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Papa Diangienda Kuntima l’Educateur multidimensionnel
1. Introduction
Quand un chrétien Kimbanguiste, digne de foi, pense profondément
et avec beaucoup d’amour à Papa Diangienda Kuntima,
il peut subitement être envahi par une énergie
positive intense, capable de « changer ses pleurs en joie
». (Ps 126) Papa Diangienda
Kuntima, le fils cadet de Papa Simon Kimbangu, né le
22 mars 1918 à Nkamba Jérusalem, fut une personnalité
multidimensionnelle, transcendante comme le furent son père
et ses deux frères aînés. De son vivant,
il est demeuré très énigmatique pour
ses contemporains et le commun des mortels. Immensément
affectif et d’une générosité divine,
Papa Diangienda Kuntima se considérait comme un simple
serviteur de Dieu: infatigable travailleur, il était
le rassembleur, l’organisateur, le bâtisseur,
le professeur bien aimé, le père spirituel toujours
disponible.
Le rassemblement des fidèles était l’une
des priorités de sa mission, durant la seconde étape
du Kimbanguisme. Pour ce faire, il utilisait souvent la parabole
de la mauvaise herbe.(Matt.13: 24-30) A ce propos, Papa Diangienda
Kuntima disait souvent qu’il est venu pour rassembler,
réunir et non pour choisir. Quand il avait commencé
son travail pastoral dans le Bas-Congo, puis dans l’ensemble
du pays et au Congo Brazzaville, de village en village, les
fidèles enthousiasmés dans leur foi étalaient
toujours devant lui des pagnes, des tissus par terre afin que
le chef spirituel ne marche pas sur la terre ferme. Après
avoir fini son travail de rassemblement et d’unification
des fidèles, Papa Diangienda Kuntima déclara :
« J’ai eu mon Diplôme. »
Pour compléter la parabole de la mauvaise herbe, c’est
à dire « jeter les filets à l’eau
pour pêcher en triant les poissons,» l’Accomplisseur
Dialungana prit le relais en 1992 et procéda alors au
lancement du redoutable triage spirituel, en cours. Pour terminer
ce processus, Papa Simon Kimbangu Kiangani a été
oint pour tout conclure. Ainsi, Papa Simon Kimbangu, l’envoyé
spécial, libéra son peuple, Papa Diangienda Kuntima
a rassemblé et réuni les populations éparpillées,
Papa Dialungana Kiangani fit démarrer le triage spirituel
et accomplit certaines prophéties, Papa Simon Kimbangu
Kiangani fut choisi, pour conclure le reste du programme. A
ce sujet, S.E. Simon Kimbangu Kiangani ne cesse d’exiger
la construction préalable de la Nouvelle Jérusalem
afin qu’il nous accorde la paix. La Nouvelle Jérusalem
sera toujours construite et la bénédiction divine
conséquente sera accordée à chacun selon
ce qu’il aura fait.
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Papa Diangienda Kuntima était très disponible.
Il avait autorisé à toute personne, Kimbanguiste
ou non, de le contacter pour tout problème, n’importe
quand, même s’il est à table en train de
manger ou dans ses appartements privés. Il est vrai certains
fidèles en abusaient et cela ne dérangeait point
Papa Diangienda Kuntima. Les Kimbanguistes ignorent jusqu’aujourd’hui
à quel moment Papa Diangienda Kuntima dormait réellement.
Beaucoup pensent même, qu’il ne dormait certainement
pas.
Incroyable! N’est ce pas ? Mais, ce que l’homme
ne peut pas faire, Dieu le peut.
Au cours de la première étape
historique du Kimbanguisme (1921-1959), avant de nous quitter
physiquement, Papa Simon Kimbangu, Envoyé spécial
du Christ et fondateur du Kimbanguisme, nous laissa la Bible,
en disant: « Je vous laisse la Bible, lisez-la constamment
et vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin. »
Durant la deuxième étape historique du Kimbanguisme
(1959-2001), Papa Diangienda Kuntima, grand organisateur et
premier Chef spirituel et Représentant légal
de l’église Kimbanguiste, nous laissa en 1992
la clé du salut: « Bolingo, Mibeko, Misala, »
c’est à dire le principe Kimbanguiste «
d’amour de Dieu et du prochain, du respect pratique
des Commandements de Dieu et du travail bien fait.»
Le Kimbanguisme - ensemble des enseignements
bibliques et de l’action évangélique de
Simon Kimbangu- continue de révéler à
l’humanité les trésors de Dieu. La merveille
du Kimbanguisme est que certains acteurs clés de son
histoire sont encore vivants; On peut les rencontrer au moment
où nous écrivons ces lignes. Il faut donc véritablement
en profiter pour en savoir plus.
Au cours de son action évangélique,
Papa Diangienda Kuntima avait révélé
aux Fidèles Kimbanguistes plusieurs secrets et mystères,
utilisait plusieurs paraboles et même des animaux pour
éduquer son peuple. Il pratiquait avec excellence la
méthode extra-scientifique que l’auteur de ces
lignes appelle « la dimension spirituelle de la connaissance
universelle, » c’est à dire l’utilisation
des valeurs divines, dans la foi et l’inspiration profonde
pour connaître le monde. Cette méthode, pratiquée
par une personne bien préparée dans la foi en
Dieu donne des résultats extraordinaires: en effet,
ces résultats donnent l’impression que Dieu verse
mystérieusement dans votre tête beaucoup de connaissances
que vous pouvez noter, dessiner, chanter ou stocker dans la
mémoire pour un temps déterminé.
