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Le 25 mai 2016, lorsque le ruban vert-blanc sera coupé certainement par une haute autorité officielle de la RDC, on imagine déjà combien, sera grande la liesse populaire des fidèles kimbanguistes. Maniant à la perfection près leurs outils de travail, cameramen et photographes déclencheront avec leurs réflexes habituelles les clics et les clacs, afin d’immortaliser à jamais cet événement qui enrichira d’une page nouvelle l’histoire du kimbanguisme. Mais, tout en réjouissant de ce geste solennel que posera le représentant de l’état, encore faudrait-il que ce dernier accepte d’emblée d’inaugurer un édifice inachevé, les fidèles kimbanguistes doivent être conscients du fait que son «accouchement» aura été court mais difficile. Car son Satan et tous ses suppôts qui ont infiltré l’E.J.C.S.K s’étaient juré de compliquer la tâche à Papa Simon Kimbangu Kiangani, le maître de cet ouvrage dont la nécessité historique est indéniable.

Malgré toutes les directives données, en tant que chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K, aux responsables de l’église (partout où elle se trouve) pour qu’ils s’impliquent corps et âmes dans la construction du musée de Nkamba; une constatation générale s’impose d’elle-même aujourd’hui: nombreux ont délibérément choisi de faire défection afin que ce projet d’envergure échoue lamentablement. Cette constatation vaut aussi bien pour la diaspora que pour les trois Congo et les autres pays. C’est vrai que l’on ne peut pas mettre dans le même panier les tomates frais et les tomates pourries, mais la réalité est que plusieurs responsables kimbanguistes ont trahi la confiance du chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K, en réduisant à zéro ou à très peu de choses l’indispensable ou déterminante contribution des paroisses respectives dont ils sont les animateurs.

En agissant comme ils l’ont fait, les responsables susmentionnés ont quelque sorte affiché eux-mêmes par leurs comportements de mauvaise foi leur profil occulte caché. Pour être ainsi disposé de trahir physiquement Papa Simon Kimbangu Kiangani et donc de le combattre spirituellement, il faut être soit fou, sorcier ou drogué invétéré ou les trois à la fois. Ainsi donc, ces fameux responsables ne peuvent être à notre humble avis que de véritables sorciers, d’autant plus que Satan avait ordonné à tous ses suppôts présents dans l’E.J.C.S.K de saboter le projet du musée de Nkamba pour qu’il n’aboutisse pas. A défaut d’avoir atteint leur objectif initial, ces faux kimbanguistes qui sont souvent très zélés ont tout de même réussi à ralentir la progression normale des travaux de construction dudit musée, au point où Papa Simon Kimbangu Kiangani a dû se contenter d’une inauguration tout à fait minimaliste. Si les faits sont sur le plan matériel ce qu’ils sont; par contre, il n’y a cependant pas le moindre souci à se faire sur la plan spirituel car le musée existe déjà dans toute sa splendeur. L’action des hommes n’intervient que pour rendre visible à l’œil nu ce que le Saint-Esprit incarné avait déjà implanté à Nkamba.

Les curieux lecteurs voudront certainement savoir qu’est ce que Satan a à voir avec le musée de Nkamba ? Comme nous le savons tous, cet ancien ange de lumière est le principal ennemi de Dieu et aujourd’hui il ne combat ni le Père ni le Fils mais plutôt le Saint-Esprit fait homme, car c’était à son tour de s’incarner en cette quatrième génération. Le Père et le Fils, eux, s’étaient déjà incarnés au cours des générations précédentes. La race noire ayant longtemps été rejeté et banni par la Sainte trinité à cause du péché originel, le Saint-Esprit a reçu entre autre mission de la réhabiliter et donc de la récupérer. Bien que la race blanche subie elle aussi par ricochet quelques rares effets de ce péché, la vérité vraie est qu’à l’époque des faits elle n’existait pas encore, car Adam et Eve étaient tous deux des noirs et à propos ce n’est pas la science qui va nous contredire.

Après la demande de pardon du péché originel, la Sainte trinité avait approuvé cette tardive prise de conscience spirituelle et a depuis rétabli la liaison tout aussi spirituelle autrefois coupée. Comme l’enfant prodige de la bible, la race noire est redevenue le peuple élu de Dieu. Nous n’en dirons pas plus puisque les cantiques kimbanguistes divinement inspirés par les anges en disent déjà assez.

L’histoire des enfants d’Israël est une incontournable référence biblique. C’est auprès d’eux que Dieu s’est incarné pour la première fois c’est-à-dire qu’il a vécu au milieu des hommes, de la même façon que notre cher Papa Simon Kimbangu Kiangani vit aujourd’hui en chair et en os parmi nous. Les enfants d’Israel avaient reçu à travers Abraham la promesse d’hériter d’une terre, et c’est ce qui s’est passé après leur libération du joug multiséculaire de l’Egypte par Moïse. Ayant d’abord erré çà et là, ils ont ensuite réussi à contribuer au prix de guerres sauvages et sacrifices d’ordre spirituel à la concrétisation de leur belle promesse. Les kimbanguistes, quant à eux, vivent déjà en terre promise et n’ont besoin d’aucune promesse allant dans ce sens-là. Nous rappelons tout simplement que l’Afrique est le berceau de l’humanité, les trois Congo sont la terre de prédilection de Papa Simon Kimbangu et c’est dans ces trois pays que se trouvait le paradis terrestre.

