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LETTRE OUVERTE
de BOUKOU Hélène Gisèle

Nous venons exprimer ici notre profond sentiment de désarroi, d’indignation, et de tristesse, après l’écoute de l’allocution de Maman MARIE MUILU DIANGIENDA, du dimanche 10 Août 2008 à Saint Ouen. Une lassitude mêlée de honte nous étreint le cœur.

La logique limpide de son message devrait avoir frappé, à l’heure actuelle, la conscience de ceux qui ont sincèrement soif d’une légitime justice. Elle a été claire, précise et nette dans ses propos et nous déplorons haut et fort les incessants coups de fil malintentionnés qui ont troublé la paix de son esprit, à tel point qu’elle a été contrainte de se justifier publiquement. Cela fait mal, cela cogne dur au cœur lorsqu’on se réfère à la personnalité influente qu’elle représente au sein de l’Eglise !

Quand... mais, quand ouvrirons-nous donc les yeux pour voir l’évidence concrète qui est devant nous ?
Quand mettrons-nous intelligemment un peu plus de plomb dans nos têtes pour raisonner en personnes sensées ? L’attitude négative adoptée envers elle est très franchement irrévérencieuse, car sans autre forme de procès, son nom a été associé à tout ce qui qualifie les exactions de sa famille. Ce grand manque de courtoisie, c’est pousser le bouchon trop loin, hors des limites de la décence qui doit être la nôtre.
Est-ce-qu’ à cause de la consanguinité qui l’unit à ses frères, on va reprocher stupidement à Maman Marie MUILU d’être née DIANGIENDA ?? Doit-elle pour autant renier les siens ? Elle est déjà placée devant un lourd dilemme et nous trouvons cruel qu’on lui enfonce encore de plus belle un clou dans le cœur. C’est de la méchanceté et de la mesquinerie de bas étage ! Nous n’analysons pas assez, la situation délicate dans laquelle elle est plongée et qui l’amène à gérer des tonnes de soucis.

Elle a fait remarquer dans son message tant de choses délicates que nous sommes à même de lire entre les lignes le sens profond de tout ce qu’elle a exprimé devant le monde entier. Où est-il, ce bon sens dont nous devons faire montre ? N’entremêlons pas son rôle de sœur aînée d’une famille et celui de Conseillère Directe du Chef Spirituel Simon KIMBANGU KIANGANI.

Aujourd’hui, sa dignité écorchée vive lui a fait atteindre le point culminant de sa souffrance morale. Cela prouve à suffisance que nous n’avons pas toujours compris QUI elle est vraiment. Dès lors, qu’en dépit des incidences inévitables que cela allait impliquer pour elle au niveau des siens, elle avait librement choisi sans hypocrisie (comme elle l’a dit), et sans influence aucune, la voie qui est la sienne aujourd’hui. Alors soyons honnêtes et taisons nos élucubrations. Comme elle l’a si justement souligné, rien ne l’empêchait de suivre la trace de ses frères, ou de choisir une autre paroisse que Saint-Ouen… En substance, retenons la forte leçon de morale qu’elle nous a brillamment dispensé : « Chacun se bat pour son âme, car le salut est individuel ». Avons-nous besoin d’autres explications quand, par sa seule présence à la Paroisse de Saint-Ouen, tous les éléments de réponses sont là, autour de toute sa personne ?

Nous avons tout intérêt à comprendre vite fait, sous peine de graves représailles, que nous ne sommes pas sur le même pied d’égalité que les Conseillers Directs du Chef Spirituel qui sont alignés derrière lui. A ce titre, nous leur devons notre indéfectible soutien et respect, notre considération à tous points de vue et une fidélité sans faille. Lorsqu’un Chef d’Etat délègue un de ses proches collaborateurs, beaucoup d’égards sont dus à ce mandataire car il est le représentant direct de la personne morale du Chef de l’Etat. L’analogie s’applique tout aussi bien à notre Chef Spirituel, son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI, vis-à-vis de ses Conseillers Directs qui n’ont de compte à ne rendre à personne d’autre qu’à LUI. Manifester de l’animosité ou de l’incorrection à l’endroit des Conseillers Directs équivaut à dire qu’on porte atteinte à la dignité irréprochable du Chef Spirituel, et ceci est grave, très grave. Dosons la portée de nos actes qui nous condamnent sans appel.

Le cri de détresse de Maman Marie MUILU DIANGIENDA est un signal d’alarme que nous devons éteindre et qui ne doit plus être déclenché à l’avenir. Mesurons et estimons à sa très grande valeur, l’immense privilège qui nous a été accordés de l’avoir en permanence avec nous en France et notamment à la paroisse de Saint-Ouen. Au fond, quels sont les desseins inavouables de ces attaques ? Acculer Maman Marie, la pousser dans ses derniers retranchements ? Ou alors, en dernier ressort, qu’elle se déporte de guerre lasse, dans une autre paroisse où les fidèles lui accorderont plus d’égards dus à son rang ? Est-ce cela que nous souhaitons vraiment ? Maman Marie n’est pas influençable à ce point, elle agit selon ce qu’elle estime être juste ! Et en ce moment, nous sommes doublement chanceux parce qu’un deuxième Conseiller Direct, Papa José DIANGIENDA KIANGANI est dans nos murs. N’en éprouvons-nous pas une immense joie dont nous devons profiter, au lieu de nous perdre dans les profondeurs de la nuit et de ne plus savoir comment en sortir ?

Faisons définitivement asseoir Maman Marie MUILU DIANGIENDA dans son fauteuil de Conseillère Directe en France; ne la couvrons plus d’accusations infondées. Respectons son statut et rendons-lui sa dignité. Tenons compte de la nature particulière de son rang et honorons-la comme il se doit.


BOUKOU Hélène Gisèle
Preski(1) - Paroisse de Rennes, France
12 août 2008

 
 
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