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Mama Gigi, votre messge a abord? un sujet d'actualit? qui m?rite bien un tout petit commentaire de notre part. Vos remarques et interrogations, sur les soir?es mondaines que certains kimbanguistes se permettent d'organi ser juste apr?s leur mariage r?ligieux, nous ont vivement interpell?. C'est la raison pour laquelle nous essayons de r?agir, afin de pouvoir apporter tant soit peu notre modeste contribution.
Ce sujet est plus que d'actualit? compte-tenu de la multiplication de ces fameuses soir?es mondaines qui, d?butent souvent bien avant minuit et se terminent ? l'aube. Etant donn? que cela se passe tr?s exactement dans la nuit du samedi ? dimanche_ jour de Dieu par excellence, la toute
premi?re cons?quence est telle que de nombreux kimbanguistes ayant accompagn? par ignorance ou en connaissance de cause les mari?s dans leur moment d'?garement, perdent au lever du jour la volont? manifeste
de se rendre au culte dominical. Or, tout kimbanguiste est normalement
oblig? d'y assister, sauf en cas de force majeure. N'oublions pas que pour
tous les chr?tiens en g?n?ral et pour les kimbanguistes en particulier le
dimanche est le jour du seigneur. C'est l'unique jour qu'il nous demande
de lui consacrer enti?rement parmi les sept que compte la semaine. Pour plus de pr?cisions ? ce propos, lire dans Exode 20: 8 ? 11.
A l'?poque o? les mariages religieux ?taient c?l?br?s au sein de l'E.J.C.S.K
le dimanche m?me en plein culte dominical, les comportements pa?ens de
ce type ?taient tr?s rares. Car tout commen?ait et se terminait ? l'?glise, c'est-?-dire dans l'enceinte de la paroisse. D?s 18 h, toute la c?r?monie
nuptiale ?tait d?j? boucl?e, remise des cadeaux et collation y compris. En ce temps-l? ni famille, ni chorale ni aucun autre mouvement ne d?filait ni en amont ni en aval des mari?es comme cela se fait aujourd'hui. L'heure ?tait scrupuleusement respect?e et le r?v?rend pasteur officiant suivait ? la lettre la liturgie du mariage telle que d?finie par l'?glise. Tout le monde
assistait au sacrement dans le calme, la discipline et la pi?t?.
Malheureusement, pour des raisons fond?es ou infond?es, l'?glise d?cida elle-m?me que dor?navanat les mariages auront lieu les samedis et non plus les dimanches. A partir de l?, les choses se sont vite g?t?es. En effet,
les kimbanguistes ont cess? de respecter l'heure du d?but et la fin de la c?r?monie, ils ont transform? le d?fil? des mari?s en une interminable parade, les mari?s ont pris l'habitude d'entrer dans le temple suspendus aux bras de je ne sais qui, l'accoutrement tant des fid?les que des invit?s
est devenu plus que bl?mable; quelquefois les hourras entrecoupent sans
raison valable le d?roulement de la c?r?monie nuptiale allant jusqu'? d? concentrer le pasteur officiant, les sketchs et aussi le "syst?me de disque
demand?" ont ?t? greff? sur le programme proprement dit de c?l?bration
du mariage. Ce qui rallonge inutilement la dur?e de la c?r?monie.
Quoiqu'on dise, sur le fond, le mariage religieux au sein de l'E.J.C.S.K n'a rien perdu de sa spiritualit?; l'objectif des ?poux ?tant de placer avant tout leur union sous l'autorit? et la protection du bon Dieu. Par contre, du point de vue de la forme, il y a de quoi ?tre nostalogique par rapport ? la fa?on dont le mariage est c?l?br? aujourd'hui. En y regardant de tr?s pr?s, on a comme l'impression que l'ordre, la discipline et toute la pi?t? qui emplissaient les temples kimbanguistes au moment de l'administration
du sacrement du mariage ont subitement disparu. L'ambiance y est tout de m?me devenue un peu trop mondaine. Le rapport final de l'assembl?e
g?n?rale de Nkamba du 27 au 31 mars 1999 avait d?j? fait ce genre de
constat. On peut y lire ? la page 10 ce qui suit: "Le mariage est entrain de perdre sa valeur sacramentelle ? cause de la l?g?r?t? qui se degage dans sa c?l?bration..." Depuis lors jusqu'? ce jour, rien n'a vraiment chang?.
Le pire, c'est que la tendance actuelle (comme vous le dites si bien) veut qu'apr?s l'administration du sacrement ? l'?glise, les mari?s et les invit?s
se retrouvent plus tard dans une salle de f?tes pour se faire plaisir.
Enthousiasm?s par l'opportunit? de recevoir d'autres cadeaux en plus de ceux d?j? re?us ? l'?glise, les pauvres mari?s n' y trouvent pas un seul inconv?nient. Alors que nos trois Papa n'ont cess? d'insister sur le fait que
"les kimbanguistes ne dansent pas et n'assistent pas non plus ? l'esquisse
du moindre pas de danse"; les mari?s, eux, passent toute leur nuit assis dans un fauteil moelleux ? regarder les gens danser autour d'eux.
