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S.E. Simon Kimbangu Kiangani « Le Grand Baobab » et ses Racines
- Considérations spirituelles -

Article du Révérend Basile AKIELE

Le Baobab est un symbole naturel, typiquement africain. Sur tout le continent africain, le Baobab représente l’arbre de la sagesse autour duquel méditation et réflexion mènent aux grandes décisions capables d’apporter la paix et la concorde entre les humains.
Le Baobab en général ne se plante pas, il pousse naturellement pour devenir un grand arbre imposant et majestueux. Les oiseaux viennent y trouver repos; en bas, les hommes s’y retrouvent pour méditer, se concerter, décider ou instaurer des lois traditionnelles de gestion de la cité.

Le 6 avril 2004, à Nkamba Nouvelle Jérusalem, au cours de la grande célébration de la fondation du Kimbanguisme, le Chef Spirituel et Représentant Légal de l’église Kimbanguiste, Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani fut comparé au grand Baobab par un illustre hôte, bien connu des Kimbanguistes : L’Ambassadeur Mawete de la République d’Angola. L’Ambassadeur précisa que ce « grand Baobab était solidement soutenu par des racines profondes, comparables, selon lui, aux membres de la postérité de Papa Simon Kimbangu ».
Ce riche message eut un impact certain et quelques articles parurent à ce propos dans la presse écrite Kinoise d’avril 2004. Plusieurs interprétations donnèrent lieu à diverses actions, engagées ici et là. Certaines personnes conclurent même, que pour la paix et la concorde à l’église, il fallait en priorité procéder à la « réconciliation et à l’union » entre le grand Baobab et ses racines profondes. La compréhension humaine de la parabole du « grand Baobab et ses Racines » est-elle conforme au terrain spirituel sur lequel évolue l’église Kimbanguiste ? C’est ce que nous allons examiner ci-dessous. Toutefois, le manque de discernement du terrain spirituel avait créé une situation problématique manifeste. Cette situation problématique fut la source d’inspiration du présent document (rédigé à Nkamba Nouvelle Jérusalem, courant avril 2004).

D’amblée, il faudrait préciser et intérioriser que S.E. Simon Kimbangu Kiangani peut, certes, être comparé au grand Baobab, mais les racines profondes qui le soutiennent solidement dans son action multiforme sont : Papa Simon Kimbangu, Maman Muilu Marie Kiawanga et les trois Mvualas : Papa Kisolokele Lukelo, Papa Dialungana Kiangani, Papa Diangienda Kuntima. Aujourd’hui ces cinq saints, reconnus comme tels dans l’église Kimbanguiste sont physiquement invisibles, mais vivant parmi nous dans la dimension spirituelle. Depuis Nkamba Jérusalem où leurs corps sont disponibles au Mausolée, ces cinq saints continuent à nous guider et nous inspirer à travers les songes, les visions, cantiques, méditation, etc.
A propos de ce soutien spirituel de base assuré par les cinq saints, S.E.Simon Kimbangu Kiangani n’envisage pas instaurer d’autres alternatives fondamentales: Logique divine oblige, « car les fondations sont déjà en place dans la personne de Jésus Christ, et aucun homme ne peut en poser d’autres. » (1 Corinth. 3: 11). Par conséquent, des rumeurs fantaisistes et haineuses, courant 2004, sur un prétendu rejet égocentrique d’un ou des Mvualas par S.E. Simon Kimbangu Kiangani ne reposent sur aucun fondement. De telles rumeurs ont été en réalité la conséquence d’une vue d’esprit vagabonde et cauchemardesque, propre aux imposteurs désespérés et à bout d’arguments valables. Ces personnes désespérées, souvent voraces, face aux exigences impérieuses du ventre, deviennent glissantes, enclines à taire la raison pour falsifier et combattre la vérité éternelle, puis se dévouer maladroitement au mensonge destructeur et mortel.
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Un autre sacrilège, répandu récemment, concerne la cité sainte de Nkamba Nouvelle Jérusalem et ses sites sacrés. Parlons-en. Dans la cour céleste, le malin (Satan) rode souvent autour de Dieu pour accuser les enfants de Dieu et tenter de troubler l’ordre établi. Ainsi, Dieu - Amour le laisse parfois faire, afin de tester la résistance et la foi des enfants de Dieu, durant les épreuves sadiques du malin arrogant. (Job1: 6- 22; 2: 1- 10)

