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Manifestation de
kimbanguistes à Bruxelles pour la réhabilitation de Papa Simon
Kimbangu et ses adeptes.
Dimanche, 24 avril 2005, toute
l’Europe kimbanguiste s’est donnée rendez-vous
à Bruxelles pour amorcer, au nom du devoir de mémoire, le
lourd dossier de la réhabilitation juridique de Papa Simon
Kimbangu, pionnier de l’émancipation politique de l’Afrique
noire, et de plus de 150 000 kimbanguistes qui furent injustement
persécutés , torturés, déportés et relégués dans des conditions
effroyables et inhumaines de génocide, entre 1921 et 1959,
par l’administration coloniale belge venue satisfaire
ses ambitions mercantiles au Congo (actuel R.D.Congo).
Paris, 30.04.2005
Lors des interventions ayant trait à cette
pénible et sombre période du kimbanguisme, nos Papas(1)
avaient l’habitude s’exclamer : « les belges nous
doivent ».
Il est bien trivial que la dette à laquelle nos Papas faisaient
souvent allusion est loin d’être financière. Les belges
doivent aux kimbanguistes toute la VERITE sur le dossier qui
a coûté la vie à des milliers d' innocents, dans des conditions
de génocide généralisé. Ces milliers de gens ne demandaient
rien d’autres que de croire LIBREMENT ce en quoi ils
avaient foi.
Le temps est arrivé pour que les Kimbanguistes, les congolais
et voire même tous les africains demandent des comptes aux
autorités belges.
Il est temps que la Belgique rende publique l' ensemble des
dossiers concernant les exactions effroyables commises contre
les kimbanguistes.
La Belgique doit reconnaître
ses erreurs du passé puis prendre tout son courage et présenter
ses excuses, en prenant à témoin le monde entier, pour tout
le mal fait aux kimbanguistes.
C’est dans ce cadre que le dimanche,
24 avril 2005, toute l’Europe kimbanguiste s’est
donnée rendez-vous à Bruxelles pour amorcer, au nom du devoir
de mémoire, le lourd dossier de la réhabilitation juridique
de Papa Simon Kimbangu, pionnier de l’émancipation politique
de l’Afrique noire, et de plus de 150 000 kimbanguistes
qui furent injustement persécutés , torturés, déportés et
relégués dans des conditions effroyables et inhumaines de
génocide, entre 1921 et 1959, par l’administration coloniale
belge venue satisfaire ses ambitions mercantiles au Congo
(actuel R.D.Congo).
La manifestation publique de la place
De Brouckère, à 1000 Bruxelles
Bien que l’heure du rendez-vous sur la place De Brouckère,
l’endroit d’où est parti le cortège de la manifestation
pacifique, ait été fixé à 9h30, c’est seulement aux
alentours de 10h que le « vert-blanc kimbanguiste
» a commencé illuminer cette place du centre de la capitale
belge.
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Le temps de la mise en place, on a vu
les musiciens de la fanfare kimbanguiste Europe - FAKI Europe
- exécuter quelques rythmes de derniers ajustements, juste
à côté les surveillants répétaient quelques pas de réchauffement
avant le départ, un peu plus loin les papas et mamans du Groupe
Théâtral Kimbanguiste - G.T.KI - peaufiné une mise en scène
qui, plutard pendant la marche pacifique, a permis aux participants
et badauds de se faire une petite d’idée de la souffrance
endurée par nos ancêtres.
Pendant ce temps, on apercevait des kimbanguistes, distinctifs
par « notre vert-blanc sacré » , continuer à affluer
vers le lieu du rendez-vous.
A 10h20, la police belge qui avait mis un dispositif sécuritaire
et de régulation de la circulation, en tête et fin du cortège
des « manifestants kimbanguistes », invitait les
responsables kimbanguistes à démarrer la marche et
c’était parti.
Marchant aux rythmes de la FAKI, les délégations de la France,
la Suisse, le Portugal, la Grande Bretagne, la Hollande, l’Allemagne
et la Belgique étaient toutes confondues, ayant plutôt privilégier
une organisation de regroupement par mouvement, aiguillée
en amont par les surveillants.
On apercevait aussi des mamans tenant des banderoles apprêtées
pour la circonstance, sur lesquels on pouvait lire des inscriptions
donnant une signification à la manifestation du jour.
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L’itinéraire emprunté par «
la manif » était le boulevard du roi Albert II jusqu’au
croisement de la rue Georges Matheus, à Saint Josse, lieu
de fin de la marche. Arrivée au « terminus » à 11h,
il s’en est suivi une dizaine de minutes de liesse indescriptible
engendrée par les rythmes de la FAKI - Europe, avant que papa
LEMBE, Pasteur National de l’Eglise Kimbanguiste en
Hollande et Représentant du Chef Spirituel à cette manifestation,
prenne la parole pour donner la suite du programme de cette
journée du 24 avril 2005.
Fula Muana - www.kimbanguisme.net
webmaster@kimbanguisme.net
(1) Allusion faite
aux propos de Papas Kisolokele et Diangienda
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