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Le fait qu’une catégorie de kimbanguistes aient du mal à admettre que Papa Simon KIMBANGU KIANGANI soit le Saint-Esprit n’a, à notre avis, rien de dramatique. Ils ont tout simplement un retard de compréhension.
Par contre, qu’on mette en doute sa date de naissance, cela dépasse notre entendement. Quoique l’on dise ou quoique l’on fasse, Papa Simon KIMBANGU KIANGANI s’en moque éperdument, «pamba te, mille-pattes azongaka sima te». Et ça, c’est une évidence.

Bon ! Parlons sérieusement de sa date de naissance. Pour mieux nous faire comprendre, nous sommes obligé d’aller chercher une fois de plus notre argument dans les propos de S.E Papa Diangienda Kuntima Joseph, celui-là même qui nous a légué à nous les jeunes kimbanguistes la fierté de se reconnaître sans gêne ni honte en Papa Simon KIMBANGU_le Saint-Esprit qui s’est fait homme parmi les hommes. De revendiquer le kimbanguisme comme notre héritage le plus sûr.
Quoique beaucoup d’africains raisonnent comme Nathanaël (Jean 1:45-46), nous sommes plus que convaincus que de cette oeuvre extraordinaire de Papa Simon KIMBANGU sortira un jour, tôt ou tard, qu’on le veuille ou non, quelque chose de bon.
Rendant à plusieurs reprises hommage à notre Seigneur Jésus Christ pour son sacrifice suprême sur la croix, Papa Diangienda répétait souvent que nous avons de la chance que le fils de Dieu n’ait pas eu une vie de famille lors de sa première venue sur terre, car s’il en avait eu une, l’enfant qui serait né de lui devrait être appelé le Saint-Esprit. Or, poursuivait-il, Dieu (son père) a voulu que le Saint-Esprit vienne en cette 4e génération, afin que ce dernier puisse réhabiliter l’homme noir de sa déchéance spirituelle.
Retournant auprès du père après avoir accompli la mission qui lui avait été assignée, notre Seigneur Jésus-Christ a promis qu’il demanderait au père de nous envoyer le Saint-Esprit qui demeurera éternellement avec nous. Et tout kimbanguiste sait que cette belle promesse du Christ s’était accomplie en Papa Simon KIMBANGU qui nous est né le 12 sept 1887.
Lorsqu’on ouvre la bible, on peut lire aisément dans Nombres 23:19 ce qui suit: «Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni fils d’adam pour avoir du regret. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne le maintiendra-t-il pas ? En effet, compte-tenu du décret céleste selon lequel la vie de tout homme devait être de plus ou moins 120 ans (Génèse 7:3), Papa Simon KIMBANGU ne pouvait pas garder un seul corps physique depuis 1887 jusqu’à ce jour. Alors, l’unique solution pour poursuivre sa mission sur terre le plus longtemps possible était donc de renaître à des époques différentes. D’où la promesse faite par Papa Simon KIMBANGU en 1910 aux gens de Nkamba, qu’il renaîtra en 1918. Vivant et marié, il lui naîtra en cette année-là un garçon qu’il appellera Diangienda Kuntima, ce qui veut dire en kikongo «ça m’est allé droit au cœur». La suite de l’histoire nous la connaissons très bien. Au delà de la ressemblance physique, il était totalement impossibilité au jeune Diangienda d’embrasser son père, car ils étaient spirituellement une seule et même personne. Bien plus tard, il en aura la preuve lorsque lui le benjamin_ des trois fils KIMBANGU_ est choisi au détriment de ses frères aînés pour assurer la relève. Pourquoi lui ? Eh bien ! C’est simplement parce qu’il était un autre KIMBANGU.
A 74 ans d’âge, Papa Diangienda était toujours aussi fort et avait accompli sa part de travail. Mais la mission même du Saint Esprit qu’il a incarné sa vie entière n’était pas encore terminée, et c’est là qu’entre en scène Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, le père que Papa Diangienda avait promis aux kimbanguistes. Qu’est ce qui nous prouve que Papa Simon KIMBANGU KIANGANI est le père de Papa Diangienda c’est-à-dire Papa S. KIMBANGU et donc le Saint Esprit ? Nous savons tous que depuis l’an 2000, l’E.J.C.S.K a cessé de fêter la noël le 25 décembre. Désormais, cela se fait le 25 mai de chaque année car Papa Dialungana (Papa Mfumu’ambanza) le deuxième fils de Papa Simon KIMBANGU s’est révélé être le Christ tant attendu par le monde entier. Le jour où cette révélation a été faite aux kimbanguistes, notre joie à tous était à son comble. Car de son vivant, Papa Diangienda nous avait clairement dit que Jésus Christ n’était pas né le 25 décembre et qu’un jour viendra où il nous communiquera la vraie date de la naissance du fils de Dieu. Or, il se trouve que Papa Diangienda s’en est allé sans avoir rien dit sur cette fameuse date. Et c’est justement au moment l’on commençait à se poser des questions sur cette situation que Papa Dialungana s’est révélé à nous comme étant le christ. Nous comprenons parfois le désarroi des non kimbanguistes devant de telles affirmations. A ceux-là, nous leur conseillons de croire d’abord et chercher à comprendre par la suite. Jésus-Christ de Nazareth n’a-t-il pas dit qu’heureux ceux qui croient sans avoir vu ? Bref ! On n’en revient à l’argument que nous avons puisé dans les propos de papa Diangienda. Justement, ce dernier disait que si Jésus Christ s’était marié chez les juifs et avait pu avoir un enfant, c’est cet enfant qu’on appellerait le Saint Esprit. Voilà qu’en cette quatrième génération qui est d’ailleurs la toute dernière, notre Seigneur Jésus Christ est venu au monde pour la deuxième fois et cette fois-ci en Afrique centrale et plus précisément à Nkamba nouvelle Jérusalem. Là, le christ revêtu de sa peau noir velouté, grandit, se marie et finit par avoir une descendance. Kimbanguistes, zala mayele. Puisque si l’on suit fidèlement le raisonnement de Papa Diangienda, on doit en déduire que parmi tous les enfants de Papa Dialungana, il y a forcément un Saint-Esprit caché quelque part.
Chez les juifs, il n’a pas eu d’enfants et c’est clair comme l’eau de source.
Dieu merci ! Chez nous, le Christ a épousé une femme et a pu avoir des enfants. Donc, cela veut dire dans la lignée de Papa Mfumu’a mbanza est né inévitablement le Saint-Esprit. Et l’unique signe qu’il lui a plu de nous donner, c’est de naître évidemment le 12 octobre 1951; date mémorable où naquit en 1887 Papa Simon KIMBANGU. Etant donné qu’avant lui et après lui naquirent d’autres KIMBANGU Simon, lui a donc préféré se singulariser en naissant à une date symbolique. Pour mémoire, nous vous rappelons que le premier Simon KIMBANGU naquit de Papa Kisolokele, le deuxième naquit à Nkamba de Papa Dialungana et le troisième naquit de nouveau de Papa Kuluntu. Bref ! A chacun les honneurs dûs à son rang.