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RDC, pays de prédilection
Article du Catéchiste Bavon MVUESA

Je suis fier d’être congolais et je m’estime heureux. Mais ma fierté ne se justifie nullement à la vie matérielle, car mon pays est potentiellement riche sur tous les plans, mais son peuple croupit dans la misère noire, vit dans une pauvreté extrême qui frise le ridicule et le scandale. Dans une partie de mon pays sévissent encore les atrocités, les massacres et la barbarie des hommes en uniforme ou des civils qui se comportent comme tels.
Des millions de civiles sont tuées comme rançon de la paix éphémère selon la formule gouvernemental "1+ 4".
Aujourd’hui, suivant les accords de Sun City, la gestion et le contrôle des entreprises publiques sont entrain d’être partagées aux composantes de la transition sans que le Parlement ait voté les nouvelles dispositions de lois pouvant garantir une gestion saine et orthodoxe, comme garde–fous de ces entreprises suivant la dynamique actuelle. C’est toujours le prix à payer de la guerre d’occupation, disons plutôt de "libération". Les droits de l’homme sont violés et bafoués au jour le jour dans une région ou recoin de mon pays et les congolais n’attendent que la Monuc (Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo) ou la communauté internationale pour les dénoncer et trouver des solutions concertées. De nous – mêmes, nous brillons de l’incapacité de nous entendre. Nous sommes tellement aliénés jusqu’à la moelle épinière que nous nous remettons en cause sans raison valable. Tout notre être est extraverti.

D’où nous viendra la paix véritable? La véritable paix vient de notre Dieu et Seigneur Jésus – Christ qui a dit : "je vous laisse la paix , je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point" (Jean 14 : 27)
Les compétences à tous les domaines, les diplômes bien mérités de toutes les grandes universités du monde et les prix d’excellence à l’extérieur du pays ne manquent pas pour sortir mon pays de son gouffre. A l’intérieur des frontières, les congolais ne peuvent rien faire de durable. La crème intellectuelle brille dans des beaux discours et textes, des cérémonies et événements riches en couleurs , des décisions importantes à porter dans les annales de la République. Mais dans la pratique, les congolais ne se retrouvent pas, ils préfèrent subir qu’agir, la vraie volonté nous manque, nous avons déjà perdu notre identité.

Un pays exceptionnel, une démocratisation exceptionnelle avec une transition la plus longue de l’Afrique si pas du monde. Aujourd’hui avec un gouvernement aussi exceptionnel au monde, mon pays se prépare à franchir le cap des élections libres, démocratiques et transparentes. Un grand pays au cœur de l’Afrique. Un enfant qui exprime impérativement le besoin d’être assisté par la CIAT (Comité International d’Accompagnement de la Transition), pour ne pas être constipé.

Les élections que nous attendons de tous nos vœux, constituent une fin en soi ou une étape importante vers le développement harmonieux de notre pays. Peut–être ne s’agit- il pas d’un bâton magique pouvant sortir le pays de la misère ? Manquons–nous les moyens pour financer nous même nos propres élections libres ? Pourquoi toujours cette dépendance de l’extérieur ?

A tout le peuple congolais, référons–nous au testament in extenso de Son Eminence Papa Diangienda Kuntima du 02/01/1992, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux.

Aux kimbanguistes avertis, je vous conjure à racheter le temps, de cesser avec la distraction qui n’a que trop duré et déroutés certains kimbanguistes. Même les non kimbanguistes qui étaient au rendez – vous de Papa Simon KIMBANGU, nous les avons également désorientés et déroutés.
Rappelons–nous les événements du 04 janvier 1959 avec les trois soldats de petite taille de Papa Simon Kimbangu (Masoda ma tata Kimbangu, malueke mukanga minkwikizi mikondolo mpaku … cantique de GTKI) ; les enseignements de Son Eminence Papa Diangienda Kuntima dans Zacharie 8 : 23.

J’invite particulièrement la classe politique et le peuple congolais en général à méditer ce cantique kimbanguiste, avant de suivre les témoignages d’un frère pentecôtiste habitué à recevoir les messages et visions de la part de Papa Simon KIMBANGU.

