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MISSION PASTORALE DE KIMBANGU
Pour se dissimuler
de la perfidie des hommes, Dieu a toujours pris une apparence
revêtue d’une humilité et d’une simplicité
confirmant l’incognito. Il vit sous un voile d’une
banalité telle, qu’elle n’attire justement
pas l’attention. Il observe l’homme qu’il
a créé de ses mains, mais qui n’a conscience
d’aucune des vérités qui sont dévoilées
dans les saintes écritures. Fonceur, celui-ci patauge
plutôt dans tout ce qui peut attiser sa colère.
Et pourtant lui, le Seigneur de la terre, il est amour, il est
compassion, au siècle des siècles. Comme
un flash puissant perçant la nuit, la présence
agissante et lumineuse de Dieu s’est révélée
à l’homme par cette splendide corrélation
de l’être corporel et spirituel de l’existence
de Dieu en trois personnes distinctes : le Père, le
Fils et le Saint-Esprit. Leur fusion a abouti avec apothéose,
en un seul être nimbé de magnificence suprême,
qui sonde les secrets du cœur et qui répond aux
besoins profonds de l’âme : DIEU.
KIMBANGU, dont la mission pastorale a été
truffée d’événements très
complexes, était un paisible cultivateur qui entendra
l’appel du Christ qui le chargera d’une mission
universelle. Effrayé par l’immensité majestueuse
de la tâche à accomplir, bouleversé par
ce qu’on attendait de lui, il opposera une résistance,
un refus répétitif au Seigneur qui lui, reviendra
inlassablement à la charge. La paix du cœur du
modeste cultivateur sera mise à rude épreuve
et son esprit sera troublé, tourmenté par un
bloc de sentiments : peur, manque de confiance en soi (doutes),
angoisses irrépressibles. Sa quiétude volera
en éclat avec les fréquentes apparitions du
Christ ou l’audition de sa voix.
Nous nous rappelons qu’il y a quelques années de
cela, un cantique inspiré révélant l’une
des conversations tenue entre le Christ et KIMBANGU, avait été
chanté par la chorale de Dirigeants ou par le GTKI :
« Kimbangu na poni yo obikisa banto ba ngai… ».
L’extrait qui nous revient en mémoire détaille
le dialogue suivant en version française :
- « Kimbangu, je t’ai élu pour
que tu délivres mon peuple »
- « Je n’en suis pas digne ! »
- « Tu as mission de libérer mon peuple
des chaînes de satan »
- « Je n’en suis pas digne ! Moi, un vrai
rejeton qui osera m’écouter, Seigneur
? Moi, homme de race noire, qui osera m’écouter
? Seigneur, j’en suis indigne ! »
- « J’ai cherché à travers
le monde, aucun ne l’a mérité
; la mission de sauver tout l’univers, a été
confiée à toi, KIMBANGU ! »
- « Seigneur, j’en suis indigne ! ».
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Ne pouvant indéfiniment se soustraire à la volonté
divine qui fit s’écrouler les remparts derrière
lesquels il se réfugiait, KIMBANGU, l’oint de Dieu,
fit amende honorable et finit par abdiquer. Il « rendit
les armes » et accepta enfin la délicate mission
que Jésus-Christ lui confiait. C’est ainsi que
le 6 Avril 1921, date du premier coup d’envoi du ministère
de KIMBANGU, fut décrété par la suite comme
étant la date de la fondation de l’Eglise de Jésus-Christ
sur la terre par son Envoyé Spécial Simon KIMBANGU.
Devenu un être sur dimensionnel, KIMBANGU
se leva et partit en guerre contre l’idolâtrie,
la multiplicité des dieux… bref, contre la dégénérescence
de la conception primitive de Dieu. Les hommes ayant per du
la notion d’un Créateur unique, la race noire
entraînée dans ce courant mythique avait comme
tant d’autres avant elle, légitimé des
divinités, sources de passions et de convoitises impures.
Prêtons une attention soutenue à
ce que les saintes écritures ont révélé
des desseins de Dieu envers ce qui est son Eglise, pour sa
gloire à lui. La promesse de l’avènement
du Saint-Esprit sur terre s’est concrétisée
par la naissance de KIMBANGU qui a témoigné
de son unité avec Jésus-Christ. Par sa puissante
évangélisation, il a enseigné à
la race confinée dans l’ombre, ce qu’est
l’unité dans l’amour, et ce qu’est
la séparation du mal.
La mission pastorale de KIMBANGU a donc été
très spécifique : libérer le peuple noir
des chaînes de satan. Il a été le bienfaiteur,
la haute retraite des sempiternels rejetés. Il est
dépositaire de la Vérité. « Chaque
croyant est le temple du Saint-Esprit » (1 Corinthiens
6 : 19).
Avec la patience des saints, KIMBANGU, durant
son ministère écourté, avait instruit
et exhorté le peuple élu de Dieu. Il avait posé
et cimenté pierre après pierre, la fondation
de l’Eglise Kimbanguiste sur laquelle il avait assis
tout son enseignement. Plus tard, sa vénérable
épouse, Maman Marie MUILU KIAWANGA NZITANI, érigea
les murs de protection soutenant l’action d’évangélisation
entreprise. Quelques années plus tard, leurs trois
Fils, en occurrence, nos PAPAS, poseront sur les murs dressés,
la toiture qui abritera le Temple de Dieu.
Réjouissons-nous de ce quatre vingt
huitième (88ème) anniversaire de l’Eglise
Kimbanguiste qui doit marquer le coup pour rapprocher pacifiquement
tous les chrétiens. Formons un ensemble complet que
Simon KIMBANGU bénira avec une sainte affection.
BOUKOUHélène
Gisèle
Presse kimbanguiste - Paroisse de
Rennes, France
Rennes, le 04 avril 2009 |
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