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JESUS-CHRIST, LA LUMIERE DES NATIONS
Article de Gisèle Hélène BOUKOU


En partant du Pentateuque, des livres historiques, des livres poétiques, des livres prophétiques, jusqu’au Nouveau Testament, la BIBLE est un univers comblé de secrets et de mystères de l’absolue Divinité de DIEU. Sonder les Saintes Ecritures est une complexification qui torture l’esprit par manque de connaissances, c’est un exercice éprouvant. Parcourir la bible, c’est pénétrer dans un sanctuaire de lumière dans lequel il faut savoir avancer pour comprendre ta composition du matériau qui a permis de le bâtir avec tant de sagesse.

Au fur et à mesure que nous avançons dans notre quête de la vérité, nous entrouvrons des portes scellées dont le rayonnement d’autres clartés se fait jour. Parfois, notre refus de voir ou d’accepter la réalité nous égare des sentiers qui mènent au salut.

Tous ces prophètes et tous ces évangélistes qui, toute leur vie sont restés au service de Dieu et qui ont contribué aussi fidèlement que possible à retracer la fabuleuse histoire du CHRIST, de sa naissance jusqu’à sa mort, étaient des messagers de Dieu élus par sa puissance afin de révéler et d’accomplir ses desseins.

Notre étude d’aujourd’hui se penchera sur la représentation physique et imagée de celui qui fut appelé « FILS DE L’HOMME ». En parcourant les livres prophétiques, il apparaît que le prophète Esaîe avait prédit et décrit, plusieurs siècles avant sa naissance et ce, de manière très explicite, la véritable physionomie de celui qui devait naître Prince des opprimés.

Dans Esaîe 52 : 14 - 15, nous lisons donc :

« De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme, de même il sera pour beaucoup de peuples un sujet de joie ; devant lui des rois fermeront la bouche ; car ils verront ce qui ne leur avait été point raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu ».(Romains 15 : 21)


Toujours dans Esaîe 53 : 1 – 3, nous lisons ce complément, dont le chapitre peut être lu en entier :

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? (Jean 12 : 38 ; Romains 10 : 16). Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas ». (Psaume 22 : 7 – 8 ; Marc 9 : 12).


Contrerons-nous, par nos analyses et nos déductions, ces prédictions du prophète Esaîe qui ont trouvé un écho dans les quelques versets de référence susdits ?

« Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire ».
Et pourtant, c’est LUI, et LUI SEUL qui a subi le supplice suprême en allant au-devant de sa mort, en s’abandonnant sur la croix. Le Fils de l’homme, le Seigneur JESUS-CHRIST, n’avait donc pas une beauté terrestre telle que l’avait immortalisée les peintres italiens de la Renaissance (siècle des réformes culturelles, économiques et religieuses sous l’empire romain).Il avaient remodelé ses traits ingrats en une beauté mâle qui, pour eux, répondait plus à la majesté de Jésus-Christ. Vanité ! Encore et toujours cette vanité qui nous fait plus aimer la gloire des hommes que celle de Dieu !

L’Eternel qui recommande la simplicité, l’humilité en tout état ou en toute chose, a marqué sa volonté en élisant ses serviteurs parmi des gens sans prétention ostentatoire. En faisant naître son Fils Bien Aimé dans une indigence austère, un dépouillement total, Il s’est fait révéler à nous comme un Dieu d’amour et de miséricorde. Il a masqué sa puissance aux regards des hommes, sous une enveloppe terrestre très banale. Sous une laideur repoussante, il a dissimulé l’éclat de sa postérité. Nul n’ayant cru en ce qui avait été annoncé prophétiquement, la Lumière du monde avait été voilée afin qu’elle ne s’éteigne pas avant l’accomplissement. Et à sa venue au monde, ce ne sont pas les marches d’un somptueux palais qui avaient été gravies, mais bien modestement, c’est le seuil d’une étable qui avait été franchi pour célébrer la majesté du Roi des Rois.

Dieu n’attache aucune importance à la beauté physique ; il nous l’a démontré en faisant naître son unique Fils sous des traits grossiers, insoutenables aux regards. Son image modifiée, retouchée et plus embellie que jamais avait été reproduite sur une toile peinte qui n’avait en fait pas restituée l’exactitude de la prophétie d’Esaîe. Une fois de plus, la vérité avait été contournée, déformée et elle avait été tue alors que la Sainte Bible nous la livre dans sa pureté. On s’est plutôt empressé d’éviter de mettre à jour cette révélation qui heurte la sensibilité et remet en question le concept de l’image légendaire de Jésus-Christ, Fils de Dieu.

En nous référant à la diversité des récits soit témoignages qui ont été à notre portée, l’un des fameux secrets de Fatima (ville du Portugal), la Vierge Marie avait annoncé à trois jeunes bergers la seconde naissance de son Fils, au Nord de l’Angola. Nous butons encore une fois contre les voies insondables de Dieu qui nous poussent à toujours chercher, décrypter et comprendre l’évidence fondamentale de sa volonté qui ne nous apparaît jamais limpidement. Venant de lui, tout est matière de réflexion, de méditation. Car, au lieu de mentionner le « Nord de l’Angola », cela n’aurait-il pas été plus clair et plus net d’énoncer que « NKAMBA-JERUSALEM », en République Démocratique du Congo était le second lieu de naissance du Seigneur Jésus-Christ, puisque les Ecritures avaient déjà annoncé son retour parmi les hommes ? Seulement, voilà ! Dieu ne simplifie pas aussi aisément les données de ce qu’il nous accorde comme grâces avec son incomparable mansuétude.

En 1916 naît donc Papa Salomon DIALUNGANA KIANGANI, normalement constitué, ses traits n’inspirent aucune répulsion. C’est un être humain qui va évoluer et côtoyer les autres sans problèmes notoires. Très modestement, il vivra retiré à Nkamba-Jérusalem, berceau du Kimbanguisme. Il ne se mettra pas au-devant de la scène pour faire parler de lui. Quelques années avant sa mort, il est atteint de la maladie de « PARKINSON », affection dégénérative du système nerveux qui modifie considérablement les fonctions vitales.
Et c’est au cours de cette pénible période de la phase avancée de sa souffrance qu’il demandera à la presse kimbanguiste que soit proclamé au monde entier qu’Il est le CHRIST, qu’Il est Celui dont on attendait le retour ! Cette annonce fracassante sera niée et contestée en bloc et plongera bien évidemment le monde dans un vertige étourdissant…

Ces deux personnages de Jésus, qui ne sont qu’une seule et même personne en fait, n’ont pas été acceptées comme étant Fils de Dieu, Sauveur de l’humanité.
Le monde sommeille dans une perpétuelle attente du retour de Christ alors que celui-ci est déjà venu et que sa prospérité est parmi nous et repose dans la Sainteté de NKAMBA-JERUSALEM . Où le cherchons-nous encore ? Ne soyons pas comme des bergers qui ne savent pas comprendre et suivent chacun des voies opposées.

JESUS-CHRIST, la LUMIERE des NATIONS, nous a laissés un grand devoir à accomplir : celui de nous aimer les uns, les autres ! Alors, éclatons ensemble en des cris de joie et acclamons le Roi des Rois par des cantiques de Noël.

JOYEUX NOËL A TOUS ET PAIX DANS TOUS LES CŒURS !!


Hélène Gisèle BOUKOU
Preski(1) - Paroisse de Rennes
Rennes, France, 20 mai 2007
(1) Preski : Presse Kimbanguiste
 
 
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