devenu que silence, Papa Simon KIMBANGU KIANGANI reçut en plus de ce qui venait de se dérouler, le bâton du pouvoir (ou mvuala lulendo). L’acte de la reprise venait d’être scellé à tout jamais dans le Mausolée !

Vers 5h du matin, Papa Simon KIMBANGU KIANGANI appela les deux hommes et leur annonça que la cérémonie était terminée et qu’ils pouvaient tous sortir. Ils étaient demeurés deux heures au total dans le Mausolée.]

Ainsi s’achève le fabuleux témoignage du docteur NZINGA qui a vu, entendu et vécu les instants les plus extraordinaires de sa vie, les plus uniques au monde !

En conclusion, nous soulignerons que la fantastique histoire de la remise et de la reprise de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI tient principalement en deux étapes bien distinctes :
1. Le 14 Novembre 1999 : remise des clés du Mausolée
2. Le 5 Décembre 1999 : reprise du bâton du pouvoir (mvuala lulendo).

Ce récit, d’après notre modeste réflexion, est d’une intense portée ; détaillé avec une simplicité émouvante, il creuse les pensées les plus secrètes et crée un malaise. Il est l’eau qui lave notre conscience pour ne plus considérer Papa Simon KIMBANGU KIANGANI comme un usurpateur. Déjouons tous les plans de satan, et rétablissons sans délais, la communication interrompue de notre communion avec le SAINT-ESPRIT, qui assurera notre destin et notre croissance spirituelle.

Nous sommes sans ignorer, en outre, qu’il y a toujours des obstacles le long du chemin de la foi, une épreuve à traverser, du temps à donner ou une dette à payer. Ces obstacles sont la trajectoire du chrétien qui prépare sa voie de salut.

L’enseignement de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI est l’apostolat de la Vérité ; il est le sentier qui débouche sur une clairière de joies. Ressaisissons-nous car le temps n’attend plus personne.


BOUKOU Hélène Gisèle
Presse kimbanguiste - Paroisse de Rennes, France
Rennes, le 27 janvier 2009

 
 
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