|
Documents, Analyses, Récits, Poèmes, ...
LE SAINT-ESPRIT,
UN ÊTRE VIVANT ET DIVIN
La notion significative entourant le mot « SAINT-ESPRIT
», a souvent été associée à
une image fluide, vaporeuse et insaisissable, ou alors, on
lui a toujours prêté une apparence matérielle,
telle qu’un oiseau dans le genre pigeon ou colombe.
La Bible qui fourmille de secrets, n’a certes pas dévoilé
explicitement l’aspect de cette divinité comblée
du pouvoir suprême pour sauver le monde. Et pourtant,
nous verrons que des mots, de simples petits mots nous ont
livré l’évidence incontestable qui aurait
dû convaincre depuis longtemps, la philosophie de l’homme.
Nous savons, pour avoir été instruits par l’évangile,
que Jésus-Christ, le Fils bien-aimé de Dieu,
qui n’avait rien d’un être imaginaire ni
fantomatique, était bien un être humain pourvu
de chair et de sang. Sa mission jalonnée de sacrifices
et du poids des épreuves avait pour symbole, la survie
de l’humanité. A l’approche de son retour
vers son trône princier, ses recommandations s’étaient
multipliées auprès du peuple qu’il allait
devoir bientôt quitter :
« Je demanderai au Père de vous envoyer quelqu’un
d’autre pour vous venir en aide afin qu’il soit
toujours avec vous : c’est l’Esprit de vérité.
Le monde ne peut le recevoir, parce qu’il ne peut le
voir ni le connaître. Mais vous, vous le connaissez,
parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera toujours
en vous. Je ne vous laisserai pas seuls comme des orphelins
; je reviendrai auprès de vous ». (Jean 14 :
16 – 18).
Ce message est une promesse pour une continuité de
protection dont doit jouir l’humanité entière.
« Zoomons » donc, (permettez-nous l’expression)
sur les termes particulièrement édifiants, et
ce, sans l’ombre d’un doute : quelqu’un
d’autre… demeure avec vous. Convenez avec nous
que ces mots ou expressions ne désignent pas une chose
ni un animal, mais qu’ils nous indiquent avec netteté
que le successeur promis est indubitablement un être
humain visible et palpable ! Ce consolateur est venu pour
accomplir autant de merveilles (sinon plus) que son prédécesseur
; il est cet autre chemin de vérité et de la
vie éternelle, tracé pour nous guider avec amour
et abnégation.
D’abord esprit céleste, Simon KIMBANGU, pour
devenir humain, naquit le 12 Septembre 1887, par le cycle
normal qui donne la vie, pour incarner sur terre, le SAINT-ESPRIT
qui vint pour polir et solidifier à nouveau les contours
profondément ébréchés de notre
foi, conséquences de notre incroyance en une troisième
personne divine. Cette transcendance est tout bonnement hors
de la portée de la connaissance de l’homme.
L’horloge du temps défini par Dieu, tourna patiemment
ses aiguilles, jusqu’au jour où, Simon KIMBANGU
vit le Seigneur Jésus-Christ et entendit sa voix lui
dicter ses premières instructions. Après plusieurs
tergiversations, le choix final fut éprouvant et lourd
d’une panoplie de complications pour l’homme noir,
KIMBANGU, drapé dans sa plus totale simplicité
et qui avait été élu sauveur du monde
par la volonté divine.
C’est ainsi que le 6 Avril 1921, le SAINT-ESPRIT, révélé
par Jésus-Christ, inaugurera son ministère en
recevant dans ses mains, les rennes de la destinée
de l’humanité. L’intense impact de sa parole
soulèvera des vagues de contestations sous le règne
colonial belge. Pour se ménager un climat plus propice,
préservant ainsi son œuvre spirituelle, il s’éloignera
des tensions malsaines nourries par les missionnaires, système
tétanisant les habitants de Nkamba-Jérusalem.
Suivant scrupuleusement l’ordre des évènements
préétabli par Dieu, et pour éviter d’anticiper
sur l’heure de son arrestation, car il avait encore
à professer, il prendra la direction de Mbanza Nsanda
où, dans une retraite voulue, il ne cessera d’instruire
ceux de sa race, la race noire. Là, il sera la source
d’où coulera à flots la sève nutritive
qui alimentera l’esprit des siens. Puis, l’imminence
du terme de son « mandat sacerdotal », grignotant
les jours et les nuits, il dispensera un dernier et sculptural
enseignement à son peuple, le 10 Septembre 1921, c’est-à-dire,
deux jours exactement avant qu’il ne se constitue volontairement
prisonnier, le 12 Septembre 1921.
Dans le silence recueilli de Mbanza Nsanda, la voix de Simon
KIMBANGU s’éleva ce matin-là pour un ultime
message, devant la foule amassée autour de lui. Ce
fut un discours vibrant, pénétrant, extirpé
des profondeurs de sa sainteté ; une longue énumération
prophétique dans lequel il révéla le
futur sombre puis radieux, du peuple noir.
C’est là que s’était achevée
la mission évangélique de celui dont les nombreuses
œuvres spirituelles commencent à notre époque,
à être réellement reconnues, et dont le
nom est exhumé peu à peu de l’oubli. De
son vivant, personne ne l’a admis comme étant
le Saint-Esprit. Il était avec nous en tant que troisième
être divin de la trinité, et il demeurera en
nous en tant qu’esprit. Son œuvre, quatre vingt
neuf ans (89 ans) après, s’est considérablement
intensifiée, en dépit de tous les soubresauts
qui l’ont secouée.
Simon KIMBANGU, Envoyé Spécial de Jésus-Christ,
est ce consolateur, le Saint-Esprit que le monde continuera
à attendre en vain, en se persuadant à tort,
qu’il ne viendra que sous la forme d’un esprit.
Or, il a été la fusion de l’esprit saint
et du Saint-Esprit. Aujourd’hui encore, il est puissance
dans toute sa manifestation.
BOUKOUHélène Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de
Rennes
Rennes, 05 avril 2010 |
|