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REFLEXION POUR UNE COMMEMORATION
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La commémoration annuelle de la naissance
de sa Grandeur Charles Daniel KISOLOKELE LUKELO, ne revêt
pas le caractère d’un rituel purement systématique.
Dans le tréfonds de notre âme, notre vision
doit se projeter bien au-delà de la personne physique
qu’il a incarnée en ce monde, quatre vingt
quinze ans après. |
Nous n’entrerons pas dans une dissertation étalée,
vu que plusieurs plumes par le passé ont déjà
abordé en long et en large, le thème de la vie
et de la spiritualité de sa Grandeur KISOLOKELE. Nous
allons simplement nous borner à une réflexion
succincte pour tenter d’élucider, avec nos mots
à faible portée, ce qui peut paraître une
énigme.
Il est vrai que l’homme a la fâcheuse tendance
d’occulter au fin fond de sa mémoire, ce que
ses yeux voient mais que sa raison réfute, refuse d’admettre
ou de comprendre. Il poursuit une route joyeuse en cherchant
à une source trompeuse des satisfactions éphémères.
Il se glorifie sur la base de ses œuvres qui ne sont
qu’utopie. Et lorsqu’il touche la lie de la misère,
il en paie un terrible salaire.
Nous entendons encore bien souvent, un refrain qui nous est
devenus familier : « Dieu est Esprit », et donc,
on ne le voit pas. Cela s’est avéré exact,
dans un certain sens. Mais depuis l’avènement
du Seigneur Jésus-Christ, de l’Auguste Simon
KIMBANGU, des vénérés Charles Daniel
KISOLOKELE LUKELO, Salomon Paul DIALUNGANA KIANGANI et Joseph
DIANGIENDA KUNTIMA, le Kimbanguisme à travers tous
ses Saints qui ont vécu parmi nous, se fait fort de
proclamer que Dieu est un être rendu visible.
La figure triangulaire représentant la Trinité
sur terre, a eu pour sommet, sa Grandeur KISOLOKELE. Multiplié
par trois, Père, Fils et Saint-Esprit, il a été
l’alpha et l’oméga de la sainteté
faite chair et sang parmi les humains.
Sa venue au monde a été l’expression
de l’amour suprême pour l’homme, car «
Papa Kuluntu » (permettez-nous cette affectueuse appellation),
a eu le corps labouré de moult souffrances en prenant
la charge de nos lourds fardeaux. D’aussi loin que remontent
nos souvenirs d’enfance, nous l’avons toujours
connu souffre-douleur, mais nos parents ou les anciens, l’ont
certainement vu dans un état de
santé plus reluisant, plus florissant.
Il a pris sur lui la croix de nos fautes,
de nos péchés, croix devenue calvaire pour lui.
Par ce sublime sacrifice, il nous a appris avec humilité
à découvrir les innombrables ressources de Dieu.
Sa vie durant, il a été le Maître qui
nous a appris que les difficultés et les épreuves
circonstancielles de la vie fortifient la foi. Il est venu
nous apprendre la patience et le courage de savoir faire face
à l’adversité, de pouvoir supporter les
zébrures des coups de fouet de la vie qui dresse continuellement
des défis qui parfois, nous semblent insurmontables.
Il nous est donné de nous repentir, d’avoir la
lucidité de reconnaître la racine du mal qui
est en nous. Sachons écouter notre avertisseur intérieur
: la conscience ! C’est une petite voix au-dedans de
nous, qui nous souffle de faire attention aux actes du bien
et du mal. Nous avons encore beaucoup à apprendre en
matière d’amour, d’humilité, de
sagesse et de sérénité.
Aujourd’hui, en un tout indissociable, Simon KIMBANGU
KIANGANI réincarne ces trois entités. Ce ne
sont pas des affabulations de notre esprit, mais une réalité
lumineuse qui devient le moteur de notre vie.
BOUKOUHélène
Gisèle
Presse kimbanguiste - Paroisse de
Rennes, France
Rennes, le 10 Février 2009
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