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Les petit-fils de Papa Simon Kimbangu réintégrent l'Eglise...

Chapeau à papa Lukubika Kimbangu Simon (alias Pakis), fils de mama Emilie DIANGIENDA, petit-fils de papa DIANGIENDA et arrière-petit-fils de papa Simon KIMBANGU qui, a réintégré officiellement l'église kimbanguiste après avoir passé sept ans dans les groupes de prière créés par les déçus des résolutions de Nkamba. Nous faisons allusion à Monkoto (à Kinshasa, en R.D.Congo), Kisito-Manzakala (à Brazzaville, au Congo), Golf (à Luanda, en Angola), etc... Pendant toutes ces années, papa Pakis a pu s'interroger intérieurement, peser le pour et le contre, comparer 3=1 et 26=1 tant sur le fond que sur la forme. Ayant compris qu'il s'était spirituellement égaré, il s'est finalement empressé de revenir sur le droit chemin. Raison pour laquelle il s'est muni d'un témoignage (kimbangi) pour se rendre personnellement à Nkamba, où il a été reçu le 08 juillet 2010 en tant que "nse koki" c'est-à-dire comme un reconverti. Incroyable mais vrai !
Comme nous le savons tous, les résolutions de Nkamba avaient servi de prétexte à la grande majorité des petits-fils de papa Simon KIMBANGU, pour claquer la porte de l'église kimbanguiste. Le 26 août 2001, après la mort de papa DIALUNGANA KIANGANI - dernier fils de papa Simon KIMBANGU en vie, ils s'étaient tous autoproclamés chefs spirituels de l'église kimbanguistes, contrairement à la volonté de nos illustres Papas. Afin de préserver les avantages, intérêts et privilèges qui sont devenus les leurs après la mort du chef spirituel, tous les fils KISOLOKELE et DIANGIENDA (excepté mama DIANGIENDA Muilu Marie) ont préféré désobéir à leurs pères. Parce que l'in térêt guide l'homme. Fin 2003, les mêmes qui nous avaient présenté papa Simon KIMBANGU KIANGANI comme le chef spirituel et repré sentant de l'église kimbanguiste, se sont désolidarisés de lui en bloc sans honte ni gêne. Parce que ce dernier avait osé remettre un peu d'ordre au sein de l'institution dont il avait pris les rênes. Dès lors, l'unité de façade affichée le 26 août devant la multitude de fidèles s'est fissurée avec une facilité surprenante; confirmant ainsi le témoignage fait par papa (docteur) Kongolo sur la base d'une confidence de papa DIANGIENDA KUNTIMA: "mes enfants c'est de la chair, ils aiment ce qui est de la chair". Evidemment, il faisait allusion sans aucune distinction aussi bien aux KISOLOKELE, DIALUNGANA et DIANGIENDA. Toutefois, papa (docteur) Kongolo avait précisé qu'à cette époque-là (1986) papa DIANGIENDA KUNTIMA parlait déjà de papa Simon KIMBANGU KIANGANI comme celui qui viendrait reformer l'E.J.C.S.K. Voilà qu'en 2002, la réactualisation des résolutions, initiées dès 1961 par lui-même papa DIANGIENDA KUNTIMA et appliquées pour la première fois en 1963, a permis de confirmer que " koloba na kosala ezali makambo mibale ". Il va sans dire qu'on avait tort de croire absolument que "omoni tata omoni muana". Puisque ceux-là qui disaient être une seule et même personne à l'instar de leurs pères biologiques (papa KISOLOKELE, papa DIALUNGANA et papa DIANGIENDA) n'ont pas su se conformer aux idéaux spirituels incarnés par ces derniers pendant plus de trois décennies, sans en renier un petit bout. On a beau dire tel père tel fils, il faut avouer qu'il y a aussi des enfants qui ne ressemblent en rien à leurs pères. Pour avoir longtemps privilégié le matériel au détriment du spirituel, nos frères et soeurs de la descendance n'ont pas su contenir leurs ambitions personnelles et égoïstes au moment où l'intérêt supérieur de l'église était en jeu. C'est vrai que l'habit ne fait pas le moine.

