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 Sujet du message: LA DEMOCRATIE, UN CADEAU EMPOISONNE POUR L'AFRIQUE
MessagePosté: 05 Jan 2011 02:56 
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Inscription: 03 Déc 2005 19:23
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LA DEMOCRATIE, UN CADEAU EMPOISONNE POUR L’AFRIQUE


Dans ce monde où les choses sont préparées de manière à mettre tout le monde a courir derrière le vent, il y existe, toutefois, des gens qui savent percevoir les choses dans leur réalité et se prononcer en faveur d’une attitude correcte. Souvent ces gens quand ils agissent, personne ne les comprend sinon l’avenir. Car, c’est l’unique instance qui leur donne raison. C’est le cas de celui de la part de qui nous avons entendu les paroles qui constituent le titre de cet article. Cet homme s’appelle DIANGIENDA KUNTIMA.

Peut-être une reconstitution des faits serait d’une grande aide pour la saisie de la portée et du contexte dans lesquelles ces paroles ont été utilisées. En effet, nous sommes au début des années 90; le monde s’est libéré de la guerre froide et laisse un grand champ de manœuvre à l’Occident qui cherche à influencer partout son modèle de gouvernance. Pour ceux qui ont longtemps vécu sous des dictatures, pas besoin de voir au-delà de leur nez. Et, les voilà se laisser emporter par le vent de la démocratie.

Ainsi, à l’est de l’Europe, on clame PERESTROIKA et en Afrique où plusieurs régimes ont perdu l’appui socialiste, souffle LE VENT DE CHANGEMENTS. Le Congo, ancien Zaïre n’a pas été épargné par ce vent. Tout le monde se rappelle les larmes versées par le Maréchal Mobutu lors de la dissolution du MPR, Parti-Etat et son incapacité à les retenir, témoin ses propos : « comprenez mon émotion … ». Cet acte qui a ouvert le Congo au multipartisme, a nourri de grands espoirs comme partout ailleurs. Car tout le monde se croyait, désormais, appelé à participer activement à la gestion de la chose publique (démocratie= pouvoir par le peuple et pour le peuple) et ainsi bannir la manière de gérer le pays comme s’il s’agissait de sa poche ; attitude que l’on qualifiait alors « des séquelles de la deuxième République » dans l’ancien Zaïre.

C’est en cette époque que nous sommes allé voir Son Eminence Diangienda Kuntima pour des questions personnelles comme tout kimbanguiste en avait l’habitude. Et voilà, nos entretiens déborder jusqu’à s’étendre sur la démocratie car le thème était en vogue. A la fin, nous avons remercié ses conseils malgré ne l’avoir pas compris. Car, il envisageait la démocratie comme quelque chose à prendre avec beaucoup de précautions au moment où tous les discours, à l’époque, vantaient les bénéfices de ce système. Pour ne pas en rester là, nous nous sommes permis d’ajouter un détour à notre remerciement montrant comment on ne pouvait pas ne pas se laisser entraîner par ce vent en bon esprit éveillé. C’est ainsi qu’il nous fixera, se permettra d’esquisser un sourire, puis nous dira : « …la démocratie, telle qu’elle introduite chez nous, est un cadeau empoisonné… ». N’avait-il pas raison ?

Seul un manque de lucidité de notre part pourrait nous amener à contredire cet éclaireur.
En effet, il suffit de considérer la démocratie para rapport à son vécu en Afrique pour s’en rendre compte. Et vite, nous comprenons que ce ne sont pas les intentions qui comptent mais bien les objectifs. Nous qui vivons aujourd’hui pouvons bien témoigner de la réalité que constitue cette vague de démocratie depuis les années 90 jusqu’aujourd’hui pour avoir vu beaucoup de nos frères et sœurs martyrisés, eux qui croyaient mourir pour la cause de la nation. Et pourtant aujourd’hui, nous qui continuons à vivre, connaissons les vraies intentions de ce carnage humain :

- tant d’années de guerre au Congo-Brazzaville après les élections démocratiques, un seul nom pour ce carnage humain : c’est la guerre du pétrole.