A Afrika sosola
Nzambe na yo oyeba
Pasi na yo ewumeli mingi
Nkola akobianga yo
Tika mabe yaka tolanda ye.
Afrika Mboka ya Elaka
Sosola Nzambe na yo
Ye Kimbangu Ntoma ya Nkolo ô
Yende akosunga yo
Nkola akobianga yo
Tika mabe yaka tolanda ye.

Je réponds au nom de René Usseni, je ne suis pas chrétien kimbanguiste, mais pentecôtiste du Ministère Rama. J’ai une licence en Relations Internationales de l’université de Lubumbashi. Chaque fois que j’ai une vision en rapport avec le prophète Simon Kimbangu, je ne manque pas de la transmettre à mon entourage, mon pasteur et les frères de mon église et surtout à mon ancien collègue de service kimbanguiste qui m’assiste à mettre mes témoignages à la portée de tous les kimbanguistes et les autres qui veulent bien nous entendre.
Je ne suis pas politicien, mais les deux révélations de ce jour ont trait à la politique de notre pays.
Présentement, je cherche un soutien pour publier un livre ou un document sur les révélations et visions qui me sont transmises par le Prophète Simon Kimbangu depuis l’âge de 17 ans, soit le 06 avril 1981 à Kisangani et je suis né le 06 avril 1964 au Maniema natal.

1. L’unité du Congo

La nuit du 23 mai 2003, j’ai eu une vision liée à l’unité de notre pays le Congo. Je me suis retrouvé au centre ville de Lubumbashi, plus précisément à la place de la poste. Il y avait sur ce lieu, un grand meeting d’hommes politiques. Celui qui haranguait la foule disait ceci : «Mes chers frères et sœurs, soyez rassurés que notre pays le Congo restera uni et ne sera jamais divisé en plusieurs pays».
A côté de ce Monsieur, il y avait un groupe qui avait un courant d’idées contraires. Pour ce groupe, il fallait absolument diviser le pays en plusieurs Etats. Dans la foulée, ce groupe a mis la main sur le monsieur qui défendait l’intégrité du territoire national. Pendant qu’ils le passaient un interrogatoire public, effrayé par la pression de la foule, ce monsieur dira que l’idée de l’indivisibilité du Congo lui avait été prêchée par moi. C’est alors que ce groupe m’interpella. J’ai quand même eu le courage d’expliquer à la foule que le Congo n’allait pas être divisé, pour la simple raison que l’envoyé de Dieu, Simon Kimbangu, avait fait le tour de toutes les provinces de ce pays pendant qu’il était en vie et même après sa mort, son corps avait bouclé le tour de ce pays.

Quand le public m’a demandé la source de ces explications, j’ai répondu : "c’est la révélation du Saint–Esprit ". En réaction à cette réponse, la foule s’est jetée sur moi et m’a battu presque à mort. De loin, j’ai vu quelques uniformes de kimbanguistes . Ces gens pleuraient pour moi. Je me suis échappé du public en courant très vite. La foule était également à mes trousses. J’ai eu la vie sauve sur l’avenue Likasi quand j’ai trouvé la porte d’entrée de la prison ouverte. Pour ceux qui connaissent la ville de Lubumbashi, c’est sur cette avenue que se trouve l’ancienne prison de Simon Kimbangu appelée Kasombo.
A peine entré, j’ai trouvé deux messieurs de petite taille qui surveillaient l’entrée principale. Dehors la foule me suivait toujours et le Prophète Simon Kimbangu est apparu au milieu avec un petit fil blanc comme une chicotte à sa main gauche. Il a posé la question à la foule, le pourquoi de leur présence en ce lieu. J’étais le premier à répondre à partir de l’intérieur : "la foule m’avait torturé car j’avais cité votre nom".
Papa Simon Kimbangu a demandé à la foule de se retirer après avoir lu la Bible dans Luc 12 : 54–56. Il a mis la foule en garde pour pareils actes devant la place de la poste de Lubumbashi. Il a ordonné enfin à ses 2 gardes, de petite taille, de m’accompagner devant la place de la poste. Arrivé à l’endroit où j’avais été tabassé, j’ai commencé à entrer fortement en transe et ceux qui m’observaient de loin, tombaient un à un, jusqu’à mon départ de ce lieu.