Cependant la présence insolite et tolérée du malin (Satan) autour du Père éternel ne devrait pas pousser certaines personnes au sacrilège, inventant des hallucinations mirobolantes, telles que « Nkamba est devenue vide », « Nkamba a perdu sa sainteté », « Nkamba est devenue le siège du mal », etc. De telles insanités, proférées à l’endroit de la sainte cité et du siège de Dieu trinitaire (pour les profaner) n’apportent que la malédiction à leurs auteurs.

Rappelons que le Royaume de Dieu a été enlevé du peuple Juif et fut accordé au peuple africain (Matthieu 21: 43), à travers Papa Simon Kimbangu qui avait déjà fait, sur le chemin de Golgotha, la remise-reprise de la mission avec le Christ. Cette mission, le pouvoir divin et la nouvelle cité de Dieu sont actuellement basés à Nkamba Nouvelle Jérusalem. C’est pourquoi, Nkamba Nouvelle Jérusalem continue, continuera, comme par le passé à être la nouvelle cité choisie par Dieu pour guider le monde.
(Apocalypse 21: 2-7; 3: 12-13; Luc 17: 37).
Pour ceux à qui cette vérité est destinée, c’est à dire ceux qui ont l’Esprit de Dieu (1 Corinth.2: 14), Nkamba Nouvelle Jérusalem est et restera la cité divine où la sainte Trinité règne et gère l’univers dans son ensemble et, d’où le saint Esprit nous conduira pendant le troisième millénaire, en passant par la gare finale de l’humanité. Le tout est si parfaitement harmonieux qu’il constitue une merveille spirituelle mondiale incontestable et les Chrétiens Kimbanguistes ont raison d’y croire fermement.

A présent, revenons à notre « grand Baobab » dont les racines profondes, invisibles, souterraines, nourrissent abondamment l’arbre. Les cinq saints précités sont aujourd’hui, eux-aussi, physiquement invisibles, leurs corps reposent au Mausolée, à Nkamba Nouvelle Jérusalem.
Le grand Baobab se compose de plusieurs parties: le tronc, les racines, les branches et les feuilles. Les branches et les feuilles du grand Baobab sont, à notre avis, les 17 millions de fidèles Kimbanguistes dans le monde, à savoir: les membres de la postérité de Papa Simon Kimbangu, les sacrificateurs, les membres du grand Clergé et différentes autorités Kimbanguistes, les fidèles Kimbanguistes en général, etc.
Les feuilles du grand Baobab se colorent par ‘osmose,’ principe naturel (non humain) permettant de capter la lumière solaire et du gaz carbonique (CO2) atmosphérique pour donner la couleur aux feuilles des arbres. Parallèlement, ces mêmes feuilles dégagent de l’oxygène (O2), indispensable à la vie humaine. C’est pourquoi les feuilles des arbres et des herbes sont utiles à l’humanité entière, tout comme les prières d’amour et de paix de l’ensemble des chrétiens sincères et des croyants en Dieu sont utiles au monde entier. En effet, par exemple, face au danger planétaire manifeste des trous d’ozone, les humains s’organisent pour protéger les grandes forêts de la terre; face aux guerres et troubles dans le monde, les dirigeants d’églises et les Chrétiens renforcent leurs prières pour implorer la miséricorde divine.
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Quand on voit l’arbre, on remarque sa grandeur et sa beauté à travers les feuilles que portent les branches, toutes soutenues par le tron de l’arbre. Généralement, ce sont les feuilles (feuillage) qu’on voit de loin, à l’horizon.
Quand on coupe les feuilles de l’arbre, celui-ci ne tombe pas, ne meurt pas car ce sont les racines qui, fondamentalement nourrissent et soutiennent l’arbre. Quand on coupe les branches, l’arbre ne tombe pas non plus, mais fait pousser d’autres branches et d’autres feuilles On dit même, que l’arbre se rajeunit. Cependant, pour ces deux cas d’amputation des feuilles et des branches, l’arbre tient bon, en dépit de quelques conséquences environnementales temporelles, avant la poussée de nouvelles branches et de nouvelles feuilles.
Mais dès qu’on coupe les racines profondes de l’arbre, celui-ci tombe et meurt avec toutes ses branches et ses feuilles.

