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LA FOI DANS LA SOUFFRANCE
Article de Gisèle Hélène BOUKOU


Le corps, fait de chair et de sang est l’enveloppe terrestre de l’être humain. Pour sublimer cette œuvre forgée de ses mains, DIEU à doté celle-ci d’une touche spirituelle qui lui appartient exclusivement : l’AME ou l’ESPRIT.

Ces deux éléments, le corps et l’esprit, perçoivent différemment ce qu’on pourrait qualifier du mal de la chair et du mal de l’esprit, le tout scellé en un seul mot : la SOUFFRANCE.
Dans la souffrance, deux volets d’endurance sont impliqués car il y a la souffrance physique que le corps vit dans sa chair, puis il y a la souffrance morale que l’esprit reçoit comme un choc.

Quand l’un ou l’autre des récepteurs est frappé par la douleur, ils s’envoient de signaux de détresse parce qu’ils se complètent dans la joie comme dans le malheur. Ils sont si liés au départ qu’ils semblent indissociables. Et pourtant, il y a un troisième élément, et de poids, qui vient s’intercaler dans cette fusion : la FOI !
La foi qui jaillit de notre âme ; la foi qui, grâce à sa puissance parvient à ériger une barrière de taille entre le corps et l’esprit. Elle est de faible ou de forte intensité selon la réceptivité, voire la croyance de chaque être humain.

Lorsque la foi de celui qui souffre n’émet qu’une pâle lueur, il n’y a pas d’endurance parce qu’il ne résiste pas dans sa douleur physique ou morale. L’esprit s’étiole en même temps que le corps et il ne réagit plus à un possible sursaut de combativité. Le manque de foi en Dieu dans la souffrance creuse un abîme et précipite dans un gouffre sans fond. Le malade se sent seul et misérable, sans aucune aide spirituelle. Il marche à tâtons sur son chemin de calvaire et confusément, il sait qu’il y a quelque part, dans l’infini cosmos, un Dieu de Gloire et de Bonté. Mais, comme il n’a pas appris à croire en Lui, eh bien, il ne l’implore pas. Sa souffrance est terrible parce qu’elle n’est pas atténuée par un secours spirituelle.

Par contre, l’opprimé, l’affligé qui croit fermement en Dieu, s’abrite derrière une foi inébranlable. Il fait d’elle son paravent, son pilier protecteur. Ainsi, sa souffrance n’atteint pas son âme car la paix intérieure lui est acquise.

Ce n’est certes pas en geignant sur son lit de malade, ni en se lamentant dans son affliction que l’on se fait d’ores et déjà entendre du DIEU TOUT-PUISSANT.
Il faut le chercher, l’appeler avec conviction et avec un élan spontané du cœur ; il faut étaler très humblement sa détresse devant Lui : c’est la PRIERE !
Aucun miracle n’est démesuré pour Dieu et sa puissance n’a pas de frontières, ni de limites. C’est vers cet Être Suprême que l’on doit se tourner sans restriction car, inlassablement,le secours divin entoure ceux qui sont dans la peine.

Au-dessus de la douleur latente, lancinante, il faut placer l’Espérance, l’espérance née de la foi et qui fortifie l’esprit, qui forge le caractère ; l’espérance qui peu à peu instaure une grande sérénité dans l’âme. Et il est donné à quiconque d’acquérir cette faculté par la puissance du divin sang du rachat, celui du Christ.

Rire et non pas pleurer, chanter les louanges du Seigneur et non pas gémir, prier et non pas crier… autant de liens pour ficeler solidement la persévérance.

C’est en croyant qu’on reçoit du TRES-HAUT. Arrivé à ce stade, la souffrance ne revêt plus pour chacun, toute sa laideur ; et l’esprit prépare mieux le corps à en supporter le fardeau.


Gisèle Hélène BOUKOU
AFKI(1) - Paroisse de Rennes
Rennes, France, novembre 2006


(1) AFKI : Association de Femmes Kimbanguistes

 
 
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