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SUR LE BÛCHER DE LA DIFFAMATION
Aux frontières du réel, la pensée humaine
se heurte à des portes closes que sans une essence spirituelle
bien définie, l’homme n’est pas en mesure
de franchir par la seule force de son intelligence.
Plus d’un siècle plus tard, l’avènement
de Simon KIMBANGU et par extension, l’enseignement reçu
de lui en héritage par ses fidèles, continue hélas
, à déranger les consciences et à frayer
sentencieusement les chroniques. Les plumes très prolixes
couvrent une quantité impressionnantes de pages d’agressions
verbales contre l’existence ou la doctrine même
du Kimbanguisme.
Or, depuis qu’elle a été
libérée du carcan de l’oppression de la
race noire, d’innombrables obstacles ont été
surmontés avec bravoure par l’Eglise Kimbanguiste
pour accéder à l’indépendance spirituelle
qui fait aujourd’hui sa force en tant qu’Eglise
de souche authentiquement noire. De ce fait, elle a donc très
largement dépassé le stade de la recherche identitaire
car elle a émergé de l’opprobre où
elle stagnait, en se forgeant au rythme de ses pulsions personnelles.
A travers moult souffrances muettes tout au long de son parcours,
elle a creusé de profonds sillons sur sa pénible
route pour irriguer la sève fondamentale de sa doctrine
afin de l’enrichir d’une spiritualité plus
intense.
De manière très pacifique, des promesses de liberté
au plus fort sens du terme, ont soutenu son évangile.
Elle a graduellement fait ses preuves durant le cheminement
de sa lutte historique en s’implantant solidement en tant
qu’EGLISE confirmée à travers le monde !
L’état de droit
octroie à toute institution chrétienne officiellement
reconnue le libre arbitrage de la défense et de la protection
de ses convictions religieuses. Il y a de cela quelques années,
la grande famille du Conseil Œcuménique des Eglises
avait, sans autre forme de procès, reproché aux
kimbanguistes de croire dur comme fer en la renaissance d’un
JESUS-CHRIST NOIR basé à Nkamba-Jérusalem
en la personne de son Excellence Salomon Paul DIALUNGANA KIANGANI,
second fils de l’Illustre Simon KIMBANGU.
Les réactions de l’opinion chrétienne en
général, avaient démarré au quart
de tour. Ô sacrilège ! Ô hérésie
collective ! Ô ignominie innommable ! Une condamnation
sans appel avait alors été prononcée contre
les kimbanguistes, en les excluant séance tenante du
Conseil Œcuménique des Eglises. Ils avaient été
inculpés d’un haut blasphème contre DIEU.
Sans nul doute que si ces derniers avaient eu la « bonne
inspiration » de décréter à l’époque
des faits que le Saint-Père de Rome était la réincarnation
du Christ, des oscars leur auraient certainement été
décernés ! Cette affirmation n’aurait pas
tant suscité un branle-bas de protestations car tout
ce qui est blanc est pur, n’est ce pas ?
Eh bien, les kimbanguistes refusent catégoriquement toute
espèce d’aliénation et entendent brandir
haut la main l’emblème de leur foi et de leurs
croyances en restituant la vérité telle qu’elle
leur est révélée par le Saint-Esprit. Qu’on
se le dise !
Il convient toutefois de faire remarquer qu’il y a une
nuance très spécifique à saisir : les kimbanguistes
n’ont pas systématiquement méconnu ou rejeté
le tout premier Jésus-Christ qui était réellement
le Fils de Dieu, mort sur la croix et ressuscité pour
l’accomplissement de la parole divine, mais plutôt,
ils CROIENT en sa REINCARNATION ! Pourquoi ne pas leur reconnaître
ce droit légitime de penser et de défendre leurs
intenses convictions comme ils l’entendent ?
Dans le ministère évangélique, toutes les
églises empruntent des trajectoires différentes
en ciblant pourtant sur la même finalité : le salut
des âmes et la paix du monde en louant un seul et unique
Dieu. La forteresse de la foi kimbanguiste
est inexpugnable. Les téméraires qui tenteront
de l’assiéger buteront un mur de défense
moulé dans la prière et la forte détermination
à faire éclater la vérité. En
conséquence, une guerre acharnée contre eux
est vaine.
Les frères de communion de cœur qui prônaient
hier des relations pacifiques inter églises sont les
mêmes qui assaillent aujourd’hui becs et griffes
dehors, leurs homologues kimbanguistes qui ont eu l’élan
de dénoncer que l’heure n’est plus aux
tergiversations mais que plutôt, l’humanité
entière traverse une ère particulièrement
hors norme dans sa procession de données bouleversantes.
C’est l’ère de la révélation
sans commune mesure.