Aujourd’hui au sein de l’église Kimbanguiste, en dépit de la crise vécue, Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani, le « grand Baobab», est toujours debout au travail, guide et rayonne, fait pousser de jeunes branches et de nouvelles feuilles. Il ne peut pas courber, ni tomber car ses racines profondes, sa fondation, sa base sure sont les cinq saints: Simon Kimbangu, Muilu Marie Kiawanga, Kisolokele Lukelo, Dialungana Kiangani et Diangienda Kuntima. Assurément, une telle fondation est éternelle.

L’amputation actuelle de quelques membres de la postérité de Papa Simon Kimbangu, à notre avis, ne fera pas tomber le « grand Baobab » car les membres de cette postérité ne sont que des branches, importantes soient-elles. Les membres de la descendance consanguine directe (grands enfants) de Papa Simon Kimbangu ne sont pas les racines profondes qui soutiennent le grand Baobab : ils sont des branches pleines de la même sève qui contient la nourriture transmise au grand Baobab par ses racines, à partir de la terre.

La sève de l’arbre n’est pas sa puissance ou sa majesté, mais un véhicule transportant de la nourriture pour la vie de l’arbre. Dieu peut, de manière discrétionnaire faire vivre un arbre comme Il le souhaite. Notons que la sève brute, riche en sels minéraux monte des racines vers les feuilles et la sève élaborée, riche en nutriments organiques est produite par les feuilles et redistribuée vers tous les organes de la plante. La sève élaborée, à notre avis, n’est qu’une nourriture additionnelle car les racines fournissent la nourriture fondamentale et vitale du Baobab. En effet, la sève élaborée par les feuilles, fussent-elles nombreuses ou très larges, ne pourra pas faire vivre l’arbre si les racines sont coupées.

La puissance et la force vitale du grand arbre dépendent de la profondeur de ses racines. C’est Dieu lui - même qui fait pousser, grandir l’arbre et lui accorde les honneurs naturels voulus. Il y a plusieurs grands arbres dans la nature, mais c’est le Baobab qui a été choisi pour jouer le rôle que les Africains lui reconnaissent.
« Ainsi, celui qui plante et celui qui arrose ne sont rien: c’est Dieu qui est tout, car il fait pousser la plante. » (1 Corinthiens 3: 7).
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Parlant de la sève des arbres et par analogie, nous pouvons l’assimiler au sang humain. Le sang humain qui véhicule des particules nutritives dans le corps humain est un conduit important, y compris de certaines potentialités de l’énergie spirituelle. Il est vrai que les anges dans les cieux ont un corps spirituel, n’ont pas de sang humain et pourtant, ils accomplissent avec succès des missions divines grâce à leurs potentialités spirituelles très développées. Le sang n’implique donc pas de manière absolue la puissance spirituelle venant de Dieu, encore moins la divinité. La parole de lumière et de vie, dans Jean1:1-17 nous rappelle correctement la relation spirituelle entre la chair et l’esprit et nous permet aussi d’en connaître la différence.

Quand l’arbre tombe et meurt, sa sève meurt aussi. Quand l’homme meurt, son corps pourrit et son sang pourrit aussi. Le sang est charnel, temporel et non éternel. Le sang indique la lignée consanguine humaine, mais pas nécessairement la divinité. Cela veut dire que les potentialités spirituelles s’expriment plus aisément dans l’Esprit donné par Dieu et qui guide le corps (Galates 5: 25). Cet Esprit qui guide le corps est éternel. Il retourne au Père éternel après la mort du corps physique. Mais, tout Esprit donné par Dieu ne vit pas toujours dans un corps sain. C’est pourquoi il est recommandé aux Kimbanguistes de suivre scrupuleusement le principe de Bolingo, Mibeko, Misala (amour, respect des lois divines et travail bien fait) afin d’être en harmonie avec l’Esprit venant de Dieu.
Comme on peut aisément le comprendre, il convient de rechercher et suivre l’Esprit de Dieu qui est éternel et non le sang humain, charnel, pêcheur et mortel.

