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Documents,
Analyses, Récits, Poèmes, ...
Gloire à S.E. Paul Salomon DIALUNGANA KIANGANI
Comme passage obligé, la mort nous ravit des êtres
chers, et le vide creusé par leur départ nous
plonge dans un étrange flottement sur lequel vient se
greffer un intense égarement qui nous fait perdre toute
notion de rationalité. C'est cette nappe d'émotions
diverses qui drape le deuil, profond et douloureux. Puis, le
temps aidant, le chagrin s'estompe et cède la place à
un apaisement doublé de tendresse, en pensant à
nos très chers regrettés.
Cinq ans ! Cinq années d'écoulées déjà,
depuis que Celui que nous appelions affectueusement Papa MFUMU'AMBANZA,
nous avait physiquement quitté un 16 Août 2001.
Humblement il était né, humblement il s'était
éteint pour rejoindre l'éternité des Saints.
Discret et presque effacé, il a pourtant vécu
et exercé son ministère en siégeant en
maître à Nkamba-Jérusalem où, l'air
de rien, il a érigé sa puissance spirituelle.
Il a été si méconnu du monde que même
après son élévation au rang de Chef
Spirituel de l'Eglise, assurant ainsi la succession de son défunt
frère Papa DIANGIENDA KU NTIMA, la plupart des kimbanguistes
(dénonçons-le hélàs !) ne l'ont
pas reconnu ni accepté comme tel. Pour cette pluralité,
il était implement Papa Mfumu'ambanza, sans plus; il
représentait l'icône du gardien des pures traditions
bibliques qu'il faisait
rigoureusement appliquer, et c'était tout...
Physiquement diminué par la maladie, ce qui concrétisait
son destin d'homme fait de chair et de sang, ceux qui ne croyaient
pas en lui l'ont dédaigné, se sont détournés
de lui et n'ont plus fait grand cas de sa personne.
Son Eminence Paul Salomon DIALUNGANA KIANGANI s'est élevé
bien haut. Il était là, avec nous durant tout
ce temps en tant que CHRIST, en se dissimulant volontairement
sous une apparence des plus modestes, et il a été
méjugé !
Sa couronne de ROI, transformé en couronne d'épines
l'avait habitué à la souffrance et à la
douleur.
Nkamba-la nouvelle Jérusalem où il a régné
pendant des décennies conservera pour toujours l'image
de Celui que l'on a cru humilié alors qu'il était
infiniment GRAND, alors qu'il était le SAUVEUR.
Chaque fois que nous pénétrérons dans les
murs de la Cité Sainte de NKAMBA, mille petits riens
nous rappellerons le souvenir du Sacrifié, Papa MFUMU'AMBANZA,
en l'occurence JESUS-CHRIST.
Gisèle
Hélène BOUKOU
AFKIParoisse de Rennes
Rennes, France, août 2006 |
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