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INDISSOLUBILITE DU LIEN CONJUGAL
Article de LUZITISA DIAMBU Narcisse

Au commencement l’homme vivait tout seul sur la terre. Sa solitude ne plaisait pas à Dieu. C’est ainsi que l’Eternel Dieu plongea dans un profond sommeil l’homme qui s’endormit et prit une de ses côtes puis referma la chair. De cette côte, Dieu forma une femme. Ce fut l’histoire de la création d’Adam et Eve. Dieu étant amour, vit qu’il n’était pas agréable que l’homme soit seul, l’Eternel Dieu dit[1]) : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair ». D’où l’institution du mariage par Dieu.

Au fil des années, avec l’évolution des mentalités des hommes, le fondement du mariage qui repose de tout temps sur l'amour, fait place nette aux calculs, prétentions et aux envies mondaines. Le sacrement du mariage devient une formalité dans certains milieux tout aussi traditionnels que modernes. L’indissolubilité du mariage rencontre de plus en plus un dépassement de limites, puisque la fidélité dans le mariage cède sa place à l’infidélité camouflant la pratique de l’adultère. L’assistance mutuelle des époux se substitue par le « chacun pour soi » et la négligence de l’autre. Tous ces actes immoraux dépravent le fondement du mariage, de surcroît la volonté de la Sainte Trinité et de son Eglise. Malgré la nonchalance de certains responsables des entités décentralisées de l’église dans l’application des principes doctrinaux de l’église, Papa DIALUNGANA KIANGANI Salomon ne transige pas lorsqu’il dit[2]:

« Munkwikizi, ovo vengi e diambu dia mbi mu kati kua dibundu
kafuete vayika.
Isiavo,
vayikusua kuna mbasi a bundu »

Traduction
« Quand un chrétien pose un acte indigne dans l’église,
il doit être mis sous pénitence,
c’est-à-dire,
l’excommunier de l’église ».

Il rajoute[3]:
« Munkuikizi kalendi baka makangu mandi ko
yo kotesa mo kuna nzo andi.
Ovo monekene, dibundu kafuete ku mvua kuma
yo kumvaikisa kuna mbazi a Dibundu kadi zumba katele.
Muna nkuwedolo tufuete kala ye fuka muzitisa nsiku mia Nzambi.
  Traduction
Un chrétien ne peut pas prendre sa concubine et l’introduire dans sa maison. S'il est pris en flagrant délit, L’église doit le sanctionner afin qu’il fasse pénitence, puisqu’il a commis l’adultère
Il conviendrait, dans le mariage, que nous respections les ordonnances de Dieu».
Le mariage, comme l’un des sacrements dans l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon KIMBANGU, a été institué dès l’origine par Dieu, c’est-à-dire, un mariage hétérosexuel. Ceci étant, toutes les autres formes de mariage, polygamie, polyandrie et homosexualité résultent des transformations ou déviations humaines qui n’ont rien avoir avec la volonté de Dieu.

La dissolution véritable d’un mariage dans l’Eglise kimbanguiste est certifiée conforme, en cas du décès de l’un des conjoints ou si l’un des époux commet un adultère, car la bible déclare[4] : « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère ». Le motif étant bien souligné, la dissolubilité du lien conjugal à l’amiable ne résulte pas non plus de la volonté divine, mais de l’inflexibilité du cœur de l’Homme. Le mariage est uni et béni par Dieu, après le libre consentement des conjoints. A ce propos, les saintes écritures déclarent[5] : « … Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ».

La dissolution d’un mariage religieux aurait-il des conséquences irréversibles dans l’au-delà pour un chrétien ? Si la bible n’est pas explicite à ce sujet, Sa Grandeur KISOLOKELE LUKELO Charles, fils aîné de Papa Simon KIMBANGU, avait tout du moins tranché là-dessus, en disant : « Si quelqu’un déshonore le sacrement du mariage, l’auteur de la rupture dudit contrat ira tout droit en enfer sans être jugé ». Son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI, Chef Spirituel et Représentant Légal de l’Eglise kimbanguiste complète en déclarant : « Si deux personnes vivent en concubinage, quelles que soient leurs bonnes œuvres sur la terre et leur dévouement dans le ministère de Dieu, ces personnes n’auront pas droit au salut ».

Pour contourner les pièges du diable qui nous incite à la dislocation du lien conjugal, la bible nous demande[6] : « Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ».
La bible nous exhorte encore comme suit[7] : « Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi, que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère, mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre ».



LUZITISA DIAMBU Narcisse
Presse Kimbanguiste - Paroisse de Saint-Ouen, France
17 septembre 2010


NOTES

[1]. Genèse 2: 24
[2]. Dialungana Kiangani Salomon, NSIKU YE MALONGI M’EBUNDU, Nkamba-Jérusalem p.4.1966
[3]. Idem, p7. 1966.
[4]. Matthieu 19 : 9
[5]. Matthieu19 :6
[6]. Ephésiens 5 :33
[7]. Romains7 :1-3

 
 
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