En effet, on ne devrait pas faire une quelconque révérence chrétienne envers un être humain qui, quelle que soit sa lignée consanguine, se remplit d’orgueil, de haine et de jalousie, de mensonges et de ruse, de vol et commet des adultères ou bien pratique la magie pour dominer et exploiter les autres; un tel individu mène plus facilement à la mort, en enfer qu’au paradis (Romains 1: 28-32). Le sang de cet individu vicié (ou vicieux) supporte mal l’énergie spirituelle venant de Dieu. Pour satisfaire ses désirs, une telle personne est généralement obligée de pratiquer la magie (voie satanique) pour attirer vers lui des fidèles et démontrer ainsi à ses fans qu’il est très puissant.

Cependant, l’oint de Dieu fait de Bolingo, Mibeko et Misala son cheval de bataille; les valeurs divines se manifestent visiblement à travers ses actes et son action évangélique, son autorité grandit naturellement et sa sagesse s’approfondit. L’Esprit divin ne quitte point l’oint de Dieu. L’oint de Dieu ne peut être ébranlé que par celui qui l’a choisi et installé, c’est à dire Dieu.
C’est pourquoi, les dispositions statutaires Kimbanguistes de la « succession par révélation divine » signifient que le successeur à la tête de l’EJCSK est choisi par Dieu, puis ce choix est révélé aux humains, sous inspiration divine. Les humains ne font que prendre acte du choix et proclamer la volonté divine, comme le stipule clairement l’article sur la succession, dans les statuts de l’EJCSK: « La succession se fait par révélation divine, entendue au sein de la descendance directe de Simon Kimbangu. L’assemblée Kimbanguiste ne fait que prendre acte. » Ainsi, ceux qui prennent acte et proclament le choix de Dieu ne peuvent s’arroger les droits et pouvoirs de téléguider ou destituer l’oint de Dieu. Ce serait de la pure arrogance et un défi à Dieu qui n’aime pas de telles attitudes des humains ou même des anges.
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En 1910, Papa Simon Kimbangu prophétisa qu’il allait renaître en 1918 : ce fut fait et le second Simon Kimbangu s’appelait Diangienda Kuntima Joseph.
En 1921, au bord du ruisseau Luenda, près de Lukengo, Papa Simon Kimbangu révéla, à son ami Simon Nsumbu de Lukengo qu’il allait renaître encore, mais cette fois ci dans la famille de Simon Nsumbu. Papa Diangienda Kuntima Joseph confirma publiquement en 1951 la naissance du troisième Simon Kimbangu. Cette naissance eut lieu le 12 octobre 1951. Le troisième Simon Kimbangu, appelé Simon Kimbangu Kiangani, naquit dans le foyer de Papa Dialungana Kiangani Salomon et Maman Kiwasisulua Kisika Marie, nièce de Simon Nsumbu.

Kimbangu I (1887), Kimbangu II (1918) et Kimbangu III (1951) sont tous les trois des oints de Dieu. Dans la foi Kimbanguiste, ces trois Kimbangu sont en réalité Simon Kimbangu, le saint Esprit.

Même si dès le jeune age, l’enfant Simon Kimbangu, né le 12 octobre 1951 dut porter temporairement une autre identité, par stratégie spéciale pour tromper la vigilance des missionnaires colons, inquiets et qui recherchaient âprement et avec haine l’enfant, la logique divine reste la même. Ce qui compte en effet, c’est le contenu et non la forme.
Les noms et date de naissance sur papier sont la forme variable et le contenu invariable révélé en 1951 par Papa Diangienda Kuntima est le suivant : « Le fils qui naîtra de l’une des trois femmes enceintes sera mon père, Simon Kimbangu ». Le 12 octobre 1951, l’unique enfant de sexe masculin, né de l’une trois femmes enceintes fut Papa Simon Kimbangu Kiangani, l’actuel chef suprême de l’Eglise Kimbanguiste. Les deux autres femmes enceintes mirent chacune au monde, en 1951 un enfant de sexe féminin.

