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Du 12 au 15 février , l’œuvre du Simon Kimbangu au centre d’une conférence à Kinshasa
Par Fl. NL-NS

«La première conférence internationale sur Simon Kimbangu se tiendra du 12 au 15 février 2006 à Kinshasa», a annoncé le lundi 5 décembre 2005 le révérend Dephin Elebe Kapalay, vice-président du comité d’organisation de ces assises. C’était lors d’un point de presse qu’il animait au centre kimbanguiste d’accueil et de conférences de Kinshasa (Ckack). Organisées par l’Eglise kimbanguiste, ces assises sont placées sous le thème central «Papa Simon Kimbangu, l’envoyé spécial de notre Seigneur Jésus-Christ et fondateur de l’Eglise kimbanguiste». Elles sont convoquées par le chef spirituel de cette Eglise, Simon Kimbangu Kiangani. Donnant les motivations de la tenue de ces assises, le révérend Elebe a déclaré que le contexte de l’apparition de cet homme exceptionnel (Ndlr : Simon Kimbangu) dans la nuit profonde de la colonisation systématique de l’Afrique, colonisation qu’il dénonça par la suite avec force au sacrifice de sa vie, sans oublier la traite négrière de douloureuse mémoire et les affres de la première et de la deuxième guerre mondiale, mérite ce temps d’arrêt sur sa personne.

Le conférencier, qui a rappelé le contexte d’aujourd’hui caractérisé par l’instauration de l’Etat de droit dans les trois pays qui forment le berceau du kimbanguisme, à savoir la République démocratique du Congo, la République d’Angola et la République du Congo, a précisé que cette conférence est organisée non pas dans le but d’alimenter les campagnes électorales, «mais constitue une réponse à l’appel de Jésus-Christ qui nous demande de nous unir à lui pour bâtir quoi que ce soit». Tirant la conclusion de cet état de choses, il a affirmé que la prophétie de Simon Kimbangu sur la libération des peuples africains s’est accomplie.

A titre d’exemple, il a cité la Rd Congo et le Congo/Brazzaville qui ont accédé à l’indépendance, respectivement les 30 juin et 15 août 1060. «Trente ans après l’indépendance du troisième foyer de l’expansion du kimbanguisme, en l’occurrence l’Angola, (11 novembre 1975-11 novembre 2005) trente années qui rappellent les trente ans de souffrance en prison de Simon Kimbangu, l’Afrique centrale est sur le point d’accoucher d’un nouvel ordre social, politique, économique et culturel, mais un accouchement douloureux nécessitant l’intervention divine», a poursuivi l’orateur, expliquant que cette conférence internationale est organisée en vue de répondre au besoin de paix, de liberté, de développement durable et intégral de l’Afrique et de l’humanité tout entière. «La réponse à ces besoins se situe au-delà de la volonté humaine, elle découle de l’accomplissement des prophéties », a-t-il noté. A ce propos, il s’est référé à la Bible qui dit que «ce que l’homme ne peut pas, Dieu le peut ».

Enfin, le révérend Elebe a lancé un appel à toutes les contributions intellectuelles et des témoignages sur Simon Kimbangu et son œuvre pour la réussite de ces assises.

Au total, huit exposés prévus au programme de ces assises examineront les différents sous-thèmes retenus, des témoignages sur la personne et l’œuvre de Simon Kimbangu, aussi bien de la période pré-ministérielle que ministérielle, des messages de différentes personnalités appartenant à de divers horizons, sans oublier la prière pour la paix, le rapprochement des peuples et le développement de l’Afrique.

Selon les organisateurs, les participants à ces assises viendront des pays où est implanté le kimbanguisme - 38 au total -, à savoir l’Angola, le Congo Brazzaville, le Niger, les Etats-Unis, l’Israël et la Rd Congo, pays hôte, etc.

Né le 12 septembre 1887 à Nkamba, dans le secteur de Ntimansi, territoire de Mbanza-Ngungu (ex-Thysville), district des Cataractes, actuelle province du Bas-Congo, Simon Kimbangu commença son ministère public le 6 avril 1921. Il fut arrêté le 12 septembre 1921 à Nkamba, jugé par le conseil de guerre de Thysville et condamné à mort le 3 octobre 1921. Peine commuée en prison à perpétuité le 19 novembre de la même année par le pouvoir colonial belge. Avec son arrestation, 37.000 familles furent déportées et reléguées loin de leurs contrées d’origine. 150.000 martyrs ont péri après des souffrances infra-humaines.

Simon Kimbangu lui-même est décédé le vendredi 12 octobre 1951 à 15 heures après trente ans d’emprisonnement ferme à ex-Elisabethville, aujourd’hui Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. Son corps, exhumé, fut rapatrié à Nkamba le 3 avril 1960 où il est conservé dans un mausolée.


source : http://www.lepotentiel.com
 
 
 
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