*** Index du Forum ***

Tous les kimbanguistes se souviennent parfaitement de cette belle vérité de Papa Diangienda Kuntima: «Dieu est le témoin de l’homme tandis que l’homme est le témoin de Dieu». Peu avant sa mort, le chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K avait fait venir de Paris un certain papa Daniel Ndongala pour qu’il soit à la fois témoin et juge dans «l’affaire du plat de poulet» qui l’opposait à son épouse Elisabeth Mvete dite mama Bibi. Mais, la curiosité voudrait que l’on sache qui est donc ce fameux papa Daniel Ndongala à qui Papa Diangienda Kuntima avait fait appel ? A titre d’information, sachez que c’est un simple fidèle kimbanguiste parmi tant d’autres, qui a juste eu la particularité d’avoir été un ancien membre de Choreki-Brazzaville ainsi que des paroisses kimbanguistes de la rue de Pernety (Paris) et de Saint-Denis (banlieue parisienne), en France. Papa Daniel Ndongala est aussi connu comme l’un des innombrables inspirés que compte l’E.J.C.S.K, et c’est d’ailleurs lui qui avait capté les paroles longtemps méconnus du célèbre cantique cher à Papa Diangienda Kuntima intitulé «E tata ngue wa mfila va nza».

Le 29 juillet 1958, après son accident à Kunda Masangu (Lukulu), Papa Diangienda Kuntima avait effectivement capté le cantique précité (E tata ngue wamfila va nza) dont lui seul connaissait les tristes paroles. Il l’avait confié à la FAKI sous forme de solfège tout en lui interdisant de l’exécuter. Il en fit ainsi jusqu’au jour de sa mort car ce fut la toute première fois que la FAKI se permit de jouer ce joli cantique de lamentation. A l’occasion du premier anniversaire de la mort de Papa Diangienda Kuntima, les fidèles kimbanguistes de France avaient apporté sur place à Nkamba les matériaux en verre ayant servi à confectionner son actuel mausolée. C’est pendant le voyage que Papa Daniel Ndongala avait eu à capter, dans l’avion qui ramenait cette délégation de la diaspora kimbanguiste de Paris à Kinshasa, les paroles jusque cachées de ce mémorable cantique du 29 juillet 1958.
Leur intégralité et leur traduction libre avaient déjà été postées sur le présent forum le 30 juillet 2013 par papa Muana na Moto, sous le titre de «Le cantique de Papa Diangienda Kuntima du 29 juillet 1958».

Après avoir ainsi présenté papa Daniel Ndongala, venons-en enfin à la prophétie sur l’avènement proprement dit de 26=1 telle que lui-même Papa Diangienda Kuntima le lui avait annoncée. La question qui nous intéresserait tout le monde est la suivante: comment donc ce dernier, résidant à l’époque en France, s’est-il retrouvé à Kinshasa comme témoin et juge dans cette étonnante «affaire du plat de poulet» ? Tout commence par un bref coup de fil de papa Assumbe Lofoya à papa Daniel Ndongala à partir de Brazzaville, qui l’informe que Papa Diangienda Kuntima avait besoin de lui et qu’il était dans son intérêt de se rendre le plus vite possible à Kinshasa. Ayant quitté Paris, papa Daniel Ndongala fit donc un petit détour par Brazzaville où il rencontra papa Assumbe Lofoya, et c’est ensemble que tous les deux traversent le majestueux fleuve Congo pour Kinshasa. Sur place, après avoir été reçu par Papa Diangienda Kuntima, il fut logé au centre d’accueil kimbanguiste durant tout son séjour. En attendant de savoir pourquoi le chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K l’avait ainsi fait venir à Kinshasa, papa Daniel Ndongala se précipitait d’aller le saluer chaque matin à l’instar d’autres kimbanguistes présents au centre d’accueil. Cependant, à sa très grande surprise, Papa Diangienda Kuntima l’ignorait tout simplement et lui rappelait à la fin de la séance de salutation rituelle d’aller plutôt prendre son petit-déjeuner. Ainsi donc, Papa Daniel Ndongala resta à sa disposition et il en fut ainsi jusqu’au jour où le chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K se résolut enfin à lui soumettre «l’affaire du plat de poulet»; en présence de son épouse mama Bibi Mvete, de papa Diangienda Mukoko (Sammy), de papa Paul «Kisolokele», papa Diangienda Marthorel ainsi que d’autres enfants qu’il n’a eu le réflexe de citer dans son récit.

