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Les dissidences sont à
écarter dans l'Église Kimbanguiste
Par
Faustin Akono et Lucie Prisca Condhet, Les Dépêches
de Brazzaville, Mardi 23.02.2010
Le révérend Delphin Elebe
Kapalay, représentant légal du chef spirituel
Simon Kimbangu Kiangani, a animé un point presse à
Pointe-Noire, le 20 février, sur le thème «
L'histoire d'une dissidence
et ses enjeux ».
L'orateur a tenté d'en montrer les
origines et les conséquences qui en découlent,
empêchant l'Église kimbanguiste d'évoluer.
Ces dissidences sont intervenues avec la réhabilitation
de l'actuel chef spirituel et ont empiré avec
les résolutions
issues de la première assemblée générale
extraordinaire qui s'est déroulée du 7
au 21 octobre 2002, à
Nkamba,
en République démocratique du Congo (RDC) :
sans aucune norme spirituelle,
certains s'étaient autoproclamés chefs spirituels
adjoints.
Après avoir quitté la RDC,
les dissidents se sont retrouvés au Cabinda où
ils ont été par la suite déclarés
persona non grata par le gouvernement angolais en raison de
leur comportement en opposition avec les principes mêmes
de l'Église. Installé à Pointe-Noire, le
groupe a construit un temple à Mont Kamba, dans le quatrième
arrondissement de Loandjili, où il exerce ses activités
au nom de l'Église kimbanguiste qui, selon ses principes,
ne reconnaît pourtant pas la qualité de fidèles
à ceux qui la quittent.
Pour le révérend Delphin Elebe Kapalay, une
église kimbanguiste n'a pas de raison d'exister à
Pointe-Noire : les autorités
ont d'ailleurs été saisies du problème
et les textes sont clairs quant à l'attitude de ce groupe
dissident.
Le plus beau cadeau que l'église puisse offrir à
l'occasion du cinquantenaire des deux Congo et de l'Angola est
la paix et la sérénité en son sein, a-t-il
affirmé, et la réconciliation exige que les dissidents
reconnaissent les principes de l'église. À l'heure
actuelle, plus de mille personnes l'ont déjà réintégrée,
et ceux qui tardent à le faire sont laissés au
jugement de Dieu et de la justice du pays qui doit contribuer
à la fin des dissidences, a poursuivi le révérend
Delphin Elebe Kapalay, qui pense que sa démarche ne permettra
pas d'y mettre fin aujourd'hui, mais permettra aux uns de réintégrer
l'église et aux autres de se constituer en groupe autonome
dans la légalité.
Le culte dominical du 21 février, célébré
au centre de Mpaka, dans le premier arrondissement de Pointe-Noire,
avait pour thème «
Le kimbanguiste et le cinquantenaire de l'indépendance
de la République du Congo ».
Le représentant de l'Église kimbanguiste aux États-Unis,
le révérend Akiélé Basile, et le
révérend Muya Mayoyi y ont assisté.
Faustin Akono et Lucie Prisca
Condhet
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Dépêches de Brazzaville
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