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Un avenir serein pour l’ E.J.C.S.K
L’Eglise de Jésus-Christ sur la terre par l’Envoyé
Spécial Simon KIMBANGU - E.J.C.S.K, édifice indivisible
de par sa forme structurelle, dresse aujourd’hui fière,
libre et majestueuse ses remparts indestructibles, nonobstant
le séisme qui la secoue depuis ces quatre dernières
années et qui, pensait-on sans nul doute, l’aurait
précipitée dans l’effondrement total…
Cette église, héritage spirituel légué
simultanément par l’Envoyé Spécial
qu’était l’Illustre Papa Simon KIMBANGU et
nos PAPAS trois fois saints : Papa Charles Daniel KISOLOKELE
LUKELO, Papa Salomon Paul DIALUNGANA KIANGANI et Papa Joseph
DIANGIENDA KUTIMA, constitue l’unique voie d’accès
qui nous conduira vers le royaume éternel. Une question
cependant vient vivement à l’esprit : nous, chrétiens
kimbanguistes sommes-nous suffisamment armés pour braver
toutes les intempéries afin que nous accédions
victorieux à la nouvelle Cité Sainte qu’est
NKAMBA-JERUSALEM ? Que chacun s’interroge car il n’y
a pas une multitude de choix; la trajectoire sans bifurcations
est unique et sans équivoque.
L’arche vogue sur les eaux impétueuses vers
la Terre Promise. Faisons-nous partie de l’équipage
ou des passagers dont le commandant à bord s’appelle
Papa Simon KIMBANGU KIANGANI ? Et voilà ! Il est prononcé
ce NOM ! Ce nom qui fâche, ce nom controversé
qui est devenu synonyme d’imposture.
Dès son ascension à la magistrature suprême
de l’Eglise en tant que Chef Spirituel, un flot de propos
médisants s’abat sur touts sa personne, comme
une coulée de lave destinée à l’engloutir.
Pour avoir été désigné par testament
spirituel, successeur dirigeant de tout l’empire kimbanguiste
(même si certaines allégations affirment le contraire
en assurant « qu’il a été choisi
» par ses frères et ses sœurs), il est devenu
la cible idéale vers laquelle convergent toutes les
flèches chargées d’une haine destructrice.
Trituré dans sa dignité, les insultes des détracteurs
fusent de toute part. Imperturbable, il encaisse les coups
sans relever quoi que ce soit. Taxé d’homme inculte,
il assume sans mot dire. Il est là. Il est là
à propager son message de paix, de réconciliation
avec un calme olympien. Sa sagesse et sa philosophie sont
imprégnées de spiritualité. Y aurait-il
eu plus de crédibilité s’il était
agi d’un autre que lui, élu parmi la descendance
de l’Illustre Envoyé Spécial du Christ
? Quel qu’il put être à ce moment-là,
cela n’aurait constitué aucune différence
pour tous les chrétiens kimbanguistes qui, d’ores
et déjà, avaient prêté serment
pour demeurer fidèles à Nkamba-Jérusalem
dans le cadre des enseignements reçus. Cela signifie
en clair que quel que soit le nom de celui que nos PAPAS auraient
désigné pour leur succéder, il aurait
été acclamé avec le même enthousiasme
sans contester d’un iota pour leur ultime décision,
sans formuler des théories mathématiques fallacieuses.
Lorsqu’il s’agit de prédestination, aucune
équation au monde posée par l’intelligence
de l’homme n’est soluble pour résoudre
tout ce qui est mystère et énigme, car les multiples
desseins de Dieu sont impénétrables.
Le principal édificateur du kimbanguisme, ainsi que
tous ceux de nos pères qui ont œuvré pour
son développement avaient-ils fréquenté
des écoles de renom ou des universités prestigieuses
telles que la Sorbonne, Harvard ou tant d’autres institutions
dans le monde ? Aucunement ! La sagesse divine ne se chiffre
pas en quotient intellectuel étant donné que
c’est DIEU lui-même qui dote l’homme du
SAVOIR et peut donc l’en priver selon son incontournable
volonté !
Par extension, il est plus que temps de méditer et
de comprendre qu’il n’y a pas une autre Cité
Sainte où coule la source sanctifiée de la survie
éternelle ; cité où est érigé
le monumental Temple de la Rédemption ; cité
où sont revalorisés les sites historiquement
spirituels relatant le parcours étonnant du kimbanguisme.
Une lame de fond a emporté ceux qui croient dur comme
fer que là où siège l’actuel Chef
Spirituel, Papa Simon KIMBANGU KIANGANI, il n’y a plus
une goutte d’essence divine. C’est lamentable
! Même dans l’hypothèse selon laquelle
ce dernier aurait été élu par ses proches,
où sont alors l’obéissance et le respect
dus à son rang élevé et au pouvoir dont
il a été investi ?
