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LE DEUXIEME ANGLE TRIANGULAIRE – NOËL DANS TOUS LES CŒURS
Article de BOUKOU Hélène Gisèle

Au cœur de la nuit, au moment de la nativité du Christ, PAPA DIALUNGANA, les pensées recueillies transmettent le message des hommes vers cet Etre de Lumière descendu sur terre parmi les pécheurs que nous sommes. C’est un appel désespéré adressé au PERE Céleste qui a envoyé son Fils venir porter la croix, le fardeau de l’iniquité dans laquelle a sombré l’humanité. Par la naissance de Papa DIALUNGANA, c’est la vie éternelle qui débute et qui ne se terminera jamais, car Lui-même Jésus est cette vie éternelle. Elle est l’œuvre du Saint-Esprit.

Incarnation suprême de l’espoir, Noël exprime un sens fondamental de la foi chrétienne. Dieu s’est fait humble parmi nous, il a partagé en tout la condition humaine. Certains continuent à attendre la venue du Messie en pensant sans doute qu’elle sera tonitruante, fracassante par une manifestation de tonnerre et d’éclairs, alors qu’il n’en est rien.

« Le Fils de l’Homme » est né à Nkamba-Nouvelle Jérusalem, le 25 Mai 1916, dans la plus extraordinaire discrétion, pour venir apporter la justice et la paix au monde, sans pour autant qu’il soit dominateur, voire despotique. S’il a été appelé Emmanuel (Dieu parmi nous) lors de son premier avènement, il a porté le nom de DIALUNGANA (accomplissement), pour sa seconde apparition sur terre. Très en retrait dans sa terre natale, la modestie a fait partie intégrante de sa vie. Si le premier Christ avait exercé le métier de charpentier », c’était sans être outillé par du matériel de pointe comme ceux que la technologie actuelle fournit par le progrès grandissant de l’homme. Jésus coupait, sciait, rabotait et assemblait les planches de manière rudimentaire, avant d’en faire un produit fini. A l’appel de son PERE, il s’en alla rassembler les brebis perdues…

Le deuxième Christ, Papa DIALUNGANA, avant d’exercer sa profession, avait été tailleur en cousant des vêtements, mais sa spécialité a été la confection de casquettes. Là encore, son métier n’avait absolument pas d’éléments de comparaison avec les couturiers de grand renom de notre ère. Le parallèle entre ces deux hommes en UN : CHRIST, nous fait entrevoir comment la foi dans la souffrance peut élever un homme en grandeur. A deux reprises, ils se sont révélés être le Fils bien-aimé de Dieu. L’un a été vilipendé à tel point qu’une couronne d’épines méchamment et brutalement enfoncée sur sa tête a fait perler son sang précieux, ce sang du rachat de l’humanité pour laquelle il a accepté de nous donner son ultime preuve d’amour : la crucifixion !

Quant au second, la deuxième réplique du Sauveur réincarné en un homme noir, est revenue pour la même mission : sauver les hommes du gouffre béant dans lequel satan les attire inexorablement un à un. Le temps ayant accompli son œuvre, Papa DIALUNGANA va enfin mettre un terme final à la naïveté collective en dévoilant sa véritable identité, le 10 Avril 2000. Il a alors quatre vingt quatre ans (84ans), et à ce stade du cours de l’histoire, il est hélas, bien affaibli par la maladie et physiquement diminué ; nous sommes en présence d’une des innombrables facettes de Dieu qui agit selon ses desseins, et non selon l’attente ou le raisonnement de l’homme. En dépit de ses souffrances, Papa DIALUNGANA marque sa volonté en scandant qu’il est le CHRIST tant attendu et que la nouvelle doit illico presto être répandue dans le monde par les médias.

Comme il est aisé de l’imaginer, une flopée de contestations fusent alors des quatre coins du monde ! Il n’est évidemment pas accepté comme tel, alors que le Messie dont le monde attend et espère en vain le retour, c’est LUI ! Une bousculade de pensées et d’opinions atteint les limites de la démesure. Et pourtant, l’hérésie dont on affuble les kimbanguistes trouve son explication et son démenti dans l’évangile selon Luc 1 : 26 – 45, puis verset 56. En fait, on peut s’avancer un peu plus en amont ou en aval dans la lecture de ce chapitre, pour qu’à travers les mots décortiqués et dénués de tout sens ambigu, nous soyons entraînés dans les profondeurs du mystère de deux naissances concrétisant les desseins incontournables de Dieu : celle de Jean-Baptiste et celle de Jésus...