A notre avis, dans le futur, « la dimension
spirituelle de la connaissance universelle » guidera
aisément les savants à inventer et perfectionner
les technologies et la recherche fondamentale (dans le cadre
de la Prophétie des trois quarts d’inventions
futures, révélée par Papa Simon Kimbangu).
A ce jour, le cas précis et connu de Papa David Wabeladio
Payi et l’invention Mandombe, inspirée de Papa
Simon Kimbangu, constitue en soi une démonstration
convaincante de la dimension spirituelle du développement
ou de la connaissance universelle. « L’invention
inspirée Mandombe » est incontestablement une
grande merveille Kimbanguiste. Mais, ce n’est que le
début de la Prophétie!
Pour éduquer son peuple en utilisant
ses attributs divins, Papa Diangienda Kuntima allait même
au-delà de cette méthode extra-scientifique, dépassant
ainsi les étapes des experts, des génies, des
savants, pour devenir transcendant et faire voir le mystère
aux fidèles, face à face. Ce thème passionnant
est développé par l’auteur de ces lignes
dans l’un de ses écrits. Nous ne traiterons ici
que de quelques exemples d’application de « l’approche
Diangiendiste » d’éducation de son peuple
et de l’humanité tout entière.
2. Papa Diangienda Kuntima, le Révélateur
des Secrets célestes
(Pour démontrer l’importance
de l’obéissance à Dieu et les conséquences
de l’orgueil et de la lutte au pouvoir)
Selon les révélations de Papa Diangienda Kuntima,
« dans le Royaume céleste, Lucifer était
le chef des Anges. Il avait des contacts directs avec Dieu.
Un jour, il alla auprès de Dieu pour lui poser un problème.
Dieu recommanda à Lucifer d’aller voir Dieu, le
fils. Lucifer en fut étonné car il croyait être
le second après Dieu le Père. Néanmoins,
en dépit du grincement de dents et critiques diverses,
Lucifer se résigna à accepter. Après tout,
c’est quand même le fils de Dieu! Un certain temps
après, Lucifer revint chez Dieu le Père pour diligenter
un autre problème. Dieu le Père le renvoya chez
Dieu le Fils. Lucifer s’y présenta. Mais, Dieu
le Fils annonçait, cette fois-ci à Lucifer, d’aller
rencontrer Dieu le Saint Esprit afin que la solution soit trouvée.
Lucifer explosa de colère.
Il ne comprenait plus rien. Non seulement, il n’occupait
plus la deuxième place après Dieu le Père,
à cause de son Fils, mais il devait se considérer
maintenant après Dieu le Saint Esprit, à la
quatrième place. Pas question! Trop c’est trop!
Lucifer refusa catégoriquement d’aller rencontrer
le Saint Esprit et revint auprès de son groupe d’anges.
Lucifer et quelques anges, remplis d’orgueil créèrent
une majorité, un groupe de pression pour réclamer
un meilleur positionnement auprès de Dieu le Père.
C’est ainsi que le Statut des hiérarchies célestes,
fixées dès le commencement, fut révélé
au ciel: la Sainte Trinité d’abord, les anges
ensuite.
Lucifer et son groupe n’acceptèrent point les
conclusions de Dieu. Un groupe d’anges neutres vit également
le jour au ciel, ni à gauche, ni à droite, mais
au centre. Alors, ordre fut donné par Dieu de chasser
le groupe majoritaire de rebelles (les anges neutres y compris)
hors du royaume céleste. Ils furent jetés sur
terre où Lucifer (devenu Satan) jura alors de mener
une guerre sans merci à Dieu, son créateur ».
Commentaire :
Comme on peut le constater, Lucifer, rempli
d’orgueil et d’arrogance n’a pas obéi
à l’ordre de son Chef. En plus, il a utilisé
l’intrigue, le mensonge, la calomnie pour se forger
un groupe majoritaire d’anges afin d’être
en position de force et détourner l’ordre divin,
établi dès le commencement. Lucifer souhaitait,
à coup de “marketing fracassant,” que son
groupe de supporters le vote et le porte au pouvoir, au poste
de son choix auprès de Dieu.
L’approche particulière de Lucifer constitue,
à nos jours la pensée spirituelle d’obédience
luciférienne. Les autres anges constitués en
neutres voulaient être des arbitres au milieu, pouvant
dire à Lucifer qu’il a un peu tort ici et un
peu raison par-là. A Dieu le Père, les arbitres
neutres diront qu’Il a un peu tort ici et un peu raison
par-là. Chez Dieu, les choses ne se passent pas de
cette manière. Pour Dieu, les neutres sont hésitants,
indécis, ne croient pas et sont du côté
de ses adversaires, au moment du jugement définitif.
C’est pourquoi, les anges neutres ont été
eux aussi chassés du royaume céleste, en même
temps que Lucifer et son groupe direct.
La pensée centriste n’est, de ce point de vue,
pas une logique divine. Elle est humaine. Le “centrisme”
constitue, à nos jours, une démarche humaine
devant servir de transition vers la position sociale dite
« de la balance, du consensus pour la paix et la concorde
entre les hommes. » Mais, pour Dieu, il y a des «
chauds » et des « froids », les personnes
« tièdes » hésitent et ne croient
pas profondément.
Par ailleurs, l’approche de gouvernance
divine n’est ni au bout des urnes, ni au bout du fusil.
L’approche divine est parfaite car Dieu est la perfection
elle-même.
