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LA PAROISSE DE SAINT-OUEN DESORMAIS DOTEE D'UNE FANFARE
Par MAVAMBU Patrick,
France, 21.10.2009
Comme Saint-Denis, Saint-Ouen à son tour est doté
d’une fanfare. Une bonne nouvelle pour les paroissiens
de cette paroisse qui regroupe 40% de fidèles Kimbanguistes
en France. Qui l’aurait cru? Certains diront : «
ce n’est pas possible ! » Mais oui, que c’est
possible. La direction de cette fanfare qui jadis prétendait
dépendre de la Nation ou de la Ville Provence, vient
de modifier son statut, qui d’ailleurs est presque identique
à celui de la CHOREKI et du GGKI. Comme si à
Kinshasa, il existait une Faki Ndjili ou Faki Matete !
A l’origine, elle était comparable à la
FAKI – Mère, compte tenu de son effectif et de
ses bonnes prestations musicales. A présent, ce changement
brutal de statut qui déstabilise le groupe risque de
provoquer la perte de certains éléments qui
tentent de maintenir le statut initial comme cela a toujours
été.
Puisque la FAKI dépend désormais de la Paroisse,
elle est en droit, à ce jour de participer ou non aux
cultes nationaux, comme cela a été le cas, le
dimanche 18 octobre 2009, lors du culte national baptismal
qui a eu lieu à Lille. Peut-on alors envisager la création
d’une Fanfare de France qui regrouperait tous les musiciens
de Rennes, de Lyon et de quelques-uns de la région
parisienne, dirigée par un Président National
? Nous ne sommes pas en position de répondre à
cette question, mais celle-ci doit-être posée.
Et si ce changement brutal de statut profitait aux Flutistes
? Puisque ce sont eux qui ont assuré l’animation
lors du culte national baptismal, et avec quelle prestance
! Ils ont été époustouflants ! En mettant
tout le monde en accord, ils ont égayé favorablement
la cérémonie. La Nation peut-elle encore les
solliciter et compter sur eux lors du prochain culte national
? Une chose est sûre, ce groupe a une logique bien à
lui pour faire avancer les choses et ne cède pas à
la pression.
Saint-Ouen doté d’une fanfare, c’est désormais
chose faite, c’est aussi un moyen d’attirer plus
de fidèles pour les Nsinsani.
Et maintenant, quelle sera la position du GGKI et de la CHOREKI,
changeront-ils eux aussi leur statut ? L’avenir nous
le dira, car diriger selon sa philosophie change évidemment
les donnes.
BMAVABU Patrick
Presse Kimbanguiste, France
21 octobre 2009
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