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LE SACRIFICE DE SA GRANDEUR KISOLOKELE LUKELO
Article de BOUKOU Hélène Gisèle

La première personne représentative de la Trinité que nous appelions affectueusement « Papa KULUNTU », s’est endormie dans la plénitude de la postérité céleste, le 17 Mars 1992. Chargé de douleurs, il traînait le fardeau qu’il avait accepté de porter pour nous les pécheurs. Il s’était substitué à l’homme et en avait subi et supporté les conséquences comme une offrande expiatoire, pour mieux nous protéger, parce qu’il nous aimait !

« Le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates 5 :23).
Laquelle de ces qualités cultivons-nous ?

Nos péchés se sont imprimés, tels des stigmates, en de nombreuses zébrures sur le corps de Papa KULUNTU. Avons-nous entendu son pas traînant décroître le long du corridor ? Chaque pied décollé péniblement du sol, pesait lourdement du boulet de nos iniquités.

Avons-nous entendu ses gémissements de douleur lorsque nous étions plutôt trop occupés à entretenir le vice du mal, dans la confusion déboussolant notre vie ?

Ne l’avons-nous pas vu sourire, nonobstant les élancements de son corps captif de tourments ?

Nos yeux n’ont pas vu la couronne de bonté et de clémence que lui, le Père de la Trinité portait, ni le spectre de la Puissance qu’il tenait dans sa main.

Il effectua, il y a de cela seize ans, un voyage pour un pays où les peines et les souffrances n’existent pas. Cependant, ce voyage est très significatif parce que Papa KULUNTU nous attend ; il est parti pour apprêter ces places que nous occuperons à ses côtés.

En cette date anniversaire, soumettons-nous à un examen rétrospectif. Quel est le travail déjà accompli par notre âme ? Quel est l’acheminement de notre vie ? Le temps n’a pas de vitesse qu’on rétrograde pour faire marche arrière. Ne rivalisons pas stupidement de prétentions pour satisfaire notre égo. En interrogeant notre conscience aujourd’hui, que comprenons-nous ? Que nous avons chargé notre PERE des fautes de notre jeunesse, de nos erreurs passées et de nos péchés qui perdurent. Pour rendre à sa mémoire, tout l’éclat de sa grandeur et pour nous faire pardonner notre inconscience offensante, nous avons trois cartes maîtresses en mains à faire valoir : l’Amour – les Commandements – les Œuvres. Ce sont des cartes majeures dont l’enjeu est capital pour le parcours de notre destin. Elles n’exigent même pas le raisonnement de fins stratèges, mais tout bonnement, de la détermination à obéir aux trois injonctions citées tantôt et qui nous sont serinées depuis des années au sein de l’Eglise. Il n’y a pas de choix possible car ces trois cartes sont indissociables. En nous appliquant à en respecter la teneur avec foi et fidélité, nous saurons nous frayer un chemin jusqu’au trône de Celui qui nous accueillera à notre arrivée.

Souvenons-nous, souvenons-nous de Papa KULUNTU. Qu’il soit l’emblème de notre élévation au rang des élus.


BOUKOU Hélène Gisèle
Preski(1) - Paroisse de Rennes, France
14 mars 2008
(1) Preski : Presse Kimbanguiste
 
 
 
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