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LE FARDEAU DU CHRETIEN
Les fardeaux que nous portons sur terre s’inscrivent dans
plusieurs registres. Ils peuvent être physiques, moraux
ou être placés sous le sceau des responsabilités.
De quelque nature qu’il soit, un fardeau est toujours
accablant, tant qu’il alourdit notre vie. D’une
manière ou d’une autre, nous avons besoin de secours,
d’assistance pour être allégés. Les
uns ont recours au psychanalyste ou au psychologue, tandis que
les autres se tournent vers la religion. C’est précisément
sur ce dernier aspect que va se baser notre thème qui
porte comme titre : « Le fardeau du chrétien ».
Dans l’avancée des courants changeants de la
vie, nous nous laissons facilement envahir par diverses émotions
non positives provenant de sources variées. Manquant
de prudence, nous nous emparons de toutes les faussetés,
sans prendre garde à faire un tri méticuleux,
dans ce monde malhonnête dans lequel nous vivons.
Notre statut de chrétien ne brille pas du rayonnement
qui devrait être le sien. Les lanternes qui sont sensées
éclairer notre esprit se sont affaiblis, et elles se
sont complètement éteintes pour certains. Dans
une confusion totale, nous courons après des chimères
et c’est pourquoi nous ne sommes pas en paix avec Dieu.
Nous n’avons pas encore bu à la fontaine de la
sagesse pour nourrir notre foi qui s’est asséchée.
Le chrétien devient le compagnon de l’avarice,
de l’orgueil et de la suffisance car il s’imagine
être pourvu de toutes les potentialités possibles
au point de se croire assez puissant pour tout réaliser
lui-même. C’est la fatuité de l’homme
qui, satisfaisant ses envies ou ses passions ne se doute pas
un seul instant qu’il se détruit.
« Dans sa vie spirituelle, le croyant est assailli
dans ses pensées et émotions : tentations, pensées
impures, sentiments de haine, rancune, jalousie, autant de
projectiles enflammés qui peuvent embraser l’être
tout entier et entraîner la désobéissance
à Dieu » (fin de citation).
Pour parer tous ces sentiments qui étouffent l’esprit,
il n’y a qu’un paravent unique au monde : le bouclier
de la foi ; et la seule carte routière que nous devons
consulter très régulièrement, c’est
la Sainte Bible dont le contenu nous livre un message incomparable
qui nous engage à être enrôlés dans
l’armée de Dieu et à prêter serment
devant sa suprématie. Nous sommes ses soldats, montrons-lui
que nous sommes de vaillants combattants. La demeure dans
laquelle il réside est notre cœur.
Au cours d’une prédication dominicale à
Rennes, le Catéchiste du jour, en commentant le livre
de Exode 20 : 1 – 17,
avait dégagé ce qui suit :
« Si Dieu a établi des lois, c’est
pour éviter une totale confusion entre le pouvoir
de Dieu et celui de satan qui s’est arrogé
le droit de s’instituer le maître du monde.
C’est pourquoi il a défini avec une précision
gravée sur le roc, les commandements qui sont
le plus grand signe distinctif afin que nous ne tombions
pas dans le vice. Ce qu’il interdit formellement,
satan l’autorise. Sachons dissocier ces deux
maîtres pour que nous ne devenions pas des adeptes
de satan. A l’exemple de l’aimant qui
ramasse magnétiquement ce qui se trouve sur
son passage, ne ramassons pas tout ce qui nous tombe
sous la main, et pour cause ! Nous ne savons pas en
faire correctement le tri sélectif. Papa Simon
KIMBANGU savait pourquoi il avait instauré
les Principes
et Méthodes au sein de
l’Eglise ».
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C’est l’image typique du chrétien qui
ne se soucie pas de rester dans le droit chemin. Séduit
par les choses de ce monde, il empèse son corps et
son âme de charges qui ne le mèneront nulle part,
encore moins vers Dieu qui a le péché en horreur.
Et le fardeau que l’on porte seul, pesant de plus en
plus lourd, affaiblit et met la vie en danger. Personne ne
se dévouera pour alléger une charge qui n’est
pas la sienne; chacun a son propre destin.
Cependant, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, Papa Simon
KIMBANGU, sont passés par tous les tourments par amour
pour nous.
Une absence de projection dans l’avenir par la foi,
conduit inexorablement à se tracer soi-même le
chemin de Golgotha, la route du calvaire. Est-on de taille
à porter la croix de la crucifixion ? Si nous n’acceptons
pas Jésus-Christ et Simon KIMBANGU comme Sauveurs de
l’humanité, si nous ne leur conférons
plus ce statut, alors la croix du sacrifice suprême
pèsera deux fois plus sur les épaules des insoumis.
Le chrétien témoigne de Jésus-Christ
et du Saint-Esprit. Mais si dans sa vie, il les ignore ostensiblement,
qu’il sache que tous les clignotants, les avertisseurs
sont mis en mouvement pour lui rappeler constamment qu’au
terme de sa route, il y a une inscription qu’il peut
lire sur un panneau : « Alerte,
descente aux enfers ! ».
BOUKOUHélène
Gisèle
Presse kimbanguiste Paroisse de Rennes,
France
Rennes,
le 09 octobre 2008 |
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