L'église kimbanguiste est une véritable institution qui a à sa tête un chef spirituel et représentant légal, à qui l'on doit non seulement de la considération et du respect, mais également obéissance et soumission. Tous ceux qui contestent son autorité et s'en vont en toute indépendance, créer leur propre structure de prière, deviennent automatiquement des non kimbanguistes. Ils doivent être consi dérés comme tels, peu importe qu'ils aient du sang de papa Simon KIMBANGU dans leurs veines. Car Dieu ne fait pas de considération de personne ni de favoritisme. Dans la spiritualité chrétienne, la règle de base est la même pour tous: l'obéissance vaut mieux que les sacrifices. On l'a vu: Jésus-Christ a obéï à son père et nos trois papas ont obéï à papa Simon KIMBANGU. Il est donc évident que tous les petit-fils de papa Simon KIMBANGU se devraient d'obéïr à papa KISOLOKELE, papa DIALUNGANA et papa DIANGIENDA. Et au-délà, à papa Simon KIMBANGU KIANGANI, en tant que chef spirituel et représentant légal de l'église kimbanguiste. Or, malheureusement ils l'ont depuis snobé et décidé de quitter d'eux-mêmes l'église, perdant ainsi spirituellement leur légitimité de gardiens de la grande "arche kimbanguiste". Tous les petits-fils et arrières-petits-fils de papa Simon KIMBANGU qui ont choisi d'aller à Monkoto, Kizito-Manzakala, Golf et partout ailleurs, ont déjà perdu également leur qualité de kimbanguiste. Ce sont aujourd'hui des simples chrétiens sans autre précision. Leur filiation agnatique avec papa Simon KIMBANGU, leurs liens de sang avec le Saint Esprit qui s'est fait homme est loin d'être " un passeport diplomatique ", un visa à plusieurs entrées et sorties dans l'église kimbanguiste. Si dans les relations d'homme à homme, les noms de KISOLOKELE, DIALUNGANA et DIANGIENDA peuvent encore leur ouvrir autant de portes possibles, c'en est pas le cas pour le royaume des cieux où seul le mérite compte. D'ailleurs, papa KISOLOKELE et papa DIANGIENDA n'avaient jamais cessé de nous le rappeler à tous. En choisissant d'aller consciencieusement à Monkoto, Kizito-Manzakala, Golf et autres, tous les petits-fils et arrières-petits-fils de papa Simon KIMBANGU se sont tout simplement exclus d'eux-mêmes de l'E.J.C.S.K. Ils se retrouvent aujourd'hui dans la même situation que ceux des kimbanguistes qui, avaient opté dans le passé pour le Vicariat avec papa Muanda, l'Eglise des deux témoins avec papa Kiamosi et le Salut en Jésus-Christ par le témoin Simon KIMBANGU avec papa Bamba. Selon la procédure légale en vigueur, ils doivent être reçu par l'E.J.C.S.K en tant que "nsekoki" c'est-à-dire reconverti, afin de redevenir des kimbanguistes dignes de ce nom.

De toute les façons, ce ne sera pas la toute première fois qu'un KISOLOKELE, DIALUNGANA ou DIANGIENDA sera reçu par l'E.J.C.S.K au vu et au su de tous, au cours d'une cérémonie publique. Feu papa Firmin KISOLOKELE en avait fait jadis l'expérience en qualité de "sintelema" ou repenti au centre d'accueil kimbanguiste de Kinshasa. Et ce jour-là, le ciel ne lui est pas tombé sur la tête et mieux il en est pas mort. Cela n'a pas fait de lui non plus un moins que rien puisqu'il est resté un KISOLOKELE tout le reste de sa vie. Et que dire de nos pères spirituels papa KISOLOKELE et papa DIANGIENDA ? Après avoir été baptisé à la colonie scolaire de Boma selon le rite catholique, ils étaient devenus tous deux des chrétiens catholiques. Pour redevenir kimbanguiste, ils n'ont eu d'autre choix que d'être reçu par l'église au cours d'une cérémonie spéciale. Que nos frères et soeurs de la descendance ne se défaussent pas devant l'unique solution qui leur permettrait de réintégrer l'E.J.C.S.K. La honte et le gêne ne doivent pas dominer en eux le sentiment d'humilité et de contrition qui devaient être les leurs. S'ils tiennent vraiment à redevenir kimbanguistes, ils ont intérêt à méditer l'attitude du Christ, "lui dont la condition était celle de Dieu, il n'a pas estimé comme une proie à arracher d'être égal à Dieu, mais il s'est dépouillé lui- même, en prenant la condition d'esclave, en devenant semblable à Dieu; après s'être trouvé dans la situation d'un homme, il s'est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu'à la mort..." (Philippiens 2: de 6 à 8). On dit souvent qu'il n' y a que le premier pas qui coûte et voilà que l'intrépide papa Pakis l'a fait dans l'intérêt de tous. Il a montré l'exemple et la voie à suivre en regagnant avec joie le bercail, il a pu enfin revoir Nkamba la nouvelle Jérudalem qui lui avait tant manquée. Profitez donc tous de cette brèche qu'il vient d'ouvrir. Le chef spirituel et représentant légal, papa Simon KIMBANGU KIANGANI, vous attend à bras ouvert comme des vrais enfants prodiges à condition de passer par la grande ouverte. Tant que vous ne le ferez pas, que ce soit ici-bas ou dans l'au-délà vous courez le risque de ne pas avoir le salut escompté, même si Dieu fait grâce à qui il veut. Kufua nsoni kumona mpasi...
Félicitation papa Pakis.