|
|
|
|
|
|
|
Documents,
Analyses, Récits, Poèmes, ...
LES ANIMAUX PURS ET IMPURS
Lorsqu’on s’aventure dans l’exploration profonde
de la Bible, on s’enfonce dans des connaissances insoupçonnées,
car c’est un passionnant terrain de rechercher et d’énigmes.
Lire les Saintes Ecritures, c’est s’évader
en esprit dans un monde multidimensionnel. Ces femmes et ces
hommes des temps anciens qui ont contribué par leurs
écrits à léguer à l’humanité
entière ce riche héritage spirituel, ont existé
et souffert avant nous. Ils avaient engagé leur cœur
pour servir l’Eternel et la lumière de l’intelligence
et de la sagesse les enveloppa. Dieu leur fit connaître
ses volontés qu’ils eurent à charge de transcrire
fidèlement, car les écrits divins demeurent
éternels, immuables.
Devant le mal croissant qui envahissait son peuple élu,
Dieu mandata son serviteur Moïse, pour parler aux enfants
d’Israël afin de leur faire connaître ses desseins
qui leur permettraient de distinguer ce qui est saint de ce
qui est profane, ce qui est pur de ce qui est impur. Il établit
donc ses règles et posa des balises d’interdits
(sous peine de mort à la moindre infraction), car ce
peuple qu’il avait consacré, pour proclamer et
répandre sa sainteté, devait rester pur.
Ainsi, au-dessus de ce qu’il avait déjà
établi comme lois, Dieu instaura d’autres particularités
devant renforcer la ligne de conduite qui devait être
celle du peuple béni.
Nous recommandons, dans le Pentateuque, la lecture du livre
Lévitique 11 : 1 – 47, puis dans le livre Deutéronome
14 : 1- 21, dans lesquels l’Eternel, par la voix de Moïse
dressa une longue liste dans laquelle il énuméra
ses instructions formelles sur les animaux purs et impurs qui
peuplaient la terre et les eaux. Par classification, il énonça
ceux qu’il leur permettait de consommer et ceux qu’ils
devaient avoir en abomination. Des bêtes considérées
pures, Dieu dit alors :
« Vous mangerez de tout animal qui a la corne
fendue, le pied fourchu et qui rumine : le bœuf,
la brebis, la chèvre, le cerf, la gazelle,
le daim, le bouquetin, le chevreuil, la chèvre
sauvage et la girafe ».
« Parmi tous les animaux qui sont dans l’eau,
vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et
des écailles ».
« Vous mangerez tout oiseau pur ».
Dans les interdits, les restrictions furent plus nombreuses,
plus incisives, sans demi-mesure, lorsque Dieu proclama
» ;
« Vous ne mangerez pas les animaux qui ruminent
seulement ou qui ont les cornes fendues seulement
: le chameau, le daman et le lièvre qui ruminent
mais qui n’ont pas la corne fendue ».
« Vous ne mangerez pas le porc qui a la corne
fendue et le pied fourchu mais qui ne rumine pas.
Vous le regarderez comme impur ».
« Vous ne mangerez pas de leur chair et vous
ne toucherez pas leurs corps morts, vous les regarderez
comme impurs ».
« Vous aurez en abomination ceux des animaux
qui vivent dans les eaux mais qui n’ont pas
de nageoires ni d’écailles ».
« Parmi les oiseaux, vous ne mangerez pas l’aigle,
l’orfraie, le corbeau et toutes ses espèces
».
« Parmi les reptiles, vous aurez en abomination
ceux qui volent et qui ont quatre pattes, ceux qui
rampent sur la terre, et ceux qui se traînent
sur le ventre » ( pour plus de détails,
se référer aux deux chapitres bibliques
mentionnés plus haut) ».
|
Le thème sélectionné pour analyse dans
notre intervention de ce jour, est le porc, le porc dont nous
relevons un autre passage biblique dans : Luc 8 : 26 –
37, sous-titré : la guérison d’un démoniaque.
« …Car plusieurs démons étaient
entrés en lui… Il y avait là,
dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux (jeunes
porcs) qui paissaient. Et les démons supplièrent
Jésus de leur permettre d’entrer dans
ces troupeaux. Il le leur permit. Les démons
sortirent de cet homme, entrèrent dans le troupeau
de pourceaux, et le troupeau se précipita des
pentes escarpés dans le lac et se noya ».
|
Depuis l’origine des premières recommandations
que Dieu adressa aux enfants d’Israël, nous avons
retenu que le porc est une bête impure ; et ensuite, dans
les écrits de Luc que nous venons de parcourir, nous
constatons que ce même animal devient démoniaque,
car habité de plusieurs esprits diaboliques, par la volonté
suprême du Christ. Nous concluons donc que cette bête,
de par le caractère conceptuel divin, est décrétée
doublement abominable à tous points de vue. Or, bien
souvent, hélas, nous nous torturons l’esprit pour
rechercher le prouvé du supposé, des explications
aux évidences bibliques dont nous écorchons la
logique et la réalité.
Dieu, en étant un être omnipotent, n’égale
personne, mais alors absolument personne en grandeur. Dans sa
sublimité, il se porte garant de nos vies et les lois
qu’il a édictées ne doivent souffrir d’aucune
Contestation ni contrefaçon.
Mais fort malheureusement, le porc occupe une place très
essentielle dans l’alimentation mondiale. Son sang, sa
graisse et sa chair sont méticuleusement exploités
pour être transformés en de produits finis très
prisés qui remplissent les rayonnages des commerces ou
les étalages des marchés. Tout ce qui dérive
du porc est strictement proscrit par Dieu. Ceux qui le savent
contournent sciemment cette vérité, et ceux qui
l’ignorent ne veulent pas en être instruits. Sur
chaque produit vendu émanant du porc, les ingrédients
de base sont lisiblement mentionnés. En définitive,
le gras de porc, le jambon, le lard ou lardons, le pâté,
le saucisson, le boudin, le salami, etc.… sont irréversiblement
inconsommables !
A la réflexion, nous nous permettons de nous poser cette
question : « Sommes-nous certains, chrétiens du
monde de compulser la même Bible et de la comprendre de
manière unanime ? Où sont donc la concordance
et la cohérence dans l’application des lois du
Seigneur, lorsque nous proclamons tous que nous servons un même
et unique DIEU ? ».
Le suivi du décalogue (dix commandements) et les préceptes
de l’Eglise Kimbanguiste qui ont tiré leur source
d’inspiration des saintes écritures, ont bien souvent
été tournés en dérision, critiqués,
dénigrés et qualifiés d’élucubrations.
Les calomniateurs se sont forgés une opinion qu’ils
ont converti en conviction, dès lors qu’ils clament
que les kimbanguistes respectent exagérément des
lois sévères et poussent trop loin leur fanatisme.
A chacun sa croyance, sans jeter de discrédit sur les
autres.
Les kimbanguistes font de leur mieux en servant l’Eternel,
en ayant à cœur de se conformer aux prescriptions
divines, sans présomption de se croire élevés
au niveau supérieur des Saints. Nous sommes tous des
pécheurs ici-bas et nous bataillons dur dans la chrétienté
pour sauver notre âme.
Hélène
Gisèle
BOUKOUPreskiParoisse de Rennes
Rennes, France, 30 novembre 2007
|
|
|
|
|
|
|