En 1990, au cours d'un bref s?jour en Europe, Papa Diangienda avait eu une fois de plus l'occasion de fustiger de tels agissements. En date du 14
octobre, s'entretenant avec la chorale des dirigeants de Paris, il leur dira
clairement: "Et puis ndenge nayokaka, sima ya libala bato, bato bake
komela masanga, bakekobina na ba bars ou ba bo?tes de nuit, wana ezali
soni. Biso tokoki kosala likambo ya ndenge wana te. Ezali likambo na biso te. Biso tosali libala, toke esika na biso, tosali f?te na biso ndenge tosala
ka..." Malgr? le fait que beaucoup de kimbanguistes se permettent aujour
d'hui d'interpr?ter les propos de nos trois Papa selon leur entendement, pour nous rien ne pr?te ? confusion dans ce rappel ? l'ordre. A vrai dire, Papa Diangienda ne veut en aucun cas de r?jouissances pa?ennes ? la suite de tout mariage religieux kimbanguiste. "Koloba na kosala", disait-il assez souvent sont " deux choses diff?rentes" et les faits lui donnent au
jourd'hui raison. "Les bons diseurs ne sont pas les bons faiseurs".
Chers papa et mama kimbanguistes, rendons ? Cesar ce qui est ? Cesar et ? Dieu ce qui est ? Dieu. Honn?tement parlant, quel inter?t y a-t-il pour un kimbanguiste qui a d?j? c?l?br? son mariage ? l'?glise, d'aller honorer de sa pr?sence ? une f?te mondaine ? Le probl?me n'est pas de savoir si
le couple a dans? ou pas du tout, mais au contraire de s'interroger sur
les cons?quences d'une telle imprudence (Galates 3:3). A notre humble avis, mama Gina a totalement raison de dire "qu'en c?l?brant de deux mani?res diff?rentes leur alliance, les ?poux servent deux Dieux: celui qui
b?nit et celui qui maudit". Et apr?s, on s'?tonne que de graves probl?mes surviennent quelquefois dans certains couples. Sachons-le une bonne fois pour toute. Chaque acte que nous posons en connaissance de cause ou par ignorance, ? tort ou ? raison, a spirituellement une signification sp?cifi
que donn?e, qui se r?v?le ?tre le bien ou le mal. Et selon que l'on agit en fonction de l'un ou de l'autre registre, les cons?quences seront ? coup s?r la b?n?diction ou la mal?diction. Puisqu'il ne nous appartient pas un seul
instant de condamner quique ce soit, on ne peut que s'interroger comme l'a d?j? fait mama Gina. Dieu ?tant jaloux, ne risque-t-il pas d'att?nuer la b?n?diction nuptiale accord?e aux mari?s ? En allant ainsi poursuivre nuitamment leur f?te de mariage dans des endroits spirituellement non sanctifi?s, ne s'exposent-ils pas aux influences mal?fiques et n?fastes ?
Quant au mobile de ce revirement de situation, le plus d?terminant nous semble ?tre la possibilit? de recevoir des cadeaux de la part des invit?s non kimbanguistes, qui pr?f?rent se rendre directement ? la salle de f?te
plut?t qu'? l'?glise. Dire que c'est la famille qui nous a oblig? ? agir de la sorte est un gros mensonge, un fallacieux pr?texte ou encore une minable
excuse qui ne convainc personne. La bible ne nous conseille-t-elle pas dans Actes 5:29 d'ob??r ? Dieu plut?t qu'aux hommes ? Au lieu de tout mettre sur le dos de nos pauvres familles, mieux vaudrait d'assumer nous
m?mes les mauvais actes que nous posons en notre ?me et conscience.
Nous pensons que si certains d'entre nous surfent entre le spiritualit? et la mondanit? en mati?re de mariage, c'est simplement parce qu'ils n'ont encore rien compris au kimbanguisme. "Si quelqu'un est en Christ , il est une nouvelle cr?ature. Les choses anciennes sont pass?es; voici: toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Corinthiens 5: 7). Que tous ceux de nos fr?res et soeurs kimbanguistes qui ont tendance ? l'oublier, fassent minutieusement leur examen de conscience afin de dompter la convoitise et les mauvaises passions. Car ce sont elles qui nous font la guerre.
Le chef spirituel et repr?sentant de l'?glise kimbanguiste S.E Papa Simon
KIMBANGU KIANGANI ne cesse de nous rassurer que les promesses faites par nos trois Papa (entre autres silua tambula makanda manza, Luc 17: 17, Zacharie 8: 23...) s'accompliront sans faute. Si nous qui sommes
l'espoir du monde, nous nous contentons de copier b?tement ceux qui ont rejet? Dieu, qu'allons-nous donc leur apprendre de nouveau le moment venu ? Papa Diangienda ne disait-il pas que kimbanguiste zala muinda ?
Nous osons croire que c'est le moment ou jamais. Zala penza muinda.
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Bobangi bua Njambe ezali ebandeli ya mayele.
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