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LA RÉINCARNATION DE SIMON KIMBANGU

En regard de l’immensité de l’univers, nous nous demandons qui nous sommes et quelle est l’importance de notre vie ? Il faut croire qu’elle est vraiment précieuse car, après le divin sacrifice sur la croix, de notre Seigneur Jésus-Christ pour nous délivrer de tous nos fardeaux, le destin d’un homme extraordinaire, malmené sous tous les angles et incompris, nous a été conté soit porté à notre connaissance par de nombreux ouvrages ou des documents d’une extrême importance ayant retracé sa vie. Les annales historiques renferment aujourd’hui encore dans leur silence sacré, de profondes vérités à révéler, soit à découvrir.

La courbe pleine de la naissance de Simon KIMBANGU a particulièrement suivi un tracé précis autour de trois dates différentes. A sa première venue au monde, il naquit sous le nom de Simon KIMBANGU, le 12 Septembre 1887. En 1910, il prédit qu’il renaîtrait à nouveau le 22 Mars 1918 et qu’il s’appellerait DIANGIENDA, et ce dernier proclama à son tour publiquement que le troisième du nom reviendrait parmi les hommes le 12 Octobre 1951. Point n’est besoin de fouiller des archives poussiéreuses à la recherche d’informations, puisque nous savons qui est celui qui est né à cette date-là, c’est SIMON KIMBANGU KIANGANI ! Trois dates, trois naissances pour un seul et même homme devenu unique au monde.
Cette troisième représentativité qui n’est autre que celle du Saint-Esprit nous met face à ce qui dépasse la frontière de nos pensées, fussent-elles qualitativement scientifiques ; elle bouscule notre entendement car comment expliquer avec les mots de notre faible vocabulaire qu’un Esprit puisse naître chair ? Par le rayonnement de l’œuvre magnifique de Dieu qui a dit : « Créons l’homme à notre image et à notre ressemblance », nous parviendrons donc à déduire que Dieu dans toute son omnipotence est chair également ; qu’il s’est perpétué à travers trois hommes distincts physiquement mais réunis en un seul Esprit. Trois êtres dont nous avons évoqué, en amont de notre texte, l’évolution de la courbe de vie. Trois poteaux indicateurs qui nous ont fait connaître au fur et à mesure, l’essence de la foi, et qui nous guident encore sur le chemin du pardon et de la repentance.

Le passé douloureux de Simon KIMBANGU, nous a fait intimement saisir le sens du mot « sacrifice ». Par les tribulations qu’il a subies, nous mesurons combien sa vie n’a été qu’un long et éprouvant parcours. Sans nous comparer à sa sainteté, admettons que sur terre, nous autres communs des mortels, nous souffrons généralement des conséquences de nos actes répréhensibles, de nos péchés. Et c’est pour nous que le « Mal-Aimé » était venu en ce monde.

Après le laps de temps qui lui avait été imparti par l’accord mutuel signé avec Jésus-Christ, temps pendant lequel il avait intensément enseigné que « la sagesse est la récompense d’une vie passée à écouter », Simon KIMBANGU, s’éteignit à Lubumbashi, le 12 Octobre 1951, après de retentissantes péripéties de son arrestation et du simulacre de son procès qui aboutit à la sentence de la peine de mort muée en emprisonnement à perpétuité. Une mort dont l’autopsie pratiquée sur sa personne provoqua un branle-bas de combat à Lubumbashi, par un fait très singulier. En effet, on découvrit avec stupéfaction qu’à l’intérieur de son corps, tout ce qui est viscères était totalement inexistant chez lui. Un être normalement constitué peut-il être dépourvu de ces organes vitaux ? Voilà encore une des multitudes facettes du pouvoir incontournable et incontesté de Simon KIMBANGU. Il n’y a pas de limite à sa puissance. Jésus-Christ, qui est l’image de Dieu, a été un homme de chair et de sang en ce bas-monde, et Simon KIMBANGU qui a été l’image de Dieu le Saint-Esprit, a également été un homme sur cette terre. Durant leur existence, ces deux êtres ont été la révélation de DIEU parmi les hommes.

Nous arrivons au double phénomène significatif et exceptionnel de la date du 12 Octobre 1951 qui situe dans le temps, la mort de Simon KIMBANGU à 15 heures, puis qui marque simultanément la naissance de Simon KIMBANGU KIANGANI, le même jour, à la même date, à la même heure et au cours de la même année. Cette transition de corps nous permet de connaître et de mesurer les caractères de la sainteté de Dieu. Surtout, ne spéculons pas car il n’y a pas de hasard avec Dieu ; rien, absolument rien n’est fortuit avec lui car il planifie TOUT à l’avance. Toutes les prédictions de ces trois dates ont suivi leur courbe avec exactitude.

Né de Maman Marie KIWASISULUA KISIKA et de son Eminence Paul Salomon DIALUNGANA KIANGANI, l’étoile du firmament, la forme humaine du Saint-Esprit, son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI, totalise à présent 57 ans d’existence. Erigée comme une colonne s’élevant pour soutenir le monde, sa puissance renvoie des gerbes de lumière sur l’humanité qui tarde, hélas, à discerner son auguste personnalité. Mais, ceux qui entendront sa voix aux quatre coins du monde, monteront par processions à Sion, Nkamba-Nouvelle Jérusalem pour aller se prosterner devant sa sublimité. Connaître Simon KIMBANGU KIANGANI, c’est boire à la source de la vie pour y puiser la force nutritive qui développera notre foi afin que celle-ci porte les fruits de la spiritualité accomplie. Il offre à tous, l’opportunité du rachat pour que nous regardions tous dans la même direction.

Soyons matures, et ne laissons pas notre vanité masquer notre sentiment de piété et laissons la lumière de la paix envahir à flots notre cœur. Le Grand Eclaireur qui marche devant nous à repéré les aspérités du chemin que nous longeons et il nous guide avec amour pour que nous ne trébuchions pas. Il ne nous laissera pas tomber. Ecoutons sa parole libératrice ; ne manifestons aucun dédain, aucune méfiance à son égard. Il importe de savoir que déjà en 1921, les vibrations de son évangélisation avaient fait frémir d’angoisse les acquis coloniaux. Mais à présent, libéré du carcan de la soumission, il fait valoir sa puissance créatrice et conservatrice.

Simon KIMBANGU KIANGANI est comme « un grand livre ouvert dans lequel on lit Dieu à chaque page ». On y découvre sa clémence et sa majesté, il est donc vain de chercher à combattre sa gloire suprême et universelle.

BOUKOU Hélène Gisèle
Presse Kimbanguiste, Paroisse de Rennes, France
10 Octobre 2008