Ainsi, ce qui compte le plus chez l’Eternel ce n’est
ni la beauté physique des humains ni leurs filiations
consanguines. Ce qui compte le plus chez l’Eternel est
l’Esprit de Dieu (la lumière divine) placé
dans le corps qui est appelé à être propre,
obéissant et saint. Par conséquent, tout tapage
assourdissant autour de la consanguinité ou de la filiation
familiale ne préoccupe pas tant l’Eternel, car
Il sait qui est qui, même né ici ou là.
Si la filiation familiale et la consanguinité étaient
la seule clé absolue du pouvoir divin, Caien serait
un véritable saint, Absalom, fils du roi David serait
un héros biblique, Judas Iscariote aurait un évangile
dans le nouveau Testament.
Tout pouvoir venant de Dieu, l’idéal serait de
laisser l’Eternel faire lui-même le choix de ses
élus qu’il révèlerait suivant son
programme. Malheureusement dans la pratique, les “pots
veulent toujours faire marcher le potier”, et ce dernier,
plein d’amour laisse faire les choses, sachant d’avance
le moment où les pots vont se casser. C’est à
la casse, que les pots commencent à tirer la leçon
de l’orgueil et à comprendre l’erreur,
déjà fatale. Trop tard!
Les positionnements démocratiques sont incomplets et
imparfaits aux yeux de l’Eternel.
La démocratie est une fabrication basée sur
des considérations humaines. Ce n’est pas un
concept divin. La volonté divine est impérative
et se concrétise, qu’on le veuille ou non. Dieu
fait ce qu’il veut, comme il veut car lui seul connaît
la finalité des phénomènes. Que sa volonté
soit faite ! Dieu est la sagesse, le commencement et la fin,
le créateur de l’univers, de tout. Il est le
potier et nous, anges y compris, sommes de simples pots. Il
est inimaginable qu’un tas de pots, fussent -ils bien
travaillés, puissent décider de choisir par
vote leur potier ou l’adjoint au potier.
La démarche démocratique est différente
de la logique divine. Le vote est humain et n’est pas
une valeur divine absolue, car il est hasardeux, imparfait,
incomplet et souvent discutable, porteur de troubles, de haine
et de discorde. Suivant le degré d’intrigues
malignes, de marketing politique coûteux, entaché
parfois de calomnies, de mensonges grossiers et de “coups
bas”, la démarche démocratique peut amener
au pouvoir un corrompu, un tyran criminel, un guerrier incompétent
dans la gestion des peuples.
Par contre, ce que Dieu veut (sans campagne, ni vote) est
magnifique, forcément merveilleux: Nous pouvons être
d’accord là dessus, il n’y a pas débat.
Ce que les hommes exigent, souvent aveuglément à
Dieu, parfois sous une pression imprudente, peut constituer
un véritable piège pour eux-mêmes. Pour
Dieu le temps passe vite, et Il laisse à l’homme
rebelle le temps nécessaire pour constater l’impasse
ou se “casser le nez” afin de tirer lui-même
la leçon appropriée.
Ce qui s’est passé au ciel
avec Lucifer est une démarche imparfaite, conduisant
à des résultats hasardeux, probabilistes. Or la
logique divine est parfaite, ne connaît point de hasard,
point de probabilités, point de “fourchette d’erreurs”.
Quiconque se soumet et reconnaît l’autorité
de Dieu peut acquérir la sagesse qui le placera forcément
sur le chemin conduisant à la perfection.
3. L’Education permanente multidimensionnelle
(Dans le contexte de la Prophétie
de crise au sein de l’EJCSK)
Avant de quitter ce monde Papa Diangienda Kuntima nous
avait averti : « Je viendrai chercher celui qui divisera
mes enfants, mes fidèles ».
Après le départ physique de Papa Diangienda Kuntima
de ce monde, le mercredi 8 juillet 1992 à Genève
en Suisse, nous avions l’habitude d’écouter,
de 1993 à 2000, dans les temples Kimbanguistes, des témoignages
poignants sur les derniers avertissements de notre guide, notamment
le suivant: « Celui qui divisera mes enfants, mes fidèles,
me trouvera sur son chemin. Je viendrai le chercher. »
Quand les fidèles Kimbanguistes écoutaient ces
témoignages, certains d’entre eux pleuraient et
par la suite se posaient aussi la question suivante: Qui pourrait
bien venir diviser les enfants de Papa Simon Kimbangu ? En ces
temps, cette éventualité de la division était
une simple chimère aux yeux des Kimbanguistes non avertis.
Le moment n’était pas encore arrivé.
Mais, en 2002, le tourbillon de la division
n’avait pas tardé à jeter de la poussière,
même sur des passants, dans la rue. Pourtant, Papa Diangienda
Kuntima savait la suite des évènements. Il savait
qu’il y aura un tourbillon et quelques dégâts
physiques, mais malheur à celui ou ceux par lequel
(lesquels) ces dégâts se produiraient. A propos
des dégâts, Papa Diangienda avait déclaré:
« Je ne voudrais pas voir avec mes yeux ce qui va arriver
». (Archives Kimbanguistes)
En effet, les trois vénérables
Mvualas avaient successivement dévoilé ce qui
arriverait dans l’église, sous la forme que nous
appelons « la Prophétie de crise au sein de l’EJCSK.»