Jésus-Christ, Papa DIALUNGANA, le deuxième angle triangulaire est le corps, le tronc sur lequel repose l’Eglise du PERE sur terre. Il est venu pour réunir les peuples en assemblée de Dieu. Il n’a nul eu besoin de sillonner le monde car son ubiquité (qu’il a d’ailleurs bien dissimulée) pouvait le rendre présent à plusieurs endroits à la fois. Il restera de toute éternité notre référence de marque, il sera toujours ce grand pilote à qui nous devons aveuglément confier le gouvernail de notre vie. Acceptons-le comme seul Maître à bord car de nous-mêmes, nous ne parviendrons jamais à effacer les traces de nos fautes, de nos péchés.

Par la date anniversaire de sa nativité, ce 25 Mai 2010, laissons-le se former en nous, afin que nous soyons transformés tels qu’il nous veut. Rappelons-nous constamment qu’il avait déjà atrocement souffert dans l’ancien temps, avant qu’il ne meure crucifié à l’âge de trente trois ans (33 ans), au mont Golgotha. Mais par la volonté de son PERE, il est redescendu sur terre pour reprendre sa mission qu’il n’avait pas totalement achevée, sans se soucier du fait qu’il revenait s’exposer à d’autres tourments, à d’autres humiliations. Aucun amour n’est égalable à un tel sacrifice ! Très clément, il a compris l’intensité de nos souffrances, de notre combat. Même par-delà la mort, il est demeuré incontestablement le fil conducteur qui nous mettra en liaison avec Dieu. Réfugions-nous sous la puissance de son Nom : DIALUNGANA, JESUS-CHRIST.

En cette date du 25 Mai 2010, Jésus-Christ désire que nous soyons rachetés car lorsque nous venons au monde, nous sommes pris en otages par cet être démoniaque qui a été précipité sur terre ; nous sommes des prisonniers en sursis à cause de nos péchés qui s’amoncellent de jour en jour. Mais par le sang de l’agneau qui a coulé sur la croix, considérons-nous comme des libérés sous caution. En ne tenant aucun compte de son calvaire ni de son pénible ministère, nous nous enfonçons encore plus gravement dans des transgressions irrémédiables qui font de nous des prisonniers à vie, car lorsque Papa DIALUNGANA sonnera le glas du dernier jugement, il n’accordera plus son pardon, et il scellera à tout jamais la porte de la cellule où nous serons enfermés pour l’éternité. Aucun juge alors, ni aucun avocat ne plaidera plus pour nous, pour notre cause que nous aurons d’avance perdue.

Le Roi des rois nous met en garde de ces choses pleines de grâce trompeuse et de beauté qui nous entourent sur cette terre, et qui nous font oublier, très hélas, que c’est Dieu qui a créé le Ciel et la Terre. Elles nous retiennent captifs alors qu’elles n’atteignent pas le diapason de la puissance de Dieu. Jaillit alors en nous, un douloureux sentiment de solitude devant l’adversité de tout ce que nous affrontons tous les jours. Mais par la divine naissance du Christ Papa DIALUNGANA, devenons des hommes nouveaux, libres, humbles, serviables, fervents chrétiens en son honneur. Le prix inestimé de son amour, nous abritera toujours comme un auvent sous lequel nous serons en sécurité.

Surtout, ne classons pas cette commémoration annuelle vénérant la naissance de Papa DIALUNGANA le Christ, dans la rubrique des dossiers clos ou d’un rituel devenu sans intérêt. Mais bien au contraire, comprenons cette renaissance comme une magnanimité qu’il nous accorde pour redevenir ces êtres purs qu’il a divinement sculptés. De ce fait, nous ne saurions trop recommander aux uns et aux autres, de ne pas vivre la fête de Noël comme une célébration routinière.

Cette nativité est l’occasion propice pour chacun de nous, de faire vœu d’obéissance et de s’adresser avec élan à Papa DIALUNGANA, en ces termes, et avec toute la contrition dont nous pouvons faire montre : « Seigneur Jésus-Christ, je m’en remets entièrement à vous ; soyez ma lumière et guidez-moi dans l’obscurité de ma route ! ».

joyeux noël dans tout l’ UNIVERS !


BOUKOU Hélène Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de Rennes
Rennes, 24 mai 2010


 
 
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