En 1963, S.E. Diangienda Kuntima annonça publiquement que le jeune Simon Kimbangu sera l’unique successeur à la tête de l’Eglise Kimbanguiste, après le départ de ce monde des trois fils de Simon Kimbangu :
« Quand tous les trois, nous ne serons plus de ce monde, celui qui dirigera notre église a actuellement 12 ans », avait bien précisé S.E. Diangienda Kuntima, alors Chef spirituel de l’Eglise Kimbanguiste. L’unique enfant de 12 ans à cette date fut le jeune Simon Kimbangu, l’actuel chef Spirituel de l’Eglise Kimbanguiste. A cette même date, il existait pourtant déjà trois descendants directs, portant le même nom de Simon Kimbangu, mais ayant des ages différents. Parmi ces trois descendants, possédant la même identité en 1963, un seul était en réalité l’incarnation de Simon Kimbangu de 1887, Molimo Santu (Le Saint Esprit).
Ainsi, on peut comprendre pourquoi, parmi tous les membres de la postérité Kimbangu, seul, Simon Kimbangu Kiangani était fraternellement appelé « Tata » (Père) par les trois vénérables Mvualas.

On comprend aussi dès lors, que S.E. Dialungana Kiangani Paul Salomon n’avait fait, en son temps que régulariser une procédure divine déjà établie, depuis très longtemps. En effet, l’initiation spirituelle progressive et précise à Nkamba Nouvelle Jérusalem pour la direction de l’église entière n’a concerné que l’oint de Dieu, Papa Simon Kimbangu Kiangani, et pas un autre membre de la Postérité du fondateur du Kimbanguisme.


Papa Simon Kimbangu Kiangani, l’oint de Dieu, est assurément le légitime successeur à la tête de l’église Kimbanguiste, après le départ de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon, le 16 août 2001.


Ainsi, en conclusion, quelle que soit l’amputation des branches ou des feuilles, le grand Baobab - Simon Kimbangu Kiangani - ne tombera jamais, mais fera pousser d’autres « branches » et d’autres « feuilles » (Romains 11: 19-23), dans le contexte général du triage spirituel en cours.
La preuve la plus éloquente de cette thèse est devant nous : La majorité physique des membres de la Postérité de Papa Simon Kimbangu, retranchés à Monkoto ou ailleurs est présentement amputée de ce « grand Baobab ». Si cette majorité humaine constituait réellement les racines profondes du grand Baobab précité, celui-ci tomberait depuis belle lurette.
Et si cette majorité humaine était effectivement la base fondamentale et la source de la puissance et la force spirituelle de S.E. Simon Kimbangu Kiangani, la réconciliation et l’union spirituelle (entre les racines profondes et le grand Baobab, comme le pensent certains) seraient une exigence absolue et immédiatement prioritaire.
Mais, nous savons déjà que le grand Baobab ( S.E.Simon Kimbangu Kiangani) et ses Racines profondes ( Les cinq saints) sont harmonieusement, spirituellement unis, formant un tout indestructible et indivisible. Ceci nous parait suffisamment clair.
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A propos de la dite réconciliation en milieu Kimbanguiste, notamment des membres de la postérité Kimbangu, elle n’est valable aux yeux de l’Eternel que dans la mesure où il s’agit de « respecter Dieu en obéissant à ses ordres » (Ecclésiaste 12:13).
Les humains parlent souvent de forger la réconciliation entre les hommes, notamment en utilisant des approches socio - politiques contemporaines qui ne trouvent pas facilement la solution aux «équations» élaborées par Dieu. La solution à l’équation divine doit apporter la gloire à Dieu et non aux hommes: voilà la voie à suivre. Pour l’Eternel, il s’agit donc avant tout du respect et de l’obéissance vis à vis de Dieu ou de l’oint de Dieu: le domaine d’action est spirituel. « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi; et celui qui ne m’aide pas à rassembler, disperse. »( Matthieu 12: 30)

