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Le culte dominical du dimanche 3 février 2008, la paroisse kimbanguiste de Rennes

Le dimanche dernier, le Conseiller Direct du Chef Spirituel, Papa José Diangienda Kiangani, accompagné de son épouse et d’une délégation composée de plusieurs personnes ont prié à Rennes.
Article de BOUKOU Hélène Gisèle, 05.02.2008

En ce dimanche 3 février 2008, la paroisse de Rennes a eu l’insigne honneur de recevoir en ces murs, le Conseiller direct du Chef Spirituel, Papa José Diangienda KIANGANI, accompagné de son épouse maman Francine KIANGANI et d’une délégation composée de deux nationaux, papa Sidiakisonga et maman Eulalie Mayamona, Présidente de
l’AFKI–France; du chargé de Presse délégué par le directeur antional, de la Fluki et d’autres membres.

Papa José Diangienda Kiangani et sa femme
En attendant leur arrivée, nous avons dû débuter le culte, sous les instructions du Conseiller direct. Il était alors 14h environ.

Prédication : Catéchiste maman Alice Zinga MATONDO

Psaume 1 : 1 – 4
Il nous faut approfondir notre foi en la nourrissant à l’exemple de l’arbre qui est planté en bordure de l’eau afin qu’il grandisse grâce aux apports nutritifs apportés par la fraîcheur de la terre et par la vigueur de ses racines.
Il en va de même pour notre foi qui, quel que soit la violence du vent ou de la tempête, doit rester bien enracinée dans notre croyance.

Exode 20 : 1 – 17
La propagation de la renommée de Papa Simon KIMBANGU passe par une seule et unique voie : les dix commandements. Les enfants d’Israël qui étaient le peuple élu de Dieu, avaient reçu pour lourde et prestigieuse mission de veiller précieusement sur le Tabernacle, coffret qui renfermaient les Tables de la Loi (dix commandements). Ces lois qui marquèrent leur destin furent transmises à travers des générations entières. Mais après leur sortie d’Egypte, ils oublièrent les promesses qui les liaient à l’Eternel et sombrèrent dans la déchéance. Leur désobéissance déchaîna une multitude des souffrances qui furent leur triste lot.
Et nous, qui nous proclamons êtres de fidèles serviteurs de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, nous n’avancerons jamais dans la progression notre vie tant que nous nous obstinerons à ignorer, à bafouer toutes les lois divines.

Mathieu 13 : 4 – 9
Quand un semeur sème, toutes les graines ne tombent pas au même endroit. Celles qui tombent entre les pierres ont du mal à émerger, elles ont des difficultés à pousser ; celles qui tombent entre les épines sont étouffées et aucune évolution n’est envisageable pour elles ; et par contre, celles qui tombent sur la terre germent et se développent avec des promesses de prospérité.
Et qu’en est-il de nous chrétiens ? Nous ne nous aimons pas, nous ne nous entendons pas les uns, les autres. Nos cœurs sont surchargés de choses vaines, alors que nous devrions plutôt entrer dans une phase de méditation qui nous rapprochera de Dieu. Sans base solide, la foi est en danger permanent et elle ne tarde pas à faiblir. Chassons donc ce locataire néfaste qui habite nos cœurs et qui nous entraînent dans des chemins tortueux. Ressaisissons-nous, et laissons pénétrer la lumière du Saint Esprit, afin qu’il habite en nous. Après la fin de la prédication, le Secrétaire de la Paroisse, le Catéchiste papa Philippe LUKUBAMA a assuré la partie sociale. Le culte était pratiquement terminé lorsque le Conseiller Direct et toute sa délégation ont pu entrer dans la salle où nous les attendions ; il était 16h. Le secrétaire a directement enchaîné avec les salutations d’usage pour les nouveaux venus et il a terminé en lisant une petite allocution
représentative des doléances de la paroisse.

En prenant la relève, le Responsable de la paroisse de Rennes, le Diacre papa Prince LUSIKILA a poursuivi le rituel d’usage qui consiste à présenter et à saluer Papa José Diangienda KIANGANI et son épouse.

Allocution du Conseiller Direct du Chef Spirituel :

« Aujourd’hui, nous sommes venus fouler le sol de Rennes par la volonté de Dieu.
C’est lui qui envoie les êtres humains sur la terre et les gère par sa puissance.
Papa nous a donné un important devoir à remplir, pour trouver grâces à ses yeux : vivre à l’unisson dans l’amour fraternel, évoluer en plaçant les commandements sur la trajectoire de notre vie, exécuter des œuvres qui seront signes de progrès.
Or, si nous n’adoptons pas ces trois principes fondamentaux du devoir qu’est le nôtre, nous ne bénéficieront de rien.

Dans les chants que nous entonnons, il y a tout un enseignement à en tirer.
Nous ne montrons aucun signe d’amour ; et si jusqu’à présent aucune notion d’entente n’a pas encore été assimilée, c’est parce que nous n’obéissons pas aux directives laissées par nos PAPAS.
En nous accrochant au matériel que nous plaçons au-dessus de tout, nous n’obtiendrons aucune récompense.
Nous recommencerons tout à zéro, par notre entêtante rébellion.

L’homme noir possède tout ce qu’il faut pour être heureux, car il détient en lui un trésor précieux qui ne demande qu’à être exploité à bon escient par son intelligence.
Pour cela, il est tenu de remplir au préalable, les conditions requises par Dieu, afin d’honorer à juste titre, le souvenir des souffrances de nos pères qui sont devenus martyres en défendant la cause de Papa Simon KIMBANGU.

A Rennes, il y a de nombreux chrétiens qui ont déserté l’Eglise et qui ne prient plus; et lorsque PAPA fera valoir sa volonté et prononcera sa sentence, il sera trop tard pour eux !

L’Europe est un grand continent, mais le socle sur lequel il repose est comblé de mystères funestes, de mystifications. Pourtant, chacun de nous possède en lui tout ce qu’il cherche, mais c’est uniquement lorsque la lumière de la Vérité se sera frayée un chemin jusqu’à notre âme, que nous découvrirons et mériteront ce que Dieu a réservé pour chaque être. Ne perdons pas notre foi, car c’est nous-mêmes qui contribuerons à l’édification de notre Eglise.

Nous avons entièrement pris acte de vos doléances, et Papa Simon KIMBANGU KIANGANI les transmettras toutes dans le Mausolée dès ce soir.
Restons confiants et devenons plus forts dans notre conviction que PAPA SIMON KIMBANGU KIANGANI est le SAINT ESPRIT. »


Pour finir, un « nsinsani » musclé à opposé les mamans aux papas, dans une ambiance très animée.

BOUKOU H. Gisèle
(Preski - Rennes)
Rennes, le 5 Février 2008


 
 
 
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