*** Index du Forum ***

2011 a été reconnu unanimement par la presse en général comme un annus horribilis, c’est-à-dire une année horrible. Chaque continent a eu son lot d’événements accablants et de catastrophes naturelles, qui se sont produits dans un certain nombre de pays avec des degrés de gravité, plus ou moins divers. Bien que la crise économique et financière soit très dure pour les pays les plus pauvres, les grandes puissances et les pays dits émergeants ne sont pas non plus épargnés. Du « mouvement des indignés » _ très actif en Europe, aux Etats-unis et en Israel _ à la « manifestation contre la vie chère » _ qui a eu lieu dans certains pays africains, on a vu se développer tout au long de l’année un véritable sentiment de ras-le-bol généralisé, qui est l’expression même de la colère des peuples vis-à-vis de nombreuses mesures d’austérité qui leur sont imposées. Pendant qu’on leur demande (à eux) de faire preuve de patriotisme en serrant la ceinture, les élites de la politique et de la finance ne font aucun sacrifice et s’accaparent en toute impunité les richesses nationales. Et cette situation est assez dramatique en Afrique, où la politique est devenue plus que partout ailleurs dans le monde, le principal raccourci et le moyen le plus sûr pour s’enrichir personnellement, sans le moindre effort. Et, cela se passe au vu et au su de tous, sans aucune crainte d’être rattrapé un jour par la justice de son pays. Dans les trois Congo et partout en Afrique, depuis que les ministres, députés et hauts cadres (de la fonction publique) collectionnent à la fois maisons, voitures et maîtresses ; ces fonctions de prestige sont aujourd’hui très prisées à cause de l’aisance matérielle qu’elles procurent à leurs titulaires. Et pour y parvenir ou rester à son poste le plus longtemps possible, beaucoup n’hésitent pas à serrer la main du diable (magie, sorcellerie, franc-maçonnerie, maraboutage…) sans le moindre scrupule. Aux dernières législatives qui ont eu lieu en R.D.C, sur quelques 500 sièges de députés à pourvoir, on a enregistré au total près de 18.386 candidatures à la députation. Il n’ y a pas de quoi s’étonner puisque tout le monde sait désormais où trouver le lait et le miel, sans se donner la peine de se fatiguer les méninges.

Si l’on tient compte de divers événements qui l’ont émaillé, 2011 ne démérite pas pour autant le qualificatif « d’annus horribilis ». En effet, très peu de gens ont eu à passer au cours des 365 jours qui viennent de s’écouler une heureuse année. A travers la télévision, la radio, l’internet et même le traditionnel « bouche à oreille », on a eu tout au long de cette année-là plus de nouvelles alarmantes plutôt qu’apaisantes : violence, chômage, tsunami, terrorisme, corruption, crash (avion), guerres, prostitution galopante, endettement, accident nucléaire, extrémisme religieux, inflation, inondation, paupérisation, épidémie, Krach (bourse), crimes crapuleux, séisme, salaires ou bourses d’études impayés, morts… Bref ! c’est malheureusement ce qui a le plus marqué 2011, sans oublier les révolutions nationales et crises politiques locales nées de contentieux électoraux, qui ont parfois occasionné inutilement affrontements et morts d’hommes. Un jour , en 1991, Papa DIANGIENDA reconnut que : « La démocratie avait fait lamentablement une entrée fracassante en Afrique.. ». Par contre, pour sa part, le président Jacques Chirac avait estimé que « la démocratie était le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à l’Afrique ». Or, quoique les occidentaux ordinaires sont capables de largesses désintéressées, c’est loin d’être le cas pour les hommes politiques, dont les moindres gestes sont calculés à l’avance. Cette fameuse démocratie ne devrait-elle pas être considérée comme un cadeau empoisonné ? Quoiqu’il en soit, si l’Afrique tient vraiment à adopter la démocratie à l’européenne, il lui faudra apprendre à accepter sans rechigner la règle du jeu qui avec. Puisque dans chaque élection on a forcément un vainqueur et un vaincu ; seul celui qui gagne doit être plébiscité et le perdant a l’obligation de reconnaître sa défaite avec fair-play, sans chercher à faire des vagues. Bref ! tout s’apprend et il y a toujours un début à tout. Mais, à vrai dire, Papa DIANGIENDA était plus que réservé par rapport à la « démocratie à l’occidentale », telle qu’elle se pratique aujourd’hui. Sa réticence vis-à-vis de ce système politique, qui ne colle pas trop à la « conception de la politique » et à « la culture du chef » propres aux africains, se justifie dans la mesure où la démocratie nous a apporté plus de problèmes que de solutions. Par contre, quelque soit le régime politique d’un pays, il est important de savoir que « tout pouvoir vient de Dieu » et personne n’a le droit d’offenser celui qui l’incarne. Car, si un peuple donné n’honore pas son chef, qui donc l’honorera à sa place ? La bible ne dit-elle pas que « Tu ne maudiras pas Dieu, et tu ne prononceras pas d’imprécation contre le prince de ton peuple » ? (Exode 22 : 27). Les propos tenus par Boketshu 1er sur congomikili.com contre Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, ne sont-ils pas un véritable blasphème contre le Saint-Esprit ?