Le premier Jésus-Christ, jusqu’aux extrêmes
limites de son immense sacrifice l’ayant conduit à
la crucifixion avait été cruellement rejeté
ici-bas. Si, d’ores et déjà à cette
époque, LUI, homme de race blanche n’avait pas
été reconnu comme étant réellement
le Fils de Dieu, le monde est-il mieux préparé
de nos jours, mieux armé spirituellement en ce troisième
millénaire pour accepter et croire présentement
aux affirmations des kimbanguistes qui clament haut et fort
que le Seigneur Jésus-Christ est déjà
revenu en ce monde par la réincarnation ? L’histoire
se répète étrangement avec une dose poussive
d’incrédulité. Les saintes écritures
ne nous livrent nulle part que lorsque le Fils de Dieu réapparaîtra
parmi les homme, Il sera indéniablement de race blanche
! Les voies de l’Eternel sont si impénétrables
qu’elles dépassent en grandeur l’entendement
humain. Aucune logique ne peut sonder les desseins divins
s’ils ne sont pas émis par le don de la révélation.
Alors, si par la seule volonté du Très-Haut,
il est annoncé au monde que son Fils bien-aimé
était à nouveau né il y a 90 ans et qu’il
était bel et bien NOIR, traitera-t-on Dieu de vil créateur,
d’abominable menteur ? Le Jésus-Christ d’hier
et celui d’aujourd’hui sont une seule et même
personne ; il sera unique en son genre de toute éternité.
Cette évidence, on la dit machinée de toutes
pièces et l’on crie au scandale… ! Pourquoi
? Pourquoi tant de meurtrissures infligées, tant de
propos haineux, tant d’acharnement intempestif alors
que la LUMIERE reçue de Papa Simon KIMBANGU n’est
pas exclusivement l’apanage des kimbanguistes, mais
plutôt l’héritage, le patrimoine noir que
partagera l’Afrique avec les autres continents. Ainsi,
ceux qui croiront en Papa Simon KIMBANGU croiront en ses trois
Fils. Le berceau du Kimbanguisme, Nkamba-Jérusalem
est grandement et chrétiennement ouvert au monde, à
l’âme sincère qui recherchera la vérité
en notre Seigneur Jésus-Christ
En définitive, en bute à une
chapelet de calomnies, de flèches acérées,
puis écorchée, lacérée à
vif et criblée de mots blessants, l’Eglise Kimbanguiste
assise de force sur le bûcher de la diffamation ne brûlera
pas, ne rôtira pas en enfer. Bien au contraire, elle
continuera à proclamer sans maquillage ses revendications
somme toute légitimes en scandant haut et fort que
Papa Salomon Paul DIALUNGANA KIANGANI , né le 25 Mai
1916 est bien notre Seigneur Jésus-Christ réincarné
et que pour les kimbanguistes cette date est devenue symboliquement
celle de la nativité.
Entrons plus en avant dans ce volet. Bien avant toutes ces
déclarations de l’Eglise Kimbanguiste, d’autres
religions ont contesté la date du 25 Décembre
comme n’étant pas celle de la naissance du Christ.
Dans l’avancée des recherches des grands historiens
de nos jours , voire d’éminents théologiens
le confirment.
NOÊL, cette fête devenue mondiale
était à l’origine une célébration
païenne romaine qui vénérait la divinité
que représentait le Roi Soleil. Noël signifiait
donc en ce temps-là, fête du soleil éclatant
et pour commémorer universellement cet événement,
les romains fixèrent selon leur calendrier qui est resté
d’actualité jusqu’à ce jour, la nativité
du Christ au 25 Décembre, dont la célébration
religieuse ne prit effet que 440 ans après sa naissance.
Et finalement, en fêtant Noël le 25 Décembre
depuis tous ces siècles écoulés et présentement,
c’est un dieu païen qui est glorifié : le
Roi Soleil et non pas le Christ !
D’ailleurs, de plus en plus la fête de Noël
perd à travers les années sa saveur spirituelle
d’antan. Elle inspire de moins en moins la piété
à laquelle on s’attend, le recueillement du fondement
religieux de celui qui se rend à l’église
pour recevoir dans son cœur la naissance du Seigneur. Cette
féerie, cette magie auréolée de sainteté
est devenue moins vivace car le matérialisme a considérablement
pris le dessus sur la foi. Au monde d’aujourd’hui,
Noël s’est transformée partout ailleurs en
fête commerciale à un fort pourcentage. C’est
la période où les chiffres d’affaires cavalent
à une allure vertigineuses dans la plupart de grands
commerces ; et par substitution, elle est également devenue
une fête de retrouvailles familiales. Au fil des années
qui passent, la chrétienté de ce jour spécial
n’existera plus, et à juste d’ailleurs puisque
les gens prennent conscience au fur et à mesure que le
25 Décembre n’est pas Noël comme on le fait
croire, mais que c’est plutôt un leurre !
Chers frères et sœurs en Christ, un très
JOYEUX NOËL à vous tous en ce 25 Mai 2006 ! Que
l’amour et la fraternité sincères nous unissent
à jamais.
Gisèle
Hélène
BOUKOUAFKIParoisse de Rennes
Rennes, France, mai 2006
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