Le Patriarche Abraham, dans sa douleur extrême face à l’ordre de Dieu de sacrifier Isacc, avait choisi d’abord d’obéir au Père éternel. Abraham n’avait pas craint ce que diront sa femme Sarah et les membres de sa famille ou le peuple environnant. Abraham était convaincu qu’il fallait d’abord respecter Dieu en obéissant à son ordre de sacrifier Isacc. La suite de cette obéissance absolue d’Abraham fut la bénédiction accordée par Dieu à Abraham et à toute sa postérité.
Chez Dieu, il faut d’abord obéir. Comme Dieu est la justice suprême, l’amour absolu et la sagesse, « Il finit par rétablir chacun dans ses droits, selon ce qu’il aura accompli.» (Apocalypse 22: 12).
Dieu agit de manière discrétionnaire, comme Il le désire et non selon les volontés humaines, souvent déformées. Certains êtres humains pensent que l’ordre divin est critiquable et modifiable. Ceci est insensé et tout aussi fou que chercher à juger Dieu.

Chez Dieu, la majorité n’a aucun sens dans Son action. La fameuse formule démocratique à travers les urnes ne constitue pas une démarche céleste. A propos de la majorité, Dieu nous guide, en ces termes : « Ne vous laissez pas entraîner par une majorité à faire ce qui est mal; dans un procès, ne témoignez pas sous l’influence de la majorité, si elle cherche à fausser le cours de la justice. » (Exode 23: 2)

Dieu n’a ni majorité, ni minorité, ni Centristes, Il est Dieu Tout Puissant, omnipotent, omniprésent et omniscient. Dieu est Amour, Justice suprême, Perfection, Sagesse, Lumière infinie. C’est pourquoi le Père éternel exige l’obéissance absolue et la qualité (non la quantité) des membres de son Royaume. Abraham l’avait bien compris.
Le Seigneur Jésus Christ est venu nous démontrer concrètement le sens merveilleux de cette obéissance dans l’amour infini. Le sang versé par Christ permet aujourd’hui aux humains d’être sauvés et d’avoir accès à la vie éternelle. En discernant cette réalité absolue, le chemin à suivre devient lumineux.

Ainsi, ce qui nous reste à faire est de respecter la grandeur traditionnelle du « grand Baobab » et de s’inspirer de sa sagesse, d’être obéissants et prêts à suivre les instructions nécessaires reçues, afin de bénéficier du droit d’accès aux « wagons du train », déjà en marche, de gare en gare.
Attention aux retardataires!
Les contestataires des instructions reçues, des lois et règlements établis n’auront certainement pas de place dans ce train qui ne fait qu’avancer et qui ne déraillera pas, car la voie ferrée est déjà gardée par les éléments de l’armée céleste (Les Armaguedons), descendus expressément sur terre pour la Victoire finale.

Oh! Quelle immense malédiction pour ceux qui parlent contre le saint Esprit et le blasphèment ! En effet, le Christ avait averti: « l’homme qui dit une parole contre le Fils de l’homme sera pardonné; mais celui qui parle contre (aura insulté) le saint Esprit ne sera pardonné ni dans le temps présent, ni dans le temps à venir. » (Matthieu 12: 31-32 ; Luc 12 : 10).
Oh! Quel malheur pour les contestataires et les retardataires, quand il n’y aura plus de gare d’arrêt avant la dernière, et quand Dieu aura permis de bien discerner que
le conducteur unique de ce train vital est S.E. Simon Kimbangu Kiangani, et que c’est lui qui conduira le même train jusqu’à la gare finale, appelée Layisua.
« Cependant, personne ne sait quand arrivera ce jour et cette heure (de Layisua), pas même les anges dans les cieux, ni même le Fils; le Père seul le sait. (Matt.24: 36)


Rév. AKIELE Basile
Georgia, USA, avril 2005
(1)
(1) Ce texte a initialement été écrit à Nkamba Nouvelle Jérusalem, en avril 2004.

 
 
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