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LA PLACE DES JEUNES AU CŒUR DE
L’EGLISE
L’avenir des jeunes dépend de leur place dans la
société, de leurs rapports avec leurs aînés,
et de leur rôle prépondérant impliquant
leur vie chrétienne. Ils semblent perdus, désorientés,
lorsqu’il s’agit de joindre bout à bout ces
segments qui les relient à l’évolution d’une
vision plus utilitaire. La jeunesse déboussolée,
cherche à tâtons ses repères; elle a besoin
d’appui pour s’affirmer. Pourtant, l’éducation
religieuse reçue devrait les conduire à envisager
leur responsabilité d’hommes au sein de l’Eglise.
S’il fallait les classifier selon des critères
attenants au comportement, nous aurions trois catégories
comme suit :
1) Les inadaptés, qui ne comprennent absolument
rien au spiritualisme
2) Les moyennement valables, qui croient en Dieu,
mais sans trop de conviction
3) L’élite qui, cramponnée à
la rampe des commandements, sert Dieu avec un élan
passionné.
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Cette énumération sérielle relative aux
classes sus citées, énonce le nœud du problème
à résoudre. Confrontés quotidiennement
aux lots de tentations, de péchés devenus une
seconde nature, l’objectif premier qui doit motiver les
jeunes est de pouvoir contourner ces obstacles qui conduisent
à des mesures punitives provenant du Maître des
hommes et des choses : le Créateur de l’univers.
Instaurée par feu le Chef Spirituel, son Eminence
Joseph DIANGIENDA KUNTIMA, la date du 4 Août a été
dédiée à la jeunesse kimbanguiste pour
aiguillonner sa prise de conscience, afin qu’elle soit
amenée à comprendre peu à peu, qu’elle
est incluse dans la vie progressive de l’Eglise, pour
qu’elle contribue à son développement,
et pour qu’elle fasse enfin partie intégrante
du corps et de l’âme du kimbanguisme.
Les jeunes se rassemblent régulièrement chaque
mardi pour écouter les exhortations de son Eminence
Simon KIMBANGU KIANGANI à Nkamba Jérusalem ;
mais qu’il soit dit que partout ailleurs, les jeunes
kimbanguistes qui n’ont pas l’opportunité
de se trouver présents à Nkamba, honorent également
de la même manière, cette journée qui
est la leur, en un culte spécial. Que retiennent-ils
de ces enseignements ? Il est temps de rechercher profondément
la parole du Saint-Esprit, et non, celle perturbatrice, des
hommes ; l’heure est venue d’accepter à
accomplir sa volonté. Certes, très souvent,
ils se dérobent, se dissimulent derrière des
excuses fallacieuses pour masquer leurs fautes, alors qu’ils
sont