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LE MYSTERE DE LUKUAKUA A NTIMANSI(1)
Article de Gisèle Hélène BOUKOU

Tout ce qui s’avère être « mystère », rejoint l’irréalité, de même que ce qui ne peut être résolu par la logique de l’homme, relève de la puissance de DIEU. Le nom de KIMBANGU, qui signifie en terme littéral : « révélateur des choses cachées », eut un impact sortant de l’ordinaire, sur douze jeunes filles particulièrement sélectionnées par son Eminence Joseph DIANGIENDA KUNTIMA, en 1962. Ces dernières devinrent malgré elles, les détentrices de lourds secrets émanant de la majesté, de la magnificence de KIMBANGU. Il leur avait été strictement interdit d’en dévoiler quoi que ce soit.
Et puis, le temps oeuvrant pour l’avènement du Saint-Esprit, le voile a été percé en laissant filtrer un rai de lumière, exhumant ainsi du silence, l’insondable qui y avait été longtemps confiné.

Au terme d’un pèlerinage effectué sur site historique de la localité de Lukuakua dans le district de Ntimansi, et ce, sous le haut patronage de son Eminence SIMON KIMBANGU KIANGANI, le 26 Juin 2006, la presse audiovisuelle de Nkamba a mis au point un reportage fort édifiant (sur cassette vidéo) qui laisse pantois et qui nous met en présence de maman Alphonsine WASISILUADIO et maman Louise NKEBANI. Ce sont là les deux mamans encore en vie, qui avaient fait partie des douze jeunes filles mentionnées dans le préambule.

Dans le même cheminement de vulgarisation, la presse écrite de Rennes a pris l’initiative de transcrire les moments intenses du troublant témoignage de maman Alphonsine, afin de permettre à un plus grand public de prendre connaissance et surtout, de mesurer le degré du mouvement giratoire par lequel le cours de l’Histoire a été honteusement détournée de son pivot originel ;

En cette journée donc du 26 Juin 2006, le Chef Spirituel Simon KIMBANGU KIANGANI, à pied, et suivi par une foule colorée surtout de blanc, avait commencé à escalader une montagne sous les sons tonitruants de la fanfare. Vu de loin, le cortège avançait en serpentant les flancs de la montagne qui avait été prise d’assaut. Parvenus au sommet, ils s’étaient tous regroupés en un lieu où trônait une pierre quelconque, légèrement ovale et dont les extrémités avaient été érodées et noircies par les intempéries depuis des siècles. Comme surgi de nulle part, cette pierre était la preuve palpable d’un phénomène unique en son genre et surnaturelle.
En effet, des vestiges de quatre pas humains bien distincts formant deux paires de pointures différentes placées l’une à côté de l’autre, avaient creusé le dessus de la pierre !

Le Chef Spirituel, avec à ses côtés, son frère papa José (de son petit nom Reagan), s’était approché de la pierre, tandis que tous les autres étaient respectueusement restés en retrait. Papa avait fait une brève prière individuelle, avant de retourner s’asseoir avec son frère sur des chaises qui avaient été amenées là exprès pour eux.

Après une courte prédication comme entrée en matière, un groupe formé de deux hommes (anciens musiciens) et des deux femmes évoquées plus haut, tous témoins oculaires des faits qui vont être relatés dans ces pages, étaient venus se prosterner devant Papa, de manière à être aussi devant la pierre. Et c’est maman Alphonsine qui avait pris la parole, s’adressant au Chef Spirituel pour le récit suivant :

« Papa, la première visite que nous avions entreprise en ce lieu précis en compagnie de Papa Mfumu’anlongo, Papa DIANGIENDA KUNTIMA, remonte au 26 Juin 1962 ; et la deuxième visite s’effectua le 26 Juin 1963. Il y avait, dans la délégation que nous formions, une partie de la fanfare dont vous voyez deux musiciens ici présents et puis nous. Papa DIANGIENDA KUNTIMA, révéla à toute la délégation ce qui suit :

[Après le déluge qui s’était abattu sur le monde et dont le niveau d’eau avait monté jusqu’à ce que les plus hautes montagnes qui puissent exister soient englouties, Papa Simon KIMBANGU et JESUS-CHRIST envoyèrent en reconnaissance, un corbeau pour aller voir ce qu’il était advenu du monde. Le corbeau, en arrivant sur les lieux (à Lukuakua), constata que les eaux avaient commencé à se retirer, mais au lieu de ramener un signe concret prouvant son constat, il se mit plutôt à se repaître des cadavres en décomposition et des asticots qui en résultaient. Inquiets et l’attendant en vain, Papa Simon KIMBANGU et JESUS-CHRIST, dépêchèrent un pigeon en seconde inspection. Fidèle à la mission qui lui avait été assigné, il revint vers ses Maîtres en ramenant entre son bec une brindille, indice probant témoignant de la sécheresse progressive de la terre qui n’était plus inondée. Sur ces entrefaites, Jésus-Christ et Papa Simon KIMBANGU se mirent en route et se rendirent ici à Lukuakua, ce lieu même d’où le pigeon avait ramené la preuve de sa bonne foi. C’est au sommet de cette montagne, à cet endroit précis où nous sommes présentement, qu’ils se hissèrent tous les deux sur cette pierre sur laquelle s’imprimèrent fortement les empreintes de leurs pieds dont l’une des pointures était plus petite que l’autre. Ils regardèrent donc l’étendue d’eau qui stagnait encore sur le monde et décidèrent de refouler plus loin la nappe d’eau qui recouvrait encore la surface de la terre. Alors, Papa Simon KIMBANGU regarda en bas sur la vallée, et étendit successivement son bras dans l’orientation des quatre points cardinaux et les eaux se retirèrent de chaque côté, jusqu’à se rejoindre dans la mer ; et la terre s’assécha.
Jésus-Christ prit alors la parole et s’adressa à Papa Simon KIMBANGU en ces termes : « Kimbangu, la première fois, je t’avais remis une clé, la seconde fois, le bâton du pouvoir, et pour finir, je te donne aujourd’hui la dernière Bible. Accomplit ton ministère, œuvre pour la libération de ton peuple qui est persécuté ; le monde gémit et ploie sous les affres de la souffrance ». Papa Simon prit la Bible qui était grande et volumineuse.]