En guise d’explication, le chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K dira ceci à papa Daniel Ndongala: «Ta maman (mama Bibi Mvete) avait préparé un bon plat de poulet que j’ai mangé (à midi) et que je comptais encore manger (ce soir). Or, il se trouve que mama l’a malheureusement servi aux enfants, et m’a servi à la place le plat que voici que je n’ai aucune envie de manger. C’est la raison pour laquelle je t’ai venir jusqu’ici afin que tu puisses trancher». Aussitôt, Mama Bibi Mvete s’est exclamée: «Ah ! Papa ! C’est pour une simple histoire de plat de journée que tu as fait déplacer papa Daniel Ndongala de Paris à Kinshasa» ? Mais, Papa Diangienda Kuntima rétorqua: «Non, mama, il ne s’agit pas spécialement du poulet mais d’une situation beaucoup plus grave».

Dépassé et désemparé par la démarche tout à fait insolite de Papa Diangienda Kuntima, et ne sachant pas à quel saint vouer, papa Daniel Ndongala avait fini par lui répondre en ces termes: «Papa, nous avions l’habitude de dire dans l’église que la présence du Père vaut celle du fils et vice versa (omoni tata omoni muana). Donc, le fait que les enfants aient mangé ton plat de poulet suppose que c’est toi-même qui l’ait mangé». A peine avait-il terminé sa phrase que Papa Diangienda Kuntima réagit en disant: «Papa Ndongala, je t’ai fait venir d’aussi loin pour que tu puisses trancher le problème et c’est tout ce que tu trouves à me dire. Sache que ce n’est pas moi qui aie mangé le plat de poulet mais ce sont les enfants. Et c’est là où se trouve justement le nœud du problème !». Faisant illico allusion aux enfants présents, Papa Diangienda Kuntima dit alors à papa Daniel Ndongala: «Regarde-les bien ! Je t’affirme que ce qui vient de se passer aujourd’hui se reproduira plus tard. Toi, tu en seras le témoin car tu verras cela; par contre, moi je ne serai pas là quand cela se fera». Papa Daniel Ndongala osa alors demander au chef spirituel où sera-t-il à ce moment-là, ce dernier lui répondit: «Je t’ai simplement dit que je ne serai point là; quant à toi, tu vivras tout cela».

Ce jour-là, Papa Diangienda Kuntima était vêtu de sa veste bleue à pois. Et juste au moment où il en avait fini avec «l’affaire du plat de poulet», une dame du nom d’Huguette Nkanza, fidèle catholique de Brazzaville qui séjournait elle aussi sur place au centre d’accueil kimbanguiste de Kinshasa, entra avec un appareil photo dans le salon où se trouvait le chef spirituel en compagnie de son épouse mama Bibi Mvete, de certains de ses enfants et de papa Daniel Ndongala. Sur le champ, elle demanda à prendre Papa Diangienda Kuntima en photo, privilège qui lui fut aussitôt accordé. Le cliché fut ramené à Paris où il fut développé et c’est à partir de là-bas que la photo dite «Zenga nkanu» ou «Papa Zenga wo», sur laquelle on voit Papa Diangienda Kuntima portant une veste bleue à pois, s’est propagée à travers le monde. Cependant, l’on ignore le motif pour lequel les kimbanguistes ont adopté cette appellation lourde de sens. En kikongo, Zenga nkanu veut tout simplement dire «trancher» et ce dans le sens de juger ou de décider. Et ce jour-là Papa Diangienda Kuntima avait bien confirmé à papa Daniel Ndongala qu’il venait en effet de trancher «l’affaire du plat de poulet». Il le lui avait dit en kikongo en ces termes: «Papa Ndongala, sa vo wunu kiki zengele nkanu». C’est-à-dire «papa Ndongala vient aujourd’hui de trancher». Or, jusqu’à preuve du contraire, papa Daniel Ndongala n’a pas toujours su quand et comment les kimbanguistes en sont arrivés à s’approprier cette expression kikongo «Zenga nkanu» pour désigner la veste bleue à pois de Papa Diangienda Kuntima (ou mieux la photo elle-même). Qu’est ce qui a été à l’origine de cette appellation et en vertu de quoi ? Mystère. Et le mystère reste bien entier dans la mesure où celle-ci ne vient pas des témoins auriculaires de la prophétie de Papa Diangienda Kuntima.

