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Culte dominical du 28 septembre 2014 à Delafontaine

Prédication de : Révérend Diacre KIMVINDU Jonas

Lectures bibliques

PSAUME: 78 : 40 – 41;
COMMANDEMENTS : Exode 20 : 1 – 17 ;
MEDITATION: Job 1 : 6 – 8.

THEME: La fidélité et l’intégrité envers Dieu.

RESUME

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dans son homélie, l’officiant du jour a voulu attirer notre attention sur la fidélité et l’intégrité dont doit faire montre tout croyant en Dieu, particulièrement les fidèles kimbanguistes, quelque soit son degré d’affliction.
Concernant le psaume, il nous a été dit ceci : Lors de la traversée du désert des Israélites, ceux-ci, malgré les merveilles que Dieu leur offrait, en dépit de liens privilégiés qu’il entretenait avec eux, n’arrêtèrent pas de se rebeller contre lui, allant jusqu’à le tenter et à le provoquer. Finalement, Dieu les punit en les privant d’accès à la terre promise.

S’agissant des commandements, le prédicateur insista sur le fait que l’alliance d’avec Dieu se consolide par la trilogie Amour, Commandements et Œuvres. Or, les commandements sont la clé qui ouvre aussi bien les portes du royaume des cieux et de l’enfer. Cela dépend de quel côté l’on se place dans leur application. C’est pourquoi, si l’on tient à marcher dans les sentiers divins il est recommandé d’observer et de mettre en application la loi de Dieu. Autrement, l’on fait automatiquement la volonté de Satan et suivre les voies de l’abîme à destination de l’enfer.

Abordant enfin le chapitre de la méditation il nous a été conté l’anecdote de Job. Après que Satan eut fait son tour sur la terre, Dieu lui demanda s’il avait vu Job son humble serviteur. Satan lui dit oui mais ajouta que s’il en était ainsi c’est parce Job était comblé de bonheur. Il suffisait de lui priver de ses richesses pour découvrir sa vraie face
Dieu éprouva job en fragilisant sa santé, en lui tuant sa progéniture et en l’appauvrissant au point que sa femme émis un doute sur la prise en compte par Dieu de la fidélité de son humble serviteur. Malgré tout, Job resta fidèle, intègre et persévérant face à ses convictions vis-à-vis de son Dieu. Aussi Dieu le rétablit dans son rang social et lui rendit avec abondance tout ce qu’il possédait auparavant..
Qu’en serait-il s’agissant de nous Kimbanguistes. Aurions-nous une foi aussi raffermi que celle de Job au point de résister et de prouver à la face du monde que quoi qu’il arrive et quoi qu’il en coûte « NZELA YA NKAMBA, TOKOLEMBA TE ? » C'est-à-dire disponible à jamais pour la volonté et les ordonnances de Nkamba, la Nouvelle Jérusalem, gage du salut de nos âmes.

COMMENTAIRES :

Eut égard à ce qui précède, le Congolais de la RDC, du Congo Brazzaville et de l’Angola bref du grand KONGO doit avoir un grand problème vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de son Dieu. Car, comment expliquer qu’il ne se demande pas pourquoi la souffrance, la misère et la désolation sont-elles liées à l’homme noir depuis toute une éternité ?
Se questionne t-l sur la métaphysique quant à sa libération et sur l’auteur de son autonomie spirituelle, mère de toutes les indépendances ?
A ce jour, le monde tant scientifique, politique que spirituelle reconnaissent en Papa Simon Kimbangu un personnage historique et un patrimoine national du KONGO, de l’Afrique, de la diaspora noire à travers le monde et de l’humanité. Est-ce que le Congolais en a conscience ? « MBDI A MPASI YALUMUENENE KALUNZEYE KO, NGA NANI WALUKUDIDI, ZOZO NGANGU ZA NTOTO WAU SUKA SE ZISUKA ? NGUNZA KANUNZEYE KO » dit un cantique kimbanguiste Pour toutes les souffrances que j’ai endurées pour vous, vous me méprisez, qui vous a libéré ? Cette arrogance prendra fin, le prophète vous ne le connaissez pas !
Est-il devenu amnésique au point der se détourner de sa propre spiritualité et prendre pour base une spiritualité d’emprunt ? Et pourtant l’histoire de l’humanité démontre que cette dernière occupe et opprime mais ne libère jamais. Une religion d’emprunt qui libère signe son propre arrêt de mort car elle sème là les germes de sa propre destruction en s’ Sinon elle s’auto empoisonnant. La religion est la condition sine qua non aussi bien de la colonisation que de la libération d’un peuple. Encore faut-il déterminer où se trouvent ses intérêts vitaux.
En optant l’option de religion d’emprunt, l’on salit la mémoire de tous les personnages mythiques qui dans l’humanité toute entière, ont lutté pour la dignité et l’autodétermination des peuples opprimés.
Nous avons dit, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

MALUDI Sébastien
Catéchiste