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En août 2006, le magazine "Science & Vie" avait publié un article intitulé "Ce que la science sait de la mort" (de la page 46 à la page 75...). Ainsi commence ce fameux article: "s'il est un phénomène qui défie la science, c'est bien la mort: pour en percer l'insondable mystère, les chercheurs n'ont d'autre choix que de l'étudier sous l'angle de... la vie".
Sans pour autant opposer systématiquement la Science et la Religion, il est tout à fait clair que les deux fascinent et captivent respectivement tous ceux qui se reconnaissent en elles. Face aux énigmes et mystères, Science et Religion façonnent chacune les croyances et influencent les raisonnements. Ainsi donc, il n'est pas étonnant que sur certaines grandes questions liées à l'existentialisme telles que Dieu, l'origine de l'homme, la vie, la mort... les partisans des deux tendances aient souvent des avis divergents. Les uns fondant leurs arguments sur la raison tandis que les autres tirent les leurs de la foi. Dès lors, concilier foi et raison devient une tâche difficile, voire impossible. Cependant, il ya deux faits concrets sur lesquels scientifiques et religieux s'accordent avec une réelle facilité: il s'agit de la vie (et plus précisément de la naissance) et de la mort. C'est évident, les deux courants de pensée admettent par exemple que Jésus-Christ (fils du Dieu très haut) naquit sous le soleil d'une femme appelée Marie par le commun des mortels. Si la naissance correspond sans un seul doute à la venue au monde d'un être sorti tout droit du néant ou d'ailleurs (si l'on en croit la fameuse théorie du bing bang), par contre la mort suppose naturellement son retour du monde vers ce néant ou cet ailleurs. A propos, la Science et la Religion reconnaissent unanimement qu'après avoir vécu ici-bas parmi les hommes, Jésus-Christ (fils de Dieu) est mort effectivement au vu et au su de tous en l'an 33.
La science définit la mort comme la cessation de l'activité biologique du corps humain. Ici, la mort est analysée uniquement sous l'aspect corporel.
La religion, quant à elle, voit les choses différemment. Sa définition prend en compte les deux aspects qui font l'homme, c'est-à-dire l'esprit et le corps. Ainsi donc, d'un point de vue religieux, on distingue d'un côté la mort physique et de l'autre la mort spirituelle. Confronté depuis toujours à ce redoutable phénomène, l'homme religieux et non religieux est pris de panique et de peur devant la mort qu'il ne peut à la fois ni maîtriser ni contrôler. Alors, posons-nous la question: pourquoi avons-nous donc si peur de la mort? Est-ce parce qu'on ne peut l'acheter, la retarder ou l'arrêter? Est-ce à cause de la destination qui nous est inconnue?
Laissons plutôt la mort nous répondre elle-même à travers un cantique que nous avons découvert par hasard en écoutant une cassette audio réalisée jadis par la chorale de G.T.KI Talangaï (Congo Brazzaville).
Dans ce cantique très édifiant, la mort personnalisée nous révèle quelle est sa mission sur terre et qui la lui a confiée. Lisez donc attentivement.

Cantique (lingala)

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiliwa (plusieurs fois)

Moto moko akoyeba ngai te, bino na mokili
Ata moke te, bokoki kososola ngai te
Najali na mokili mobimba
Ata na kati ya mayi, nakotambol'elongo na biso
Na kolongola moko moko pe nakotinda n'esambiselo
Kuna bokoyeba somo na ngai

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiiliwa

Bino bato ya mbongo bokosomba ngai te
Bino bato ya mayele bokoyeba ngai te
Tata Njambe, Nkolo Yesu, Tata Molimo Santu
batiyaka ngai o se pona tindaka tango tango
mikolo nionso epayi na bango
Njamb'atiki likolo ayeli bin'o se
Bino boboyi kosepela ngai nakosepela
Pamba te nakosala mosala ndeng'ejaleli

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiiliwa

solo 1
Yaba soki otosaka malako mapesamaka te
Kun'epayi yokokende yokomona ngai

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiiliwa

Solo 2
Yeba soki otikaki biloko misato bipesama
Kun'epayi okokende nakoliya yo

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiliwa

Solo 3
Ozuwa kitoko na yo, ozuwa monene
Kun'epayi yokokende yozali pamba

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiiiliwa

Solo 4
Ozala na mbongo na yo, ozala na mayele
Tango soki ekoki ngai nakokanga yo

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiiiliwa

Solo 5
Baye batosaka Tata nakokomela bango te
Kun'epayi bakokende ngai najali te

Liwa liwa liwa
Liwa liwa liwa
Liiiiiiiiiiiiiiiiliwa

On dit souvent que la vie est une pièce de théâtre où chacun joue son rôle et disparaît. C'est une évidence et personne ne peut le nier. Chaque jour, chaque nuit qui passe, des hommes et des enfants meurent.
Cela devrait nous faire réfléchir et nous pousser à rechercher les voies et la volonté de Dieu en toute chose, afin que le moment venu nous n'ayons pas la peur au ventre au moment de quitter ce monde. La mort est seule et indivisible, mais elle n'attrape toujours pas les gens de la même façon.
Certains ont la chance de s'aliter et de confesser leurs péchés avant de s'en aller d'où nous venons. D'autres, par contre, sont quelquefois fauché par une voiture ou un train sans qu'il ait reçu le moindre avertissement. Parce que justement la mort arrive toujours sournoisement à la manière d'un voleur. La meilleure façon de ne pas paniquer et de ne pas avoir peur de la mort c'est de servir loyalement son Dieu de son vivant, pour qu'à la fin de notre séjour terrestre l'on puisse tous chanter ce cantique:

Ngiele kuena s'ami ngiele
kilendi mona lufua wonga ko
Ntangu'a lufua buyinduakidi
kienami ye wonga.

N.B: la transcription des cantiques a été faite par nous. Si incohérence il ya, cela n'engage que nous et non pas la chorale G.T.KI Talangaï.