2011 restera dans l’esprit de tous les kimbanguistes avertis comme l’année de la réhabilitation judiciaire de Papa Simon KIMBANGU, qui a eu lieu le 03 octobre 2011 à Mbanza Ngungu et qui inaugure un nouvel ère spirituel sous l’autorité insoupçonnable de la troisième personne en Dieu. Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, l’incarnation du Saint-Esprit, avait profité de ce moment solennelle et historique pour remercier puis bénir publiquement le président Joseph Kabila Kabange, pour tout ce qu’il a fait en faveur du kimbanguisme. En R.D.C, cela a valu par la suite au chef spirituel de l’église kimbanguiste un chapelet de dénigrements et de critiques injustifiés. En même temps, les inciviques se sont introduits en milieu kimbanguiste où ils ont d’abord proféré des menaces, avant de s’attaquer ensuite aux biens de l’église et enfin aux personnes présentes sur les lieux. Le bilan provisoire avait fait état de nombreux dégâts matériels, de blessés et d’un mort, en occurrence le pasteur Mbunga Tusevo de la paroisse « Tuwisana » de Selembao (Lire article de Guillaume N.N sur la page d’accueil de ce site). On ne saurait d’ailleurs passer sous silence la perturbation par les « combattants » du culte kimbanguiste à Cologne (Allemagne) en octobre 2011, leur tentative d’intimidation des kimbanguistes de la paroisse de Saint-denis (France) dans la même période, et ceux de la paroisse de Saint-ouen (France) le 24 décembre 2011. Le moins que l’on puisse dire à ce propos, c’est que jusqu’à preuve de contraire les Congolais prétendent haut et fort connaître Papa Simon KIMBANGU; mais ces agissements coupables des « combattants » traduisent malheureusement leur ignorance de la personnalité spirituelle de ce dernier. Car, s’ils le connaissaient réellement, il y a longtemps qu’ils auraient déjà cessé de le prendre pour un prophète. N’est-il pas écrit dans la bible que « mon peuple périt faute de connaissance » ? Aujourd’hui, cela fait 90 ans depuis que Papa Simon KIMBANGU s’était levé au Congo-belge pour relayer le message d’amour et de salut de Jésus-Christ. Doit-on admettre que 90 ans c’est très peu pour les Africains en général et les Congolais en particulier pour bien connaître cet homme exceptionnel ? Peut-être. De toutes les façons, le dicton le dit si bien : « Mieux vaut tard que jamais ». Attendons donc de voir ce qu’il en sera dans un siècle

