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Le 25 mai, C’est Noël
Article du Rév. MPASSI Joseph

Origine de la fête de Noël

Noël est l'une des plus importante fête du calendrier Chrétien, mais chose curieuse, ce mot n'apparaît nulle part dans la bible, ni même la célébration de la naissance de Jésus Christ, et aucun des disciples ayant vécu ou suivi Jésus n’en parle.
Noël vient du latin Natalis (dies). C'est (le jour) natal...et représentait l'anniversaire de la naissance du Sol Invictus (le Soleil Invaincu). Cette fête avait lieu le jour du solstice d'hiver: c'est en effet à partir de cette date que les jours se rallongent: le soleil renaît...

Donc Noël, est à l'origine la fête du soleil :
« Il existe plusieurs hypothèses sur l'origine du mot Noël. En voici deux :

Ce mot apparaît dans la langue française en 1175. Il vient de l'expression latine « dies natalis » (jour de naissance) employée le jour où les Chrétiens célèbrent la naissance du Christ.

Au fil des années, « natalis » s'est transformé, a évolué phonétiquement en « Nael ».
« Nael » est apparu pour la première fois dans un texte de 1120. L'évolution continue et, en 1175, on écrit pour la première fois « Noël ».

L'autre hypothèse laisse entendre que Noël viendrait de l'assemblage de 2 mots gaulois utilisés pour désigner la renaissance du soleil au solstice d'hiver : Noio:nouveau (en breton: neuez, en grec: neos)et hel:soleil (en breton: hed, en grec: hélios.) »

« Avant de fêter Noël, au I siècle avant JC, Rome célébrait le culte de Mithra, divinité perse de la lumière.
Le 25 décembre était alors le jour du solstice d'hiver, la naissance de la divinité Mithra le « soleil invaincu » où l'on sacrifiait un taureau en son honneur.
Cette date fut choisie pour contrer les fêtes païennes. En effet beaucoup de « dieux » démoniaques étaient célébrés ce jour du 25 Décembre.

Les saturnales

Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture. Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre et parfois jusqu’au jour de l'An romain.
Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.
Bacchus Dieu de l'homosexualité, de l'ivresse et la fête était également célébrée le 25 Décembre.

Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.

Toutes ces religions antérieures au Christianisme donnaient l'occasion de fêter le solstice d'hiver avec pour but de redonner courage et espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.
A l'origine, les Saturnales avaient lieu à l'occasion des semailles, mais cette tradition se perdit avec le temps. Cette célébration servit peu à peu à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d'orgies.

La fête chrétienne du 25 décembre

La fête de Noël n'existait pas au début du christianisme. C'est seulement à partir du II° siècle que l'église a cherché à déterminer dans l'année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles sont muets. L'absence de document établissant cette date de naissance permit de laisser le champ libre à l'Eglise pour choisir une date. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril ...
C'est vers 330 que l'empereur Constantin fixa la date au 25 décembre qui coïncide avec le solstice d'hiver pour contrer les fêtes païennes de la divinité Mithra et d’autres dieux démoniaques, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape Liberius (ou liberos) que la fête de la naissance du Christ fut instituée à Rome.

En 425, l'empereur Théodose codifia officiellement les cérémonies de la fête de Noël, ainsi Noël devint une fête exclusivement chrétienne.
Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire, et l'empereur Justinien, en 529, en fit un jour férié »

De ce qui précède, on peut dire et cela est aujourd’hui unanimement reconnu par les historiens que le 25 décembre est en soi une affaire de commodité catholique, imposé au monde.

Mais pourquoi le 25 Mai chez les kimbanguistes et non pas le 6 janvier comme chez les orthodoxes ?

A la lumière des écritures, nous apprenons que l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu, le 6ème mois chez Marie pour lui annoncer la bonne nouvelle : Luc 1 : 26-31. Or la corrélation entre le calendrier hébraïque et le calendrier grégorien, nous met le 6ème mois au mois de Septembre, l’année religieuse d’Israël s’ouvrant au printemps au mois de Nisan qui correspond au mois d’avril. Faire naître Jésus en Décembre, faisait de lui un enfant précoce, de plus le temps, l’hiver ne correspond nullement au descriptif lié à son lieu de naissance. En partant donc du 6ème mois, la naissance de Jésus tombe à pic neuf mois après au mois de Mai.

Alors pourquoi la controverse ?

Le problème ce n’est point la date de Noël elle-même, qui pose problème mais le fait d’avoir proclamé ce qu’ils savent et qu’ils ne veulent pas avouer au monde que Simon Kimbangu est le Saint Esprit et surtout que Papa Dialungana est le Christ.

Le dogmaticien Kimbanguiste Nguapitshi nous dit : « Il ne faut pas voir dans Dialungana, Jésus mais le Christ. » Et qu’il existe plusieurs christologies dans le monde. Et que selon la théologie du process, la christicité de Dialungana s’explique bien.