Si à la tête d’une Nation, il y a en règle
générale, un Chef d’Etat qui est secondé
par un gouvernement, dans toute institution religieuse en
occurrence, est nommé un Chef Suprême, un dirigeant
suppléa par tout un corps ecclésiastique suivi
d’une armada de collaborateurs. Pourquoi l’Eglise
ferait-elle une exception en propulsant à son sommet
plus d’une vingtaine de chefs spirituels ? Mesurons-nous
l’incongruité de la situation ? Accepter celui
qui est présentement assis sur le trône de l’Eglise
ne signifie pas le moins du monde que tous les autres sont
systématiquement méconnus ! Cette progéniture
de nos PAPAS est la chair de leur chair, le sang de leur sang
; c’est indéniable et cette vérité-là,
personne ne la travestira jamais car elle est sans débat.
C’est pourquoi il est extrêmement important de
notifier que cette dite progénitures qui s’est
crue à tort lésée d’un pouvoir,
n’a pas su analyser le fond des données mises
à sa disposition. Bien au contraire, campée
dans son obstination à vouloir absolument nier l’évidence,
elle s’est sentie menacée dans sa légitimité,
convaincue même que l’on tentait de s’approprier
son appartenance à la lignée de KIMBANGU ! Et
pourtant, elle avait sa place auprès du Chef Spirituel
en tant que Conseillers de son Eminence. En quoi ce titre
était-il dégradant voire sans intérêt
pour eux, alors qu’à tout moment ils pouvaient
être mandatés pour une mission d’importance
dans différents endroits ?
Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit étant
une seule et même personne : l’ETERNEL, est descendu
sur terre dans une forme trinitaire humainement représentée
par Papa KISOLOKELE, Papa DIALUNGANA, Papa DIANGIENDA qui
constituaient un tout ; ils étaient TROIS EN UN en
Papa Simon KIMBANGU. Le bloc qu’ils formaient était
fusionnel et indissociable. Unis et solidaires, ils s’épaulaient
mutuellement dans leur sacerdoce. Ils s’aimaient et
se comprenaient. Aucun sentiment de jalousie ni de convoitise
n’existait entre eux car chacun des trois frères
avait une mission bien définie. Ils oeuvraient avec
une parfaite harmonie au sein de l’Eglise. En un mot,
ils se complétaient ! …
Lorsque Papa Simon KIMBANGU KIANGANI a débuté
ses tournées officielles dans les paroisses des régions,
les premiers temps ayant suivi sa nomination, il était
toujours accompagné de Papa Alphonse KISOLOKELE NSIABAMFUMU
et de Papa Armand DIANGIENDA WABASOLELE (pendant que Papa
Salomon KISOLOKELE KIANGANI résidait à Nkamba).
C’était merveilleux de les voir ensemble car
il y avait là un signe ; un signe évident de
la représentativité de nos TROIS PAPAS…
Mais hélas ! La stupidité des hommes est venue
tout gâcher, tout remettre en question et ainsi, l’engrenage
infernal de la déstabilisation s’est ébranlé
dans une course chaotique.
La soif du pouvoir, la quête des honneurs, l’appât
du gain, les tendances claniques résultant des affinités
avec untel ou tel autre, les calomnies et j’en passe…
sont les principaux ingrédients qui ont déchiré
le tissu de la légendaire solidarité kimbanguiste.
De grandes intelligences ont eu la présomption de détourner
le cours des évènements en attisant sous couvert
le feu de la révolte. Toutes ces querelles intestines
ne font qu’empoisonner ce qui avait toujours été
la particularité spécifique des kimbanguistes
: l’amour, l’entente et la compréhension.
Nous attendions un chef, un successeur et il nous a été
donné. Pourquoi, mais pourquoi le mépriser,
le dénigrer ? « Suivons-le aveuglément
» pour reprendre l’expression favorite de Papa
Mfum’anlongo qu’il avait coutume de nous répéter
de son vivant.
Par ailleurs, n’avons-nous pas constaté que les
chants kimbanguistes qui, depuis l’origine sont captés
par inspiration divine et non pas composés, revêtent
actuellement une autre texture par rapport à celle
à laquelle nous étions habitués ? Les
messages qu’ils livrent dégagent un enseignement
fort, puissant, révélateur. Et lorsque ces cantiques
glorifient la suprématie de Papa Simon KIMBANGU KIANGANI,
là également le bât blesse ! L’authenticité
des chansons est contestée illico presto car on les
prétend « montées de toute pièce
». Arrêtons ! Arrêtons-là les frais
de la divagation parce que Dieu dans sa magnificence et les
Anges qui le vénèrent, n’inspirent pas
ces mélodies en étant sous dose massive d’alcool
pour nous livrer un produit bidon ! Ne poussons pas le machiavélisme
aussi loin.
Chrétiens kimbanguistes, remettons notre intégrité
sur les rails de la foi. Tournons-nous tous vers Nkamba-Jérusalem,
alignons-nous fermement derrière le Chef Spirituel
et soudons nos mains. Combattons ensemble pour extirper de
la boue la notoriété de l’Eglise qui y
a été cruellement enfoncé. Désormais,
cessons de regarder en arrière et allons de l’avant
pour un avenir serein.
Soyons les ambassadeurs qui proclamerons partout dans le
monde le nom sanctifié de KIMBANGU !
Gisèle
Hélène
BOUKOU
AFKIParoisse de Rennes
Rennes, France,
mars 2006
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