Pari gagné pour les responsables de ces deux paroisses Kimbanguistes de la région Parisienne.
Pour contrer ceux qui seraient susceptibles de déformer la réalité des faits, laissez-nous vous confirmer, chers lecteurs, que ce fut un événement sans précédent.

Les délégations venues de toute la France et de toute l’Europe peuvent en témoigner. Parmi les délégations présentes, nous avons vu celles de France venues de Lille, Rouen, Rennes, Laumière, Creil, pour l’Europe, celles de Hollande, Belgique, Suisse, Allemagne, Grande Bretagne.

Le culte s'était tenu dans la ville de Nanterre et avait débuté à 11h00 par un chant d’ensemble dirigé par Maman Louise MFINDA de la paroisse de Paris Saint-Denis, suivie d’une prière d’ouverture faite par Maman MAKAYA, également de la paroisse de Paris Saint-Denis.

La Prédication quant à elle, était assurée par Maman NZONGO, présidente de GTKI Bruxelles (Belgique). Au cours de sa prédication elle lira successivement dans les livres de Psaume : 32 :1-3 ; Exode 20 :1-17 ; Mathieu 5 :9 ; Galate 5 :16-25 et Daniel 12 :12.

Dans sa prédication, Maman a surtout mis l’accent sur l’obéissance, la foi et l’amour du prochain. Le fait de désobéir aux lois de Dieu, nous vieillissons et nous générons une grande confusion dans notre foi. Ne soyons pas comme les enfants d’Israël. Dieu avait tout fait pour eux, mais arrivés vers la terre promise, ils l’oublièrent. L’Eglise Kimbanguiste est la dernière Eglise à qui sont données toutes les lois de Dieu. Dans cette Eglise on y trouve la sève de la vie victorieuse, mais aussi une désobéissance accablante qui a pour conséquences des mesures punitives.

Ne soyons pas comme les Pharisiens qui connaissaient les lois de Dieu mais qui n’y avaient attaché aucune importance. Les promesses de Dieu ne se concrétiseront que par l’observance et l’application de ses commandements. Telles étaient les grandes lignes de sa prédication.

Après la prédication, nous avons assisté à la cérémonie de la FAKI (Fanfare Kimbanguiste) pour marquer leur journée du 06 juin. Saisissant cette occasion que les musiciens ont mis à profit, ils ont demandé pardon à Son Eminence Papa Simon Kimbangu Kiangani, représenté pour la circonstance par sa Conseillère Directe Maman Marie MUILU DIANGIENDA, pour n’avoir pas su sauvegarder l’unité de l’Eglise de Paris. Ils ont imploré son pardon en entonnant le cantique « PITIÉ ».

Mais l’image marquante de cette journée du dimanche 06 juin, a été de voir les pasteurs de Saint-Denis et de Saint-Ouen assis côte à côte. Sans doute, les deux pasteurs ont retrouvé leur complicité des années 80. Le sourire illuminait leur visage, mais leur émotion était également visible ! Ils ont tour à tour pris la parole pour montrer aux yeux du monde entier que la hache de guerre venait d’être enterrée. Finis les querelles, les tiraillements de toutes sortes et les disputes oiseuses. Que ceux qui se réjouissaient secrètement de la discorde qui divisait Saint-Denis et Saint-Ouen, soient convaincus dès à présent, de l’évidence de cette réconciliation et qu’ils cessent toute manigance semant le trouble et déclenchant la guerre des mots et des actes négatifs. L’heure n’est plus à la division mais à la réconciliation. Que les paroisses qui avaient suivi la mouvance de Saint-Denis – Saint-Ouen, fournissent l’effort de briser les barrières de l’intolérance séparative. Comme tout était partie de Paris par de mauvais exemples, tout doit repartir de Paris pour un engagement et une conduite exemplaires.

L’heure était à l’émotion, lorsque le Révérend DIBATHIA a évoqué les moments difficiles que l’Eglise de Paris a traversé durant toutes ces années, et aussi lorsque le Révérend YAMBUYA a failli verser ses larmes lors de son exhortation. Chers lecteurs, la séparation ne suscite que des regrets et de la douleur, mais les retrouvailles ou la réconciliation sont des qualités que nous devons apprendre à cultiver à bon escient.

Ce que nous avons vécu ce dimanche 06 juin à Nanterre était tout simplement incroyable mais vrai ! L’heure n’est plus aux polémiques inutiles. Ceux qui tenteraient de remettre les piquets des barrières de séparation rendront des comptes à Dieu. Vous ne pouvez imaginer l’ambiance qui a régné tout au long de ce culte de réconciliation.

La présence de Maman Marie MUILU DIANGIENDA était tout aussi rassurante ; elle nous a exhorté à consolider cette bonne relation entre les deux paroisses.
Depuis l’implantation de l’Eglise en Europe en 1975 jusqu’à nos jours, cela fait bien trente cinq ans (35 ans) qu’elle existe, et elle a reconnu qu’un long chemin a été parcouru. Son espoir est qu’un jour, la volonté de nos Pères Spirituels se concrétisera par l’achat d’un lieu de culte, symbole de la victoire. Telle est l’une de notre mission déterminante.

Vers la fin du culte, nous avons assisté à un grand défilé des fidèles, sous les sons rythmés de la FAKI Europe, car parmi les musiciens de Saint-Denis et de Saint-Ouen, désormais dénommée FAKI-France, il y avait aussi les musiciens venus de quatre coins de l’Europe, que nous saluons.

Chers lecteurs, nous ne pouvons finir ce résumé sans vous livrer la bonne prestation des Chorales et Groupes présents à cette assemblée. Tous étaient parfaits. Mais les plus impressionnants étaient les Chorales de GTKI et de Dirigeants qui ont agréablement attiré l’attention de la prédicatrice du jour.

Enfin, que peut-on espérer de mieux ? Que ce nouveau départ dure à jamais, que les mauvaises langues se taisent à jamais, que la Chorale de CHOREKI qui nous a annoncé leur unification pour devenir CHOREKI – Paris Île-de-France et la FAKI unie, ne reviennent plus en arrière au nom de l’Eglise, au nom de l’intérêt général, afin que gloire et honneur soient majestueusement rendus à Papa Simon KIMBANGU KIANGANI.

Vive l’Eglise Kimbanguiste !