Cette prophétie, déclenchée dès
août 2001, amplifiée par des «catalyseurs
fortement caustiques» et dont nous vivons les moments
de la fin, fut annoncée par les trois fils de Papa
Simon Kimbangu, plusieurs années auparavant, de la
manière suivante :
Papa Diangienda Kuntima
Joseph :
( Propos tenus au Centre d’accueil
Kimbanguiste Kasa-Vubu, à Kinshasa après
l’inauguration du temple de Nkamba Jérusalem,
le 6 avril 1981)
« Satan a envoyé
une horde de jeunes sorciers pour m’empêcher
d’inaugurer le temple de Nkamba Nouvelle Jérusalem
qui signifiait pour eux le déclenchement du
processus de l’emprisonnement de Satan pendant
mille ans. Face à mon refus, Satan et ses anges
ont promis de prendre la tête de l’église,
des chorales, mouvements et associations, de perturber
mes belles- familles et même par ce canal, si
possible, infiltrer ma famille ».
Papa Kisolokele Lukelo
Charles :
(Déclaration faite à
Maman Pauline Nsalulu Kisolokele, en 1991 à
l’hôpital de Louvain, en Belgique)
« La seule chose qui
m’effraie après notre départ de
ce monde, c’est la souffrance que vont endurer
nos enfants. Mais ce qui m’encourage, c’est
le fait que Dieu va profiter de cette même occasion
pour sévir contre les méchants et fera
triompher nos enfants qui ne seront pas divisés
malgré les tentatives sataniques ».
Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon :
« D’habitude
l’ennemi reste dehors, mais à partir
de maintenant, sachez qu’il est bien dedans
et dehors».
(Déclaration faite
en 1999)
« Ce qui était à droite est
allé à gauche et ce qui était
à gauche est allé à droite
»
( Déclaration faite
en janvier 2000).
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En essayant de comprendre cette Prophétie de crise au
sein de l’EJCSK, nous pourrions dire que Satan fut assurément
furieux car le Temple de Nkamba Jérusalem fut inauguré,
ce qui allait précipiter son emprisonnement pour mille
ans. En conséquence, le malin se serait donc organisé
pour s’introduire partout où il le pouvait, au
sein des institutions de l’église, et notamment
pour perturber les belles-familles des trois Mvualas, infiltrer
la postérité Kimbangu.
Alors tous les enfants de Papa Simon Kimbangu (nés par
l’esprit et par la chair) vont endurer des souffrances
et des tribulations, mais Dieu les fera triompher à la
fin. Cependant durant les tribulations causées par l’ennemi,
désormais infiltré à l’intérieur
et à l’extérieur de la maison, la désolation
et les divisions spectaculaires vont accélérer
le triage spirituel, en cours.
Le chambardement et les divisions parmi les
fidèles Kimbanguistes ont été donc une
étape nécessaire du triage spirituel. Ce triage
spirituel de Dieu se poursuivra pour décanter toute
la situation dans le monde et apporter une paix définitive
aux enfants de Dieu. Au temps de Noé, tout le monde
avait péri sous les eaux, sauf huit membres de la famille
obéissante de Noé.
Au temps des Juifs, Dieu avait envoyé sur terre son
propre fils pour mourir sur la croix, afin de sauver le monde
du péché. Qu’en serait-il durant le millénaire
du saint Esprit ?
Au vu du constat actuel
des divisions parmi les enfants de Papa Simon Kimbangu, eu
égard à l’avertissement solennel (précité)
de Papa Diangienda Kuntima en juillet 1992, quelles seront
alors les personnes que Papa Diangienda Kuntima viendra chercher
pour les enlever de ce monde ? Qui sera enlevé de ce
monde et qui ne le sera pas ? C’est une question d’actualité
qui fait peur. Les vrais catalyseurs de « la crise Kimbanguiste
» sont bien connus par Papa Diangienda Kuntima ou par
S.E. Simon Kimbangu Kiangani, l’oint de Dieu.
Nous sommes aussi persuadés que durant la « crise
Kimbanguiste prédite », certains fautifs fossoyeurs
ont dû déjà rencontrer sur leur chemin
Papa Diangienda Kuntima, sous une forme ou sous une autre.
Mais, de quelle manière Papa Diangienda Kuntima viendra
- t - il chercher les diviseurs fossoyeurs? Viendra-t-il les
chercher à travers la mort ou par un retrait instantané
de la lumière spirituelle qui leur aurait été
accordée auparavant ?
Nous n’en savons rien, car la patience et l’amour
de Dieu n’ont pas de commune mesure et, sont hors de
portée de l’entendement humain.
Cependant, la parole divine
ne peut pas passer sans avoir réalisé ce dont
pourquoi elle a été annoncée.
L’acte humain qu’il faut
éviter à tout prix est le péché
éternel qui conduit à la mort spirituelle. Ceux
qui parlent mal ou insultent le saint Esprit sont vidés
de la lumière divine, deviennent de véritables
fantômes devant Dieu; leur connexion avec Dieu disparaît.
Certains de ces fantômes vivants peuvent constater personnellement
la triste disparition de la connexion avec Dieu: cela devient
leur grand secret. Ils n’en parlent à personne.
Alors, envahies par l’abondante obscurité, ces
personnes obscures n’hésitent plus à conduire
des innocents vers la perdition et la mort. Ainsi, plusieurs
personnes perdent leur vie et leur vitalité spirituelles:
Ceci nous rappelle ce que disait l’écrivain pessimiste
français, Nicolas de Chamfort: « il y a des crimes
bien habillés comme il y a des criminels très
bien vêtus.»
L’emprisonnement de Satan pour mille
ans signifie aussi la prison millénaire des individus
obscurs possédant des attributs sataniques.