- Tant d’années de guerre en Angola après les élections démocratiques, un seul nom pour ce carnage humain : c’est la guerre du diamant.

- Turbulences et guerres au Congo démocratique avant et après les élections démocratiques, génocides au Rwanda et Burundi après les élections démocratiques ; un seul nom pour ce carnage humain dans la région des grands lacs: c’est la guerre du coltan.

- Turbulences au Kenya après les élections démocratiques ; un pays, deux présidents après les élections démocratiques en Côte d’ Ivoire. Dans un cas comme dans un autre, les vrais enjeux de la démocratie en Afrique se sont dessinés tout comme se dessinent. Le pouvoir par le peuple et pour le peuple est juste un appât et continuera un appât tendu de l’extérieur tant que les Africains continueront à se comporter comme des « écoliers dociles ».


Cette situation écœurante ne se justifie que par notre naïveté. Car depuis toujours, nous Africains, refusons de nous assumer. Nous préférons ressembler au lieu d’être. Et pourtant nous avons nos valeurs. « Liboke ya moninga basombelaka yango kuanga te » disent nos sages.

Alors comment s’en sortir ?

Une seule attitude : arrêter de courir derrière le vent et se ressaisir. L’Afrique doit apprendre :

- à se rendre compte de ses valeurs. N’est-elle pas le berceau de l’humanité ? N’est-elle pas le berceau de la civilisation ? Si Hier, elle fut pourquoi aujourd’hui, elle ne peut pas être ?

- à prêter attention aux voix qui s’élèvent en son sein. N’apprend-on pas qu’Abraham a reçu Dieu en prêtant attention ? Combien de fois Kimbangu ne cesse de l’interpeller ? S’est-elle un seul instant interrogée sur la mission que ce « Phénomène » est venu réaliser dans ce monde ?

- à s’assumer. Tout système qui ne produit pas les valeurs escomptées, doit être changé. L’Afrique a toujours montré un penchant vers ses relations horizontales. C’est-à-dire s’est toujours laissé attiré par les autres. Et les résultats sont celles que nous connaissons : « Mobini ya zoba bakofutaka ye kuanga ya pamba mpo azanga eloko ya koliya na yango ». Alors pourquoi ne pas explorer aussi l’autre dimension ? C’est-à-dire la relation verticale : revenir à notre Dieu, refléter Son image pour ressembler à Lui comme ce fut le cas dans Son projet initial ! la THEOCRATIE ne conviendrait-elle pas en Afrique ?

Un avis mérite d’être donné ici : Une certaine tendance fait croire que tout discours qui fait intervenir Dieu, retire aux hommes leurs pieds sur terre. Toutefois, n’oublions pas que c’est partant aussi d’une ruse similaire, apprend-on dans la Bible, que le diable a engagé l’humanité dans la situation que nous déplorons aujourd’hui.

Donc, dans la recherche des voies pour se libérer, l’Afrique peut bien sonder la voie divine c’est-à-dire faire intervenir Dieu dans sa vie. Et, à scruter les réalités auxquelles elle est confrontée, seul Dieu peut intervenir efficacement. La preuve, nous avions confié et nous confions à nos politiciens, à nos économistes, à nos juristes, à nos sociologues, à nos théologiens… bref à notre élite mais les choses continuent à être ce qu’elles sont : carnage humain, misère, fuite de cerveaux, etc. On pourrait croire à une incapacité de leur part. Mais le vrai problème réside ailleurs : nos hommes n’ont pas les mains libres. Voilà le vrai problème qui dérange l’Afrique. D’où l’impératif d’un retour et recours à Dieu pour qu’Il fasse surgir partout en Afrique des leaders charismatiques car nous en manquons.

Lisbonne, le 05 janvier 2011.

KALEMBA MANZO CONSTANTINO.


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