A ce stade du récit, maman Alphonsine avait poursuivi : « Par la suite cette Bible avait fini par être en possession de Papa DIANGIENDA et ce jour-là, il me l’avait remise afin que j’y lise un passage dans Proverbes chapitre 3, verset 9 (mokanda ya mpovi, mokapu ya misatu, nzela ya libua) qui disait ceci : « Quel est le salaire de celui qui travaille ? Le travail que Dieu confie à son peuple suscite des souffrances ».
Ceux qui étaient présents avaient demandé à Papa DIANGIENDA : « Pourquoi cela ? ». Il leur avait répondu : « Ceux qui oeuvrent pour Dieu souffrent et vous souffrirez encore plus pour cela. Allez, répandez la parole de Papa Simon KIMBANGU ; enseignez-la. Tant pis pour tous ceux qui s’entêteront car les conséquences de leur obstination, de leur incrédulité ne me concernera plus moi, DIANGIENDA. Vous connaîtrez une période de grandes divisions parmi vous, et celui qui viendra mettre fin à votre joug, c’est mon PERE ! A ce propos, il y aura des doutes, des incrédules, mais aussi, sachez que PAPA lui-même était un obstiné car il avait couvert de honte les autorités blanches de Lubumbashi et il fera de même pour ses ennemis. Mon PERE viendra dans sa Gloire. En surface, il aura le sourire aux lèvres, mais dans son cœur dominera la Puissance de son Règne ».

A cette annonce, nous, les jeunes filles, nous lui avions posé la question de savoir à quel moment viendrait ce PERE dont il venait de nous parler ? Plus tard, les musiciens voulurent connaître d’autres détails auprès de nous en nous demandant si Papa Simon KIMBANGU reviendrait dans son apparence de 1921 (pagne ceinturant sa taille) ou pas ? Nous leur avions rétorqué que nous, nous avions vu Papa Simon KIMBANGU dans le mausolée mais que nous étions tenues au secret ; Papa DIANGIENDA nous avait formellement interdit de laisser filtrer toute information et que nous étions donc au regret de ne pouvoir étancher leur soif de vouloir obtenir des réponses à leurs questions. Et nous leur avions souligné ceci : « Allons d’abord de l’avant et nous verrons le PERE ».

Continuant son récit, elle avait conclu : « Papa, nous avions effectué beaucoup de voyages à l’époque, mais notre première destination avait été ici à Lukuakua où nous nous retrouvons encore aujourd’hui avec vous, en cette date du 26 Juin 2006. Papa, la parole s’est accomplie par notre venue en ce lieu historique. Notre intime et profonde conviction face à vous, est que ce PERE qui nous avait été promis, c’est VOUS ! ».
Et c’est par cette solide affirmation débordante de piété qu’elle avait terminé le long récit de son intervention ; elle avait ensuite passé le micro à l’un des deux musiciens à genoux à leur côté et qui, comme maman Louise et elle, avaient foulé la première fois le sol de Lukuakua en compagnie de Papa DIANGIENDA KU NTIMA.

Prenant la parole à son tour le musicien s’était exprimé en ces termes : « Papa, moi je ne verserai aucune larme ; je ne pleurerai pas comme maman Alphonsine l’a fait lorsqu’elle s’est abîmée en lamentations devant vous après son récit. Au contraire, en vous voyant là devant moi, j’ai le cœur intensément empli de joie car la prophétie s’est réalisée. Lorsque nous étions venus ici avec Papa DIANGIENDA, il était monté sur cette pierre et avait placé ses pieds dans la plus petite des pointures et ils s’y étaient ajustés avec une précision stupéfiante et je demeure convaincu que c’était déjà Vous à l’époque, Papa ! C’est à nouveau VOUS que nous attendions et pour ma part, ce n’est que du bonheur d’avoir eu le haut privilège de vivre ces instants. Papa, nous vous supplions de valoriser cet endroit, qu’on le protège au même titre que les autres sites de l’Eglise… ».

A l’issue de la visite qui les avait conduits en cette place significative de Lukuakua, le Chef Spirituel, son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI avait conclu, après un bref message, par la résolution que tout serait mis en œuvre pour faire de ce lieu un site historique pour le patrimoine spirituel de l’Eglise.

Hélène Gisèle BOUKOU
Preski(2) - Paroisse de Rennes
Rennes, France, 20 mars 2007


(1) La transcription en français de ces témoignages filmés et réalisés en lingala contiennent certainement de petites imperfections de traduction, qu’on ne nous en tienne pas rigueur. Soyez assurés, chers lecteurs, que nous avons fait de notre mieux !
(2) Preski : Presse Kimbanguiste

 
 
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