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LES ANIMAUX PURS ET IMPURS
Article de Gisèle Hélène BOUKOU

Lorsqu’on s’aventure dans l’exploration profonde de la Bible, on s’enfonce dans des connaissances insoupçonnées, car c’est un passionnant terrain de rechercher et d’énigmes. Lire les Saintes Ecritures, c’est s’évader en esprit dans un monde multidimensionnel. Ces femmes et ces hommes des temps anciens qui ont contribué par leurs écrits à léguer à l’humanité entière ce riche héritage spirituel, ont existé et souffert avant nous. Ils avaient engagé leur cœur pour servir l’Eternel et la lumière de l’intelligence et de la sagesse les enveloppa. Dieu leur fit connaître ses volontés qu’ils eurent à charge de transcrire fidèlement, car les écrits divins demeurent éternels, immuables.

Devant le mal croissant qui envahissait son peuple élu, Dieu mandata son serviteur Moïse, pour parler aux enfants d’Israël afin de leur faire connaître ses desseins qui leur permettraient de distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est pur de ce qui est impur. Il établit donc ses règles et posa des balises d’interdits (sous peine de mort à la moindre infraction), car ce peuple qu’il avait consacré, pour proclamer et répandre sa sainteté, devait rester pur.

Ainsi, au-dessus de ce qu’il avait déjà établi comme lois, Dieu instaura d’autres particularités devant renforcer la ligne de conduite qui devait être celle du peuple béni.

Nous recommandons, dans le Pentateuque, la lecture du livre Lévitique 11 : 1 – 47, puis dans le livre Deutéronome 14 : 1- 21, dans lesquels l’Eternel, par la voix de Moïse dressa une longue liste dans laquelle il énuméra ses instructions formelles sur les animaux purs et impurs qui peuplaient la terre et les eaux. Par classification, il énonça ceux qu’il leur permettait de consommer et ceux qu’ils devaient avoir en abomination. Des bêtes considérées pures, Dieu dit alors :

« Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu et qui rumine : le bœuf, la brebis, la chèvre, le cerf, la gazelle, le daim, le bouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe ».

« Parmi tous les animaux qui sont dans l’eau, vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles ».

« Vous mangerez tout oiseau pur ».

Dans les interdits, les restrictions furent plus nombreuses, plus incisives, sans demi-mesure, lorsque Dieu proclama » ;

« Vous ne mangerez pas les animaux qui ruminent seulement ou qui ont les cornes fendues seulement : le chameau, le daman et le lièvre qui ruminent mais qui n’ont pas la corne fendue ».

« Vous ne mangerez pas le porc qui a la corne fendue et le pied fourchu mais qui ne rumine pas. Vous le regarderez comme impur ».

« Vous ne mangerez pas de leur chair et vous ne toucherez pas leurs corps morts, vous les regarderez comme impurs ».

« Vous aurez en abomination ceux des animaux qui vivent dans les eaux mais qui n’ont pas de nageoires ni d’écailles ».

« Parmi les oiseaux, vous ne mangerez pas l’aigle, l’orfraie, le corbeau et toutes ses espèces ».

« Parmi les reptiles, vous aurez en abomination ceux qui volent et qui ont quatre pattes, ceux qui rampent sur la terre, et ceux qui se traînent sur le ventre » ( pour plus de détails, se référer aux deux chapitres bibliques mentionnés plus haut) ».

Le thème sélectionné pour analyse dans notre intervention de ce jour, est le porc, le porc dont nous relevons un autre passage biblique dans : Luc 8 : 26 – 37, sous-titré : la guérison d’un démoniaque.

« …Car plusieurs démons étaient entrés en lui… Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux (jeunes porcs) qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces troupeaux. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans le troupeau de pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpés dans le lac et se noya ».

Depuis l’origine des premières recommandations que Dieu adressa aux enfants d’Israël, nous avons retenu que le porc est une bête impure ; et ensuite, dans les écrits de Luc que nous venons de parcourir, nous constatons que ce même animal devient démoniaque, car habité de plusieurs esprits diaboliques, par la volonté suprême du Christ. Nous concluons donc que cette bête, de par le caractère conceptuel divin, est décrétée doublement abominable à tous points de vue. Or, bien souvent, hélas, nous nous torturons l’esprit pour rechercher le prouvé du supposé, des explications aux évidences bibliques dont nous écorchons la logique et la réalité.

Dieu, en étant un être omnipotent, n’égale personne, mais alors absolument personne en grandeur. Dans sa sublimité, il se porte garant de nos vies et les lois qu’il a édictées ne doivent souffrir d’aucune
Contestation ni contrefaçon.

Mais fort malheureusement, le porc occupe une place très essentielle dans l’alimentation mondiale. Son sang, sa graisse et sa chair sont méticuleusement exploités pour être transformés en de produits finis très prisés qui remplissent les rayonnages des commerces ou les étalages des marchés. Tout ce qui dérive du porc est strictement proscrit par Dieu. Ceux qui le savent contournent sciemment cette vérité, et ceux qui l’ignorent ne veulent pas en être instruits. Sur chaque produit vendu émanant du porc, les ingrédients de base sont lisiblement mentionnés. En définitive, le gras de porc, le jambon, le lard ou lardons, le pâté, le saucisson, le boudin, le salami, etc.… sont irréversiblement inconsommables !

A la réflexion, nous nous permettons de nous poser cette question : « Sommes-nous certains, chrétiens du monde de compulser la même Bible et de la comprendre de manière unanime ? Où sont donc la concordance et la cohérence dans l’application des lois du Seigneur, lorsque nous proclamons tous que nous servons un même et unique DIEU ? ».

Le suivi du décalogue (dix commandements) et les préceptes de l’Eglise Kimbanguiste qui ont tiré leur source d’inspiration des saintes écritures, ont bien souvent été tournés en dérision, critiqués, dénigrés et qualifiés d’élucubrations. Les calomniateurs se sont forgés une opinion qu’ils ont converti en conviction, dès lors qu’ils clament que les kimbanguistes respectent exagérément des lois sévères et poussent trop loin leur fanatisme.
A chacun sa croyance, sans jeter de discrédit sur les autres.

Les kimbanguistes font de leur mieux en servant l’Eternel, en ayant à cœur de se conformer aux prescriptions divines, sans présomption de se croire élevés au niveau supérieur des Saints. Nous sommes tous des pécheurs ici-bas et nous bataillons dur dans la chrétienté pour sauver notre âme.


Hélène Gisèle BOUKOU
Preski(1) - Paroisse de Rennes
Rennes, France, 30 novembre 2007
(1) Preski : Presse Kimbanguiste
 
 
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