2. La situation actuelle du pays

J’ai eu une longue vision, dans la nuit du 28 juillet 2005, liée à l’état actuel du pays. Une foule immense se tenait dans une place publique pour analyser et critiquer l’état social de la population congolaise depuis les régimes des Présidents Joseph Mobutu Sese Seko, Laurent Désiré Kabila et de son fils Joseph Kabila Kabange. Ce n’est qu’après toutes les considérations que la foule était unanime, le pays ne marche pas bien. Alors à qui devons–nous confier la gestion du pays s’interrogeait la foule. La réponse ne s'était pas fait attendre, il fallait confier la gestion du pays à Simon Kimbangu qu’on devait aller chercher à N’kamba. Subitement, un jeune homme est venu avec une grande photo de son effigie que tout le monde, même de loin pouvait voir sans aucune difficulté. Les uns étaient joyeux, tandis que les autres étaient mécontents, ils craignaient suivant leur avis le visage de la photo de papa Simon Kimbangu qui avait l’air furieux et les yeux qui brillaient. Cet homme n’était pas digne de nous diriger. Vous ne voyez pas qu’il est méchant, avec son visage sévère et ses yeux qui brillent, rétorquaient–ils. La population était divisée en deux à ces propos. A mes côtés, j’ai vu un journaliste de la Radio Télévision Nationale Congolaise, RTNC/Katanga qui rapportait les événements dans son petit carnet. Plus près, un agent de l’Agence National des Renseignements (ANR) qui avait ses 9 enfants à ses côtés, alignés en 3 colonnes de 3 personnes, il me dira que c’est bien lui qui assurait la sécurité de cette manifestation. J’ai encore vu une jeune dame que je connais, qui travaille à la photocopie à l’archidiocèse de Lubumbashi, qui n’avait pas une bonne tenue dans la foule, elle m’approcha pour me demander une pagne wax pour s’habiller convenablement. Elle souhaitait avoir une pièce de préférence aux motifs de couleurs vertes tachetées de blanc. Je lui ai laissé le choix de choisir parmi les pagnes que j’avais dans ma valise. Un ancien collègue de service kimbanguiste courait vite pour atteindre la foule. Je lui ai appris la nouvelle de la prise des rênes du pouvoir de la RDC par papa Simon Kimbangu, il me répondra en ces termes : "vous êtes le plus heureux de ce régime, car Papa vous aime beaucoup".
C’est alors que mon épouse me demandera de préparer mon exposé, avec l’aide du journaliste de la RTNC comme je tremblotais, à l’idée que je devais devant le nouveau patron du Congo Simon Kimbangu, lors de son intronisation à la place publique.
En un clin d’œil, Papa Simon Kimbangu est arrivé sur le lieu et il dira ceci aux congolais : "Vous avez longtemps souffert, pour que je vienne chez vous, voici ce que je vous demande avant toute chose :

1- Repentez–vous
2- Aimez–vous les uns les autres
3- Restituez tous les biens du pays spoliés
4- Priez sans cesse.

Ce n’est qu’après l’accomplissement de ces recommandations que je serai avec vous.
Et en un clin d’œil, Papa Simon Kimbangu disparut, à l’étonnement et au grand silence de tous ".

Les quatre personnes qui ont intervenu avec moi, en dehors de mon épouse, je les connais personnellement et j’ai pu rencontrer deux d’entre eux .
Je précise que je ne fréquente pas l’Eglise kimbanguiste, mais je commence à faire un effort pour découvrir le kimbanguisme et si possible aller visiter leur siège international à N’kamba.

Mon numéro est +243 081 505 4816 pour ceux qui désirent comme d’habitude me contacter ou me soutenir dans ma démarche.

Merci à tout le peuple de Dieu.

René Usseni
+243 081 505 48 16
LUBUMBASHI / KATANGA

Pour conclure nous nous référons aux écritures saintes dans 1 corinthiens 2 : 11–16. Nous lisons : "Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissons les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui et il ne peut les connaître parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel au contraire, juge tout, et il n’est lui – même jugé par personne, car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ.

MVUESA Bavon
Catéchiste
Lumbumbashi, R.D.Congo, août 2005

 
 
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