« Le kimbanguiste a vu le christianisme d’oppression laisser la place au christianisme révélé par le Saint esprit DK et l’homme qui unifie et regroupe dans tout ce qu’il fait pour le salut des croyants qui cherchent à le découvrir. Il est celui par qui Dieu agit non pas par contrainte, mais sur l’attrait et la persuasion. Il est la présence implicite de Jésus de Nazareth » .

Dans l’Apocalypse 3:12 on peut lire :
« Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau ».

C’est le Christ qui parle d’un nom nouveau lequel ? Il ne s’appellerait donc plus Jésus ? Mais comment ? La bible n’en dit mot.

Des éminents théologiens suisses qui ont étudié le kimbanguisme ont dit :« en étudiant le kimbanguisme, on a l’impression comme ci toute l’histoire du salut a été rejouée à Nkamba » ce qui laisse penser à une présence massive de Dieu »
Et d’autres visiteurs qui ont fréquenté l’église kimbanguiste, des théologiens qui ont travaillé en Afrique ou des membres du COE ont tous été unanimes dans leur première impression. L’église kimbanguiste nous rappelle l’église chrétienne primitive. Pourquoi, par ce qu’ils y ont trouvé des similitudes très forte avec la description qu’ils ont de l’église chrétienne primitive..

La foi des hommes ne s’est pas faite sans heurt. Entre ceux qui ont imposé par la force leur foi, et ceux qui ont utilisé les écritures à leurs guises, édulcorant l’évangile du Christ, personne n’a bougé pour dire quoi que ce soit.

« Les colons disaient, vous savez pourquoi nous avons tant persécuté Simon Kimbangu ? C’est parce que lorsque apparaît un prophète dans un pays, c’est la fin de toute chose, car ce peuple recevra des révélations ( Diangienda Kuntima, le 20/01/1991) »

Voici ce que l’on peut lire sur la constitution dogmatique des catholiques « Dei verbum » sur la révélation divine :
« Par la révélation divine, Dieu a voulu se manifester lui-même et communiquer les décrets éternels de sa volonté sur le salut des hommes, " afin de les faire participer aux biens divins, qui dépassera absolument ce que l'esprit humain peut en comprendre " Le saint Concile proclame que " Dieu, principe et fin de tout, peut être connu de façon certaine à partir des choses créées, par la lumière naturelle de la raison humaine " c'est à sa révélation, enseigne le Concile, qu'on doit " que ce qui, dans les choses divines, n'est pas par lui-même inaccessible à la raison humaine, puisse aussi, dans l'état présent du genre humain, être connu par tous facilement, avec une certitude inébranlable, sans aucun mélange d'erreur ".

Il a plu a Dieu, dans sa bonté et sa sagesse, de se révéler lui-même et de faire connaître le mystère de sa volonté: par le Christ, Verbe fait chair, les hommes ont, dans le Saint-Esprit, accès auprès du Père, et deviennent participants de la nature divine Ainsi par cette révélation, provenant de l'immensité de sa charité, Dieu, qui est invisible, s'adresse aux hommes comme à des amis, et converse avec eux pour les inviter à entrer en communion avec lui et les recevoir en cette communion. Cette économie de la révélation se fait par des actions et des paroles si étroitement liées entre elles, que les oeuvres accomplies par Dieu dans l'histoire du salut rendent évidentes et corroborent la doctrine et l'ensemble des choses signifiées par les paroles, et que les paroles proclament les oeuvres et font découvrir le mystère qui s'y trouve contenu. Mais la vérité profonde aussi bien sur Dieu que sur le salut de l'homme, c'est par cette révélation qu'elle resplendit à nos yeux dans le Christ, qui est à la fois le médiateur et la plénitude de la révélation tout entière ».

Est-ce par cette même révélation qu’ils ont arrêté Papa Simon Kimbangu ? Et avant lui condamner Kimpa Vita au bûcher ? Ou bien cette révélation ne fonctionne que pour les « nantis ». Les catholiques, les protestants congolais qui ont crié à l’hérésie, considèrent-ils Simon Kimbangu ou ses enfants au fus que comme des saints, ou Simon Kimbangu comme au fus que prophète, mais dans leurs églises ils évoquent en longueur de journée toute une multitude de saints. Ils diront que SK n’était pas catholique, et Kimpa Vita ? Elle a vu et révélé la même chose que Bernadette Soubirou de Lourdes, l’une est devenue sainte et l’autre perdu dans l’inexistant.

Le dernier pape du 20ième siècle qui venait de nous quitter, va être canonisé et élevé au rang de saint. Le pape Benoît XVI a signé l’acte d’ouverture des enquêtes pour recenser les miracles qui lui sont attribués 42 jours seulement après sa mort, et le monde entier applaudi. S’il ne fallait que l’avis du peuple présent le jour de ses funérailles, on l’élevait le jour même au rang de saint. On entendait la foule réclamée à haute voix et sur des banderoles « santu subito »
Simon Kimbangu ou ses enfants ont fait plus et continuent à agir jusqu’à ce jour, qui en parle. Des millions de congolais et d’angolais et bien d’autres de par le monde sont des témoignages vivants, mais qui les écoutent ?

Dieu se révèle à qui il veut. Et la bible dit c’est à leurs actes que vous les reconnaîtrez.
Que ce soit SK ou ses fils, ils n’ont jamais agi par eux même, et n’ont jamais rien demandé pour eux même. Leur discours immuables depuis 1921 concerne le salut de l’humanité.

La révélation de Dieu échappe par définition aux catégories du discours humain

La croyance à la bible et aux révélations qu’elle contient ainsi que celles apportées par ses messagers sous forme de songe, de cantique est une condition indispensable et déterminante de la foi et de la qualité de croyant.

On demande aujourd’hui de s’aliéner dans la vision catholique ou protestante de la foi, mais que nos différents théologiens retournent à l’école. Ils apprendront que la foi, telle qu’on veut nous l’imposer n’est que vision humaine. A quand date l’acceptation de la divinité du Christ, du dogme de la trinité, qu’il nous parle un peu de la querelle du Filioque. Des raisons du grand schisme d’orient de 1054 qui a séparé le catholicisme de l’orthodoxie.

Le kimbanguisme n’est pas la première doctrine chrétienne à avoir une doctrine christologique différente.

« Le monophysisme, doctrine christologique apparue au Ve siècle dans les écoles théologiques de l'empire byzantin, tente de résoudre les contradictions de la foi nicéenne concernant la nature du Christ. La doctrine chrétienne s'est construite à l'origine autour du symbole de Nicée, c'est-à-dire la reconnaissance de la consubstantialité du Père et du Fils, tout comme de la nature humaine du Christ. Les monophysites, en revanche, affirment que le Fils n'a qu'une seule nature et qu'elle est divine, cette dernière ayant absorbé sa nature humaine. Ils rejettent la nature humaine du Christ.

Cette doctrine a été condamnée comme hérétique lors du concile de Chalcédoine en 451. Selon ce concile, Jésus-Christ est à la fois vrai Dieu et vrai homme en « une seule personne et deux natures ». Malgré cela, le monophysisme constitue aujourd'hui trois églises indépendantes : l'église arménienne, l'église jacobite, l'église copte d'Égypte.
Même si Le kimbanguisme ne partage pas cette vision,

Où est le problème ?


Voici ce que l’on peut lire dans « De L’esprit des lois, 1748, Livre quinzième, Chapitre V » de Montesquieu :
« Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens ».

En effet, il est inconcevable que les Noirs qu'ils considèrent sans culture, sans civilisation, sans religion soient à la hauteur d’une spiritualité si profonde.

Depuis la nuit des temps l’homme noir est reclus dans le carcan de l’inexistant, de l’insignifiant, du résidu considéré tour à tour comme être inférieur (par la colonisation), comme meuble (par le code noir de Colbert), comme marchandise dans l’esclavage. Des théories économiques qui stipulent même que si l’Afrique (le continent noir) venait à disparaître, sa perte serait sans conséquence dans l’économie mondiale.

Le Noir a donc longtemps évolué sous cette chape qui le présente comme un sous homme, certains considèrent que son apport dans l’évolution de l’humanité est non significatif.
Cette chape fait que l’homme noir à du mal a accepté ce qui vient de lui-même. Même spirituellement il se considère comme non significatif. Est-ce la tare qui le faisait passé pour le maudit, ou descendant de Lucifer qui continue à l’empêcher de se valoriser ? De s’affirmer et d’apporter à l’humanité toute entière les éléments de sa foi ?
Est-il que le constat est là.

Et pourtant, Dieu seul sait ce que le noir a apporté dans le monde. De multiples inventions passées au monde sous le label des maîtres, les mathématiques, le travail du métal, la mécanisation de l’agriculture. Parce que l’histoire a été falsifiée, l’homme noir relève toujours de l’invisible. Mais les temps changent.

En avril 2001, La BBC lançait un pavé dans la mare, dans un documentaire intitulé Son of the God, dans lequel, on pouvait voir le visage reconstitué d’un homme qui a vécu en Israël aux premier siècle, il disait clairement que Jésus ressemblait aux hommes aux traits grossiers selon la reconstitution faciale faite de ce crâne. Il n’a rien à voir avec l’image qu’ont donné de lui les peintres italiens de la renaissance, encore une falsification de l’histoire. Mais le tollé a été tel que le professeur Richard Neave a été combattu de toute part. Il a appris à ses dépens qu’on ne touche pas impunément à quelque chose passé dans la conscience humaine comme vraie, acquise même si cela s’avère faux, on cherchera plutôt à la valider qui a ce que le vrai devienne faux.
Le Kimbanguiste est suffisamment majeur pour affirmer haut et fort sa foi.

Rév. MPASSI Joseph
Guyanne, France, mai 2005


 
 
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