En deux mots : Le Professeur Isidore Ndaywel parle du Kimbanguisme
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A l’occasion des préparatifs de la Conférence
internationale sur Simon Kimbangu qui aura lieu au mois
de juillet prochain, à l’Amphithéâtre
du Centre d’Accueil Kimbanguiste, nous avons approché
le Professeur Isidore Ndaywel, qui est le vice-président
du comité d’organisation de cet événement
qui va réunir près d’une centaine
d’intervenants de tous les horizons à Kinshasa.
La cité de Nkamba, terre sainte ; le kimbanguisme
au Congo ;… ont fait l’objet de notre court
entretien dont voici le contenu ; |
L’Avenir : qu’est-ce-que les ethnies congolaises
peuvent faire pour s’approprier le kimbanguisme ?
Isidore Ndaywel (I.N) : Pour moi, le contexte de l’ethnicité
compte moins actuellement. Dans tous les cas, le Kimbanguisme
et Simon Kimbangu de par son message, nous nous situons en
dehors et au-delà des ethnies. Je sais qu’il
y a un encrage fort dans la culture Kongo, qui était
la culture de départ. Mais il est entendu que la réalité
même du message n’est pas dans ce contexte au
demeurant puisqu’il y a des kimbanguistes mêmes
aux Etats-Unis d’Amérique parmi les africains
de la diaspora. Donc, le kimbanguisme est implanté
actuellement partout dans le monde et au Congo Kinshasa, n’en
parlons pas,... On peut dire dans la réalité
des faits, nous avons déjà passé cette
étape de l’ethnicité. Nous devons plutôt
travailler de plus en plus pour que sa lutte noble se pérennise
dans les générations congolaises futures.
L’Av : Le Professeur Elikia Mbokolo a affirmé
que la cité de Nkamba est une terre sainte. «
L’une des villes saintes que nous avons dans le monde
». C’est depuis quand ? Et comment expliquez-vous
ce fait ?
I.N : Non, c’est une ville sainte dans la mesure où,
partout où l’on dit qu’il y a eu une inspiration
divine, nous considérons sur le plan social que c’est
une terre sainte ou une ville sainte. Ça ne veut pas
dire que cela est une réalité valable pour tous
les cultes. Mais sur le plan de sciences sociales, sur le
plan de l’histoire,… nous le prenons comme tel.
Et nous faisons de constat sur le terrain que pour les adeptes
et les croyants ça constitue une terre sainte. Et effectivement,
c’est vécu comme tel. Quand vous allez là-bas,
vous devrez être respectueux sur cet aspect des choses.
L’Av : à quelle catégorie de personnes
la Conférence internationale sur Simon Kimbangu sera-
t – elle ouverte ? A tous les participants ou le choix
se fera en avance ?
I.N : En principe, ça sera ouvert à tout le
monde. Toute la question sera lieu à la disponibilité
des locaux. C’est à ce niveau-là qu’il
peut y avoir des restrictions. Mais nous sommes en train d’étudier
la possibilité logique de mettre de grands écrans
pour permettre aux gens qui peuvent se retrouver dans d’autres
salles de suivre tout ce qui va se passer dans cl’Amphithéâtre
durant nos échanges comme s’ils s’y trouvaient.
Propos recueillis par Onassis
Mutombo
(3) : Les deux prédécesseurs
de l'actuel Chef Spirituel sont Joseph Diangenda Kuntima et
Dialungana Kiangani.
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