Maintenant que 2011 s’est enfin éloigné de nous avec sa cohorte de difficultés de tout ordre, on ne peut que se réjouir de commencer la nouvelle année avec beaucoup d’enthousiasme. Même si en 2012 les prévisions des experts en économie ne prédisent aucune embellie, par rapport à l’état de la crise multiforme actuelle, il n y a pour nous autres kimbanguistes aucune raison de désespérer pour l’avenir ; car de près ou de loin le bon Dieu, qui est le maître du temps et des circonstances, pourvoira. A condition que nous ayons une foi inébranlable en lui et appliquons avec fermeté la trilogie « amour, commandements et travail ». c’est cela le véritable rempart derrière lequel tout kimbanguiste, où qu’il se trouve, doit s’abriter contre tout danger connu et inconnu. La prière, puissante arme de poing et de combat spirituel, ne peut fonctionner efficacement que si l’on observe les dix commandements de Dieu qui font office de balles. Dans l’alliance entre l’homme et Dieu, il y a toujours eu la part de l’un et de l’autre ; c’est cette symbiose qui permet au créateur de réaliser ses desseins à travers sa créature, et à celle-ci de l’aider dans ce sens-là en se conformant à la loi et aux recommandations divines. Après la réhabilitation judiciaire de Papa Simon KIMBANGU augurant un nouvel ère spirituel, chacun d’entre nous est censé savoir quelle période de la révélation divine vivons-nous en ce moment précis. Les exhortations pastorales du chef spirituel, les messages de nos trois Papas, les prédications dominicales et aussi les cantiques inspirés sont là pour nous le rappeler. C’est maintenant qu’il nous faut être plus vigilants que jamais, car aujourd’hui il ne se passe pas un jour sans que l’on ne soit provoqué ou tenté.

En cette année 2012, nous avons intérêt à être spirituellement plus forts que d’habitude, afin de ne pas se laisser distraire par le tentateur ou encore le provocateur. Que les véritables ambassadeurs de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI le suivent aveuglement et sincèrement, qu’ils lui apportent sur place à Nkamba les solutions et non les problèmes ; qu’ils s’éloignent définitivement du péché, prêchent sans publicité par leurs bons comportements et proclament sur toute la surface de la terre que « Papa Simon KIMBANGU est le Saint-Esprit ». Que ces fameux ambassadeurs aident le chef spirituel par la profondeur de leurs prières engagées, qu’ils se souviennent toujours de Nkamba partout où ils se trouvent et qu’ils soient sans fausse modestie les disciples inconditionnels de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI ; comme l’ont été dès 1921 les « papa Emile Zola, papa Pierre Ndangi, papa Jean Mukoko, papa André Mbaki, mama Thérèse Mbonga, mama Mikala Mandombe Lukuikilu… ». Qu’ils lui soient fidèles jusqu’à la mort, dans le bonheur comme dans le malheur, dans la joie comme dans la souffrance, aussi bien dans le dénuement que dans l’abondance. Vouloir c’est pouvoir et rien n’est impossible à Dieu, il suffit d’avoir une foi personnelle bien enracinée et un esprit disposé à le servir loyalement. En attendant que chacun s’efforce de plaire spirituellement et moralement à Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, Dieu le Saint-Esprit incarné, nous souhaitons à tous ceux des kimbanguistes qui le considèrent comme tel une bonne et heureuse année 2012. Santé de fer, paix du cœur et de l’esprit, bonheur dans le mariage, beaucoup de sérieux dans le travail et la prière, possibilité de séjour à Nkamba… tels sont nos meilleurs vœux, dont la liste n’est pas exhaustive, que nous nous permettons de formuler à leur humble intention. L’an 2011 s’en est allé vive l’an 2012, mais ne manquons surtout pas notre rendez-vous avec Papa Simon KIMBANGU KIANGANI. « Chacun pour soi et Dieu pour tous ».