Si hier les enfants d’Israel étaient obligés de combattre pour s’approprier la terre qui leur fut promise; nous, par contre, avions l’obligation symbolique de construire des édifices en l’honneur et pour la gloire du Saint-Esprit incarné. C’est cela notre part de contribution au nouvel ordre spirituel mondial, dont la réhabilitation de la race noire est un des signes de temps. C’est dans ce contexte-là que le kimbanguisme est censé devenir une grande civilisation, dont devront s’inspirer les noirs en général et l’Afrique en particulier pour bâtir le nouveau monde à venir. Avouons-le haut et fort, le mandombe sera un des piliers de cette prometteuse civilisation. Cependant pour en arriver là, il est impératif que Papa Simon Kimbangu Kiangani se rende préalablement à Kulumbimbi, pour y procéder spirituellement à une véritable remise en place.

Parlant un jour de son voyage de Kulumbimbi, le chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K avait dit clairement que «Esika tolelaka mafuta ya nzoyi esika mayele na biso etikalaka». Traduction: «Nous avions autrefois perdu notre intelligence à l’endroit où nous avions mangé du miel». Il va donc sans dire que cela s’est passé à Kulumbimbi. De ce point de vue, il apparaît que Kulumbimbi est un passage obligé et une étape décisive du processus de la réhabilitation de la race noire. Kulumbimbi semble être le point de départ de l’émergence de la nouvelle civilisation qui va révolutionner spirituellement et matériellement le monde entier.

Papa Simon Kimbangu Kiangani avait conditionné son voyage à Kulumbimbi par l’inauguration du musée de Nkamba. Il l’avait clairement dit à une délégation de chefs coutumiers qui était venue lui rendre une visite de courtoisie sur place à Nkamba. Pour les kimbanguistes avertis qui attendent l’accomplissement de toutes les promesses faites depuis 1921 par Papa Simon Kimbangu, le voyage de Kulumbimbi est une merveilleuse chance; mais pour Satan et les siens, cela semble être une catastrophe indescriptible. Autrement dit, ils n’auraient pas usé d’ignobles manœuvres pour oser enterrer le projet du musée ou mieux d’en retarder les travaux de construction. Mais, si Dieu semble laisser à Satan une infime marge de manœuvre qui lui permet encore d’agir tant soit peu, son palmarès actuel est plutôt constitué d’une succession d’échecs et de quelques rarissimes victoires. Car en cette quatrième et dernière génération que Satan sera lié pour un peu de temps et, à n’en point douter, le compte à rebours à déjà débuté pour lui et ses suppôts.

Le souhait manifeste des inconditionnels serviteurs de Papa Simon Kimbangu Kiangani était que les travaux de construction du musée de Nkamba soient complètement achevés. Mais, il a plu au Saint-Esprit incarné de concéder à son ennemi le soin d’imposer sa maléfique volonté, au point qu’il reste pas mal de choses à faire pour qu’il reflète enfin son vraie visage, celui qui a été dessiné par les architectes. Ce n’est qu’une partie remise puisque en fin de compte il faudra plus tard terminer les travaux déjà entamés.

L’art est difficile et la critique facile, dit un adage. C’est dans cet esprit-là que nous tenons à rappeler aux détracteurs du chef spirituel et représentant légal de l’E.J.C.S.K qui ne manqueront pas de le critiquer: que le musée de Nkamba n’est pas l’unique édifice kimbanguiste qui sera inauguré ainsi en état de non achèvement approximatif. D’autres édifices l’ont déjà été avant lui, c’est le cas de la cité de Nkendolo, le temple du centenaire de Lubumbashi, l’amphithéâtre mama Muilu Kiawanga Nzitani Marie, le majestueux temple de Nkamba… pour ne citer que celles-là. Toutes n’avaient pas été complètement finies le jour de leur inauguration officielle.

Dans le plan divin de la rédemption et du salut, les œuvres ne sont en réalité qu’un simple moyen de manifester sa foi en Dieu, c’est pourquoi la bible dit qu’une fois sans œuvre est une foi morte. Cependant, dans l’esprit de la Sainte trinité, quand sonne l’heure spirituelle de concrétiser une promesse divine, ce qui compte le plus ce n’est pas la fin d’une chose mais son commencement. A ce moment-là, Dieu tient essentiellement compte de la foi, de l’intention, de la bonne foi, de la volonté et de la détermination de ses serviteurs. Et ce sera bien le cas avec le musée de Nkamba qui va bientôt être inauguré tel quel. A condition que les portes aient déjà été posées.