Ce jour-là, au moment des faits, papa Daniel Ndongala n’avait en réalité rien compris par rapport au langage parabolique utilisé par Papa Diangienda Kuntima. Ce n’est qu’en fin d’année 2002 lorsque l’hérésie 26=1 s’est concrétisée, qu’il a finalement compris le véritable sens des paroles prémonitoires du chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K. De cause à effet, papa Daniel Ndongala vit comment certains kimbanguistes se sont détournés eux-mêmes de Nkamba et ont commencé par contester l’autorité de Papa Simon Kimbangu Kiangani sous la houlette de la majorité de ses frères et sœurs. Et, cerise sur le gâteau, tous les enfants présents au moment des faits (papa Marthorel, papa Sammy, papa Paul et autres) se sont curieusement retrouvés du côté des contestataires. Dès lors, papa Daniel Ndongala a discerné que, à travers le fameux plat de poulet que les enfants avaient mangé ce jour-là, Papa Diangienda Kuntima faisait plutôt allusion bien avant l’heure au schisme qu’a connu l’E.J.C.S.K après sa mort de ce dernier.


En avril 2009, la conseillère directe du chef spirituel et représentant légal Papa Simon Kimbangu Kiangani, en occurrence mama Marie Muilu Diangienda s’était rendue à Nkamba afin d’assister personnellement à la cérémonie d’exhumation de son homonyme et épouse de Papa Simon Kimbangu, la vénérable mama Muilu Kiawanga Nzitani Marie. Une fois, de retour à Kinshasa, elle fit venir un jour papa Tukemboso à qui elle révéla une prophétie sur l’avènement de 26=1 que lui avait dite Papa Diangienda Kuntima, peu de temps avant sa mort le 8 juillet 1992 à Genève (en Suisse). En voici exactement la teneur telle que rapportée par papa Tukemboso en lingala: «Yo ozuaka kombo ya mama na ngai, donc ozali mama na ngai. Ngai nakomi kokende, Tata moto akotambuisa lingomba. Kasi akozala na pasi, bitumba ya monene ekobima. Bato bakozala en tête pona kobundisa bitumba yango bino bana oyo toboti. Yo mama napesi yo mateyi: komeka kozala sima ya ba ndeko na yo te, zala sima ya Tata. Pona nini ? Tata akozala ye moko kasi akolonga bino nioso. Pona nini ? Mvuala ya Yisu ekozala na maboko na ye».

Traduction: «Tu es ma mère parce que tu portes le même nom qu’elle. Moi je suis sur le point de partir, Papa va lui-même dirigé l’église. Mais, il sera beaucoup combattu et ce sont vous autres les enfants, issus de nos propres entrailles, qui aller le combattre. Quant à toi maman, je te conseille d’être non pas du côté de tes frères et sœurs mais plutôt derrière Papa. Pourquoi ? Parce que malgré qu’il sera minoritaire, il vous vaincra tous car il aura dans ses mains le sceptre de Jésus».
Il va sans dire que le Père (Tata ou Papa) auquel Papa Diangienda Kuntima faisait allusion dans ses propos n’est autre que Papa Simon Kimbangu, l’actuel chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K. On n’a besoin d’en rajouter à ce sujet car les cantiques kimbanguistes divinement inspirés le confirment bien. Tant pis donc pour les sceptiques.
Comme Dieu ne ment jamais, ces deux prophéties de Papa Diangienda Kuntima se sont donc accomplies en l’espace d’une décennie d’attente. Aujourd’hui, malgré l’épisodique schisme de 26=1, l’E.J.C.S.K poursuit lentement mais sûrement sa belle trajectoire sous la sainte direction de Papa Simon Kimbangu Kiangani, son charismatique chef spirituel et représentant légal.

Pour pouvoir écouter de vive voix la prophétie de papa Diangienda Kuntima selon mama Marie Muilu Diangienda, il suffit de se conncter sur Youtube et d’effectuer sa recherche avec les mots-clés suivants: «Que des histoires vraies avec SKK: Choreki-Brazzaville». La vidéo y a été postée par Bazuzi 1.
Pour pouvoir écouter de vive voix la prophétie de Papa Diangienda Kuntima selon papa Daniel Ndongala, il suffit également d’aller sur Youtube et d’effectuer sa recherche avec les mots-clés suivants: «Témoignage par une bouche autorisée». La vidéo y a été aussi postée par Bazuzi 1.