« Si quelqu’un voit son frère commettre un
péché qui ne mène pas à la mort,
il faut qu’il prie et Dieu donnera la vie à ce
frère. Ceci est valable pour ceux dont les péchés
ne mènent pas à la mort. Mais il y a un péché
qui mène à la mort, et je ne demande pas de prier
pour un tel péché. » ( 1 Jean 5:16)
4. L’histoire rocambolesque
de l’oiseau qui discerne
(Leçon d’unité
et de concorde sur les lieux éclairés par la lumière
divine)
La profondeur des enseignements de Papa Diangienda Kuntima trouve
aussi une justification dans son nom: Diangienda Kuntima signifie
littéralement: « quelque chose m’est allé
droit au cœur »
Papa Diangienda Kuntima avait l’habitude d’éduquer
en profondeur son peuple à travers les animaux. Cette
forme d’éducation touchait la profondeur même
des cœurs des fidèles. Tout Kimbanguiste se souvient
de ses qualités exceptionnelles d’agriculteur et
d’éleveur: Papa Diangienda Kuntima aimait cultiver
des produits agricoles dans les grands champs à Kundzulu
et au Plateau Bateke, aimait faire l’élevage de
poissons, de volaille, de moutons, de bœufs, etc.
Pour forger l’unité, l’entente
et la concorde entre les humains, il rassembla des animaux
de différentes espèces au Centre d’accueil
Kimbanguiste Kasa-Vubu, et les nourrissait ensemble, à
partir d’un même plat. Ce fut étonnant
de voir le paon, le mouton, le poulet, la biche, etc, manger
tranquillement ensemble, sans se quereller.(Esaie 11: 6-8)
Les lieux de leurs retrouvailles amicales étant illuminés
par la lumière divine, il ne pouvait pas y avoir des
bagarres. Aujourd’hui, parmi tous ces animaux domestiqués
par Papa Diangienda Kuntima au Centre Kimbanguiste Kasa-Vubu,
nous pouvons encore voir le célèbre paon et
admirer sa marche fière et posée.
En décembre 2002, pendant que S.E.
Simon Kimbangu Kiangani et une suite de plus de 400 fidèles
étaient en mission pastorale au Congo Brazzaville,
un frère Kimbanguiste décida de défoncer
la porte des appartements du Chef spirituel à la résidence
Shenouda, à Kinshasa. Le Chef spirituel en mission,
immédiatement averti par téléphone, laissa
faire. Ce frère Kimbanguiste (dont nous taisons résolument
le nom car nul n’est infaillible; notre point focal
ici concerne essentiellement l’oiseau, comme instrument
didactique performant) récupéra les biens et
archives privés ainsi que le paon, laissés par
Papa Diangienda Kuntima, puis emporta le tout en voiture,
à la « nouvelle résidence Monkoto »,
au quartier Ngiri-ngiri, à Kinshasa.
C’est ici que commence la leçon
magistrale de l’oiseau de Papa Diangienda Kuntima.
Le paon, habitué à vivre en paix et dans la
concorde parmi les humains au centre Kimbanguiste Kasa-Vubu,
se mit à protester bruyamment à Monkoto, comme
une véritable personne humaine. En effet, dès
son arrivée à la nouvelle demeure éphémère,
le paon qui d’habitude est courtois et patient, déterra
en vitesse la hache de guerre et leva tous les boucliers de
combat. Toute la nuit durant, le gallinacé, le bel
oiseau d’éducation des peuples, au lieu de faire
la fière parade avec sa queue en éventail, devint
brusquement méconnaissable, braillait avec bruit dans
toute la parcelle et le quartier Ngiri-ngiri de Kinshasa.
Ceux qui connaissent ce paon savent que son cri strident va
très loin, à la vitesse du son ( 340 m/s, dans
l’air).
Le paon criaillait fortement, avec son long
bec dur, il cognait tout sur son passage autour de la résidence,
portes, fenêtres, voitures, chaises, etc, en faisant
énormément de vacarme au milieu de la nuit sur
la ville. Les habitants du quartier Ngiri-ngiri étaient
scandalisés, perturbés par l’insomnie
causée par un bruit infernal inédit. Les habitants
de la résidence Monkoto, probablement très embarrassés,
gênés et troublés dans leurs consciences
se posaient des questions, inconnues. Toutefois, d’éventuelles
pensées criminelles pour faire disparaître le
paon ( ! ) afin d’éviter l’extrême
embarras public, devaient être rejetées car susceptibles
de provoquer, en conséquence une terrible malédiction.
Que faire ? Alors, après maintes réflexions,
décision fut prise d’expulser cet oiseau hors
de Monkoto. Mais, il fallait encore réussir à
attraper l’oiseau, menaçant et très en
colère! Ce fut bon gré mal gré, cahin-caha,
chose faite dans la nuit profonde, aux environs de trois ou
quatre heures du matin.
Ainsi, après avoir donné une
grande leçon d’éducation spirituelle,
le paon fut mis à nouveau en voiture, et le voyage
retour eut comme destination finale le Centre Kimbanguiste
Kasa-Vubu, où l’oiseau fut lancé par-
dessus bord, à l’intérieur du site. Alors,
le superbe oiseau reprit brusquement toutes ses couleurs vives,
sa quiétude d’antan et plana majestueusement
comme il ne le fit jamais, pour atterrir en douceur à
la résidence Shenouda, où il continue sa vie
paisible, en mission codée.
