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INDISSOLUBILITE DU LIEN CONJUGAL
Au commencement l’homme vivait tout seul sur la terre.
Sa solitude ne plaisait pas à Dieu. C’est ainsi
que l’Eternel Dieu plongea dans un profond sommeil l’homme
qui s’endormit et prit une de ses côtes puis referma
la chair. De cette côte, Dieu forma une femme. Ce fut
l’histoire de la création d’Adam et Eve.
Dieu étant amour, vit qu’il n’était
pas agréable que l’homme soit seul, l’Eternel
Dieu dit[1]) : «
C’est pourquoi l’homme quittera son père
et sa mère, et s’attachera à sa femme et
ils deviendront une seule chair ». D’où
l’institution du mariage par Dieu. Au fil des années,
avec l’évolution des mentalités des hommes,
le fondement du mariage qui repose de tout temps sur l'amour,
fait place nette aux calculs, prétentions et aux envies
mondaines. Le sacrement du mariage devient une formalité
dans certains milieux tout aussi traditionnels que modernes.
L’indissolubilité du mariage rencontre de plus
en plus un dépassement de limites, puisque la fidélité
dans le mariage cède sa place à l’infidélité
camouflant la pratique de l’adultère. L’assistance
mutuelle des époux se substitue par le « chacun
pour soi » et la négligence de l’autre.
Tous ces actes immoraux dépravent le fondement du mariage,
de surcroît la volonté de la Sainte Trinité
et de son Eglise. Malgré la nonchalance de certains
responsables des entités décentralisées
de l’église dans l’application des principes
doctrinaux de l’église, Papa DIALUNGANA KIANGANI
Salomon ne transige pas lorsqu’il dit[2]:
« Munkwikizi, ovo vengi e diambu dia mbi
mu kati kua dibundu
kafuete vayika.
Isiavo,
vayikusua kuna mbasi a bundu »
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Traduction
« Quand un chrétien pose un acte
indigne dans l’église,
il doit être mis sous pénitence,
c’est-à-dire,
l’excommunier de l’église ».
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Il rajoute[3]:
« Munkuikizi
kalendi baka makangu mandi ko
yo kotesa mo kuna nzo andi.
Ovo monekene, dibundu kafuete ku mvua kuma
yo kumvaikisa kuna mbazi a Dibundu kadi zumba katele.
Muna nkuwedolo tufuete kala ye fuka muzitisa nsiku mia
Nzambi. |
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Traduction
Un chrétien ne peut pas prendre sa concubine
et l’introduire dans sa maison. S'il est pris en
flagrant délit, L’église doit le sanctionner
afin qu’il fasse pénitence, puisqu’il
a commis l’adultère
Il conviendrait, dans le mariage, que nous respections
les ordonnances de Dieu». |
Le mariage, comme l’un des sacrements dans l’Eglise
de Jésus-Christ sur la terre par son envoyé spécial
Simon KIMBANGU, a été institué dès
l’origine par Dieu, c’est-à-dire, un mariage
hétérosexuel. Ceci étant, toutes les autres
formes de mariage, polygamie, polyandrie et homosexualité
résultent des transformations ou déviations humaines
qui n’ont rien avoir avec la volonté de Dieu.
La dissolution véritable d’un mariage dans l’Eglise
kimbanguiste est certifiée conforme, en cas du décès
de l’un des conjoints ou si l’un des époux
commet un adultère, car la bible déclare[4]
: « Mais je vous dis que celui qui répudie
sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse
une autre, commet un adultère ». Le motif
étant bien souligné, la dissolubilité du
lien conjugal à l’amiable ne résulte pas
non plus de la volonté divine, mais de l’inflexibilité
du cœur de l’Homme. Le mariage est uni et béni
par Dieu, après le libre consentement des conjoints.
A ce propos, les saintes écritures déclarent[5]
: « … Que l’homme donc ne sépare
pas ce que Dieu a joint ».
La dissolution d’un mariage religieux aurait-il des conséquences
irréversibles dans l’au-delà pour un chrétien
? Si la bible n’est pas explicite à ce sujet, Sa
Grandeur KISOLOKELE LUKELO Charles, fils aîné de
Papa Simon KIMBANGU, avait tout du moins tranché là-dessus,
en disant : « Si quelqu’un déshonore
le sacrement du mariage, l’auteur de la rupture dudit
contrat ira tout droit en enfer sans être jugé
». Son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI, Chef Spirituel
et Représentant Légal de l’Eglise kimbanguiste
complète en déclarant : « Si deux personnes
vivent en concubinage, quelles que soient leurs bonnes œuvres
sur la terre et leur dévouement dans le ministère
de Dieu, ces personnes n’auront pas droit au salut ».
Pour contourner les pièges du diable qui nous incite
à la dislocation du lien conjugal, la bible nous demande[6]
: « Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme
lui-même, et que la femme respecte son mari ».
La bible nous exhorte encore comme suit[7]
: « Ignorez-vous, frères,
car je parle à des gens qui connaissent la loi, que la
loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il
vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la
loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si
le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui
la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari,
elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée
adultère, mais si le mari meurt, elle est affranchie
de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère
en devenant la femme d’un autre ».
LUZITISA DIAMBU Narcisse
Presse Kimbanguiste Paroisse de Saint-Ouen,
France
17 septembre 2010
NOTES
[1].
Genèse 2: 24
[2].
Dialungana Kiangani Salomon, NSIKU YE MALONGI M’EBUNDU,
Nkamba-Jérusalem p.4.1966
[3].
Idem, p7. 1966.
[4].
Matthieu 19 : 9
[5].
Matthieu19 :6
[6].
Ephésiens 5 :33
[7].
Romains7 :1-3 |
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