Le paon rejeta donc catégoriquement toutes formes de
vie à Monkoto et, revenu au Centre Kimbanguiste Kasa-Vubu,
l’oiseau reprit sa vie normale jusqu’alors. Pourquoi
l’oiseau de Papa Diangienda Kuntima n’a-t-il pas
voulu, lui aussi, habiter la « nouvelle résidence
Monkoto»? Les Kimbanguistes savent bien que Papa Diangienda
Kuntima n’avait pas souhaité quitter sa première
maison de Monkoto qu’il qualifiait de plus belle résidence
au monde et que les humains ordinaires voyaient physiquement
comme une vieille maison. Les Kimbanguistes avaient fini par
casser la plus belle (la première) résidence
de Papa Diangienda Kuntima et ont construit à cette
place l’actuelle « nouvelle résidence Monkoto.
»
Mais, Papa Diangienda Kuntima refusa d’habiter
cette « nouvelle résidence Monkoto », et
préféra alors vivre à la résidence
Shenouda, au Centre Kimbanguiste Kasa-Vubu, ce jusqu’au
moment de quitter ce monde. L’oiseau avait donc imité,
répété le refus de son maître. Mais,
pourquoi ? Quelle leçon tirer ? Le lecteur peut en tirer,
s’il le désire ou se contenter de méditer
sur le grand vacarme nocturne, causé par les boucliers
de guerre de l’oiseau qui discerne.
Le paon laissé par Papa Diangienda Kuntima, au Centre
Kimbanguiste Kasa-Vubu est un réel instrument didactique
pour l’éducation des humains. En effet, si un simple
oiseau est capable de recevoir de Dieu et d’utiliser le
don de discerner le lieu où il peut vivre dans la paix
divine, « à combien plus forte raison, donc, notre
Père qui est dans les cieux donnera - t - il de bonnes
choses à ceux qui les lui demandent! »(Matt.7:
11).
Etant créés à l’image et à
la ressemblance de Dieu, les humains doivent être capables
de prouver qu’ils sont supérieurs aux oiseaux et
méritent alors d’être gestionnaires en chef
de « tout ce que Dieu a créé: moutons, chèvres,
bœufs, bêtes sauvages, oiseaux, poissons et tout
ce qui suit les pistes des mers. » (Ps.8: 6-9).
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5. Papa Diangienda Kuntima, l’éducateur
des hommes de science
L’église Kimbanguiste n’est pas l’ennemi
de la science, au contraire. Pour les Kimbanguistes, la science
est un don divin qui doit servir l’homme suivant les normes
morales appropriées. Papa Simon Kimbangu, lui-même
avait annoncé une grande prophétie sur les trois
quarts d’inventions scientifiques, techniques et technologiques
à réaliser dans le future par la race noire. Papa
Diangienda Kuntima encourageait le développement de la
recherche scientifique (l’Histoire du Kimbanguisme, p.9).
Exemples: En 1989, Papa Diangienda Kuntima avait autorisé
l’organisation et la tenue d’une conférence
internationale sur la physique nucléaire au Centre Kimbanguiste
de Conférences de Kinshasa; Son Directeur de cabinet,
le Rév. Bena Nsilu continuait à perfectionner
ses études en physique nucléaire, en parallèle
avec ses fonctions auprès de Son Eminence Diangienda
Kuntima.
Cependant, il est hors de question d’encourager
des méthodes scientifiques bâtardes qui créent
la rupture de l’homme avec Dieu, à travers la
perversion et la crise des consciences: Négation de
Dieu, manipulations génétiques inappropriées,
clonage humain, immoralité extrême, homosexualité,
tripotages de virus capables de répandre des pandémies
dévastatrices, tolérance de la violence criminelle
dans le monde, etc. Ces abus de la science ont créé
aujourd’hui une réelle pauvreté spirituelle
à l’occident. Le nouveau pape Benoît XVI,
dans son adresse inaugurale du 24 avril 2005, a fini par qualifier
cette misère spirituelle de l’occident de «
désert de l’obscurité de Dieu, du vide
des âmes sans aucune conscience de leur dignité,
ni du chemin de l’homme. »
Ainsi, pour rappeler à l’ordre
les scientifiques et leur signifier que la science est un
don de Dieu, il avait plu à Papa Diangienda Kuntima
de donner quelques leçons académiques supérieures
et inoubliables, sur terre à un homme de science congolais
et dans le cosmos, sur la lune, aux astronautes américains
d’Appolo11.
La leçon sur les dons spirituels de
Dieu:
Selon des témoignages directement recueillis par l’auteur
de ces lignes auprès du Prof. Léon Robert Iyefa
Aduma, « Papa Diangienda Kuntima avait mis à
rude épreuve la logique cartésienne de la science.
En effet, suite aux convictions scientifiques exprimées
par le Prof. Iyefa, des dons de vision directe et d’audition
lui furent accordés en test par Papa Diangienda Kuntima.
Le Professeur d’université put alors voir en
permanence la dimension spirituelle, invisible au commun des
mortels; Il put aussi écouter et comprendre le langage
des animaux, notamment des poulets et des oiseaux sauvages.
Papa Iyefa découvrit ainsi d’autres canaux merveilleux
et puissants de la connaissance universelle. Mais, il fut
vite fatigué de voir chacun ou chaque chose, tel que
cela existe réellement. Tous les membres de sa famille,
ses amis et connaissances étaient vus «totalement»,
physiquement et spirituellement: ce qui était simple
le fut et ce qui était complexe se voyait dans sa complexité.
Ce fut incroyable, mais non démontrable par la méthode
scientifique, apprise à l’école. Ce fut
aussi harassant et souvent triste, selon Prof. Iyefa, de connaître
trop de secrets embarrassants, étonnants, cachés
aux autres personnes. La tête semblait exploser de choses
terribles, souvent inexplicables!
Ne pouvant plus supporter cet état des choses, le Professeur
alla déclarer forfait chez Son Eminence Diangienda
Kuntima, en l’implorant d’enlever rapidement les
dons spirituels de vision et d’audition. Papa Diangienda
Kuntima, comprenant la sincérité de la demande
du Professeur, retira les dons spirituels en question, mais
confia au prof. Iyefa une mission spirituelle qu’il
conduit jusqu’alors ». Notons que Prof. Iyefa
est Docteur d’état en sciences de l’Education,
Docteur de 3è cycle en histoire des religions (Sorbonne),
licencié en Théologie (Bruxelles), Président
du Conseil d’administration de l’Université
Simon Kimbangu.
Quelle est cette Personne sur terre qui peut accorder et retirer
à sa guise des dons spirituels divins aux humains ?
Selon les écrits bibliques, le gestionnaire en chef
des dons spirituels divins est le saint Esprit (1 Corinth.
12: 4-11; Galates 5: 22-23). Papa Diangienda Kuntima est Papa
Simon Kimbangu (l’Esprit de vérité), selon
la prophétie de 1910 de ce dernier.
La leçon sur la lune, dans le Cosmos:
Selon des témoignages bien connus, les astronautes
américains d’Apollo 11 avaient rencontré
Papa Diangienda Kuntima sur la lune. Les astronautes furent
extrêmement surpris et Papa Diangienda Kuntima se laissa
filmer sur la lune par les astronautes américains.
Revenus sur terre avec les clichés et l’information
gardée secrète, les astronautes américains
ont circulé sur la planète. Ils voulaient connaître
dans quel pays vivrait la personne, vue sur la lune. Les investigations
les conduisirent à Kinshasa, en RDC (Zaïre à
l’époque.)
En écrivant ces lignes, l’auteur
observe la photo de cette rencontre de Kinshasa: sur cette
photo des médias, le feu Président Mobutu, en
tenue militaire, entouré des astronautes d’Apollo
11, répond aux honneurs dus à son rang. Derrière
eux, il y a une foule de corps constitués et de journalistes.
Au bas de cette photo, on peut lire: « Les astronautes
conquérants de la lune, ont amené la gloire
de l’espace à Kinshasa, le seul pays africain
qu’ils ont visité pendant leur périple.
» L’objectif de la visite des astronautes américains
à Kinshasa fut de voir physiquement celui qu’ils
avaient rencontré sur la lune, et ce en présence
de feu Président Mobutu. Le feu Président Mobutu
ne tarda pas à téléphoner et faire venir
S.E. Diangienda Kuntima.
L’ayant vu en personne, les astronautes
américains posèrent la question suivante à
Papa Diangienda Kuntima: « Comment t’es-tu retrouvé
sur la lune ? Voici ta photo que nous avions prise sur la lune.»
Papa Diangienda Kuntima répondit brièvement, en
ces termes: « Vous êtes allé explorer la
lune à bord de vos engins sophistiqués, enveloppés
dans vos scaphandres, mais moi, je n’en avais pas. C’est
pour vous dire que Dieu est noir et il peut se trouver où
il veut. »
Ce fut une réponse courte, mais très riche d’enseignements.
Au temps d’Apollo 11, plusieurs Africains se posaient
effectivement la question de savoir si les astronautes avaient
vu Dieu au ciel. Certains pessimistes de ces temps s’étaient
vite découragés, car selon eux, les Américains
venaient de démasquer le mystère divin et il faudrait
désormais aller chercher Dieu ailleurs, pas au ciel.
Mais, beaucoup d’Africains ne savaient pas encore la grande
information scientifique et spirituelle qui circulait déjà
en secret dans les officines occidentales, de continent en continent.
La question logique que l’on pourrait aussi se poser est
la suivante: Est - ce que le drapeau américain planté
par les astronautes sur la lune existe toujours en place ? Si
c’est oui, le monde prendra acte. Sinon, comment expliquer
la disparition, puisque les scientifiques confirment qu’il
n’y a pas de vent sur la lune ?
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6. S.E. Diangienda Kuntima, Papa
Mfumu’a Nlongo (L’Espoir
d’un continent et du monde)
Papa Diangienda Kuntima que les fidèles aimaient appeler
affectueusement « Papa Mfumu’a Nlongo » (chef
spirituel en langue Kikongo) fut l’espoir d’un continent,
d’une race et le monde avait compris qu’il incarnait
le mystère divin.
Il lança à temps les préparatifs
de la grande cérémonie de demande de pardon
par les Kimbanguistes du monde entier, pour le péché
originel d’Adam et Eve: cette cérémonie,
patronnée le 24 décembre 1992 par S.E. Dialungana
Kiangani Salomon, avait pour objectif prioritaire le rétablissement
de la connexion spirituelle entre l’homme noir et son
Dieu. Cette connexion devait donner ensuite accès au
grand bonheur promis par Dieu.
Avant de nous quitter, Papa Diangienda Kuntima
avait dit : « Je vais récupérer ce que
l’homme noir avait perdu; j’envie ce que sera
l’avenir de ce dernier. » Papa Kisolokele Lukelo
avait dit à ce propos: « Un grand bonheur arrive,
les gens vivront dans la joie, ils vont rire et leurs bouches
s’ouvriront jusqu’aux extrémités
des oreilles sans se déchirer » (témoignage
du Rev. Samba Katumua, le 8 mai 2005 à Kinshasa). Beaucoup
de Kimbanguistes se posaient jusqu’alors des questions
autour de cette grande promesse d’espoir de Papa Mfumu’a
Nlongo.
C’est désormais chose faite:
Le 8 mai 2005, S.E. Simon Kimbangu Kiangani a livré
le secret, suite à la demande unanime et persévérante
des fidèles et après les témoignages
poignants des anciens, Rev. Marcel Wazungasa Kamadio, Rev.
Samba Katumua, le Président de la FAKI- Antoine Masala
ainsi que du Rev. Bobey, ancien proche collaborateur de Papa
Diangienda. « La chose promise est déjà
là, devant la porte, mais cette grande chose que Dieu
nous a reservée demande de nous entendre; évitons
de faire le mal et de nous battre », a déclaré
S.E. Simon Kimbangu Kiangani, le 8 mai 2005 au Centre Kimbanguiste
Kasa-Vubu, à Kinshasa.
Pour information, voici un bref résumé
des témoignages sur cette grande promesse spirituelle.
Selon S.E. Simon Kimbangu Kiangani, les anciens précités
et le Rev. Bobey:
Après l’envahissement de la cité
sainte par l’Administrateur Georges Morel et les soldats
belges le 6 juin 1921, ces derniers pillèrent dans
la contrée toutes les richesses, habits, trésors,
matériel et profanèrent les lieux de culte.
Alors, dans leur détresse nos ancêtres ont pleuré
et demandé l’intervention de Dieu. Papa Simon
Kimbangu, informé du problème, intervint alors
pour les consoler, en disant : «Vous aurez le bonheur
dans le futur. Ce qu’ils vous ont pris ne représente
rien par rapport au grand bonheur à venir qui sera
inestimable, abondant et sans fin. »
Des années ont alors passé. L’église
Kimbanguiste devint une des grandes institutions religieuses
sur la planète. Des contacts avec les institutions
sœurs sur la terre se forgèrent. L’église
Kimbanguiste commençait à accueillir plusieurs
visiteurs étrangers.
Au mois de mai 1992, un citoyen français, M. Jacques
Marion de l’église Moon de Coré est venu
à Kinshasa. En public, Il s’agenouilla pour demander
pardon à Papa Diangienda Kuntima, tout en l’implorant
d’aller rencontrer M. Moon en Coré afin de récupérer
une chose précieuse laissée la-bas par Abraham
pour les noirs. Papa Diangienda lui avait répondu qu’il
ira chercher cette chose. Aux fidèles Kimbanguistes,
Papa Diangienda précisa qu’ y aller en chair
et en os, c’est lourd (na bunzoto eza kilo).
Cependant, Papa Diangienda Kuntima posa un préalable
aux fidèles Kimbanguistes en disant: « nous avons
péché, le péché originel d’Adam
et Eve, le péché à l’époque
de Noé et tout le mal que nous avons fait contre Papa
Simon Kimbangu; il nous faut d’abord porter les sacs
et demander pardon. » (Témoignage de S.E. Simon
Kimbangu Kiangani, le 8 mai 2005 à Kinshasa) Ainsi,
après avoir lancé les préparatifs pour
la demande de pardon, Papa Diangienda Kuntima traversa, le
18 juin 1992 le fleuve Congo pour la ville de Brazzaville,
d’où il s’envola pour Genève en
Suisse et le 8 juillet 1992 il quitta ce monde. Il avait donc
récupéré cette chose de Coré (Bomengo
- grand bonheur) dans la dimension spirituelle, en utilisant
son corps de gloire.
Le 8 mai 2005, au Centre Kimbanguiste Kasa-Vubu, à
Kinshasa, S.E. Simon Kimbangu Kiangani a livré en effet,
aux fidèles un important message, plein de précieux
détails sur le grand bonheur attendu. Il a confirmé
en substance que: « Tout ce que Papa Simon Kimbangu
et les trois Mvualas avaient dit se réalisera; Le monde
viendra vers nous, et il faudrait se préparer en conséquence,
car en ces temps à venir, même les avions n’auront
plus assez de place au sol pour atterrir. La chose précieuse
que tu as, tu n’en trouveras nul part ailleurs au monde.
»
De tout ce qui précède, nous pouvons conclure
que Papa Diangienda Kuntima avait beaucoup marqué son
temps par une éducation extraordinaire de son peuple.
Cette forme d’éducation était au-delà
même de la dimension spirituelle de la connaissance universelle.
D’ailleurs cela ne devrait pas étonner les Kimbanguistes
car ils savent bien que Papa Diangienda Kuntima est Papa Simon
Kimbangu et Papa Simon Kimbangu Kiangani est aussi Papa Simon
Kimbangu. Ainsi les trois sont un, en la personne du saint Esprit:
Trois différents corps physiques, choisis successivement
dans le temps et l’espace par l’Esprit de vérité
pour accomplir sa mission sur terre auprès des humains.
Il s’agit là, de la merveilleuse manifestation
du mystère divin. C’est donc une grande consolation
et un espoir certain de constater que Papa Diangienda Kuntima
est toujours vivant parmi nous.
Que ceux qui ont des yeux pour voir puissent célébrer
et glorifier le Seigneur!
Rév. AKIELE
Basile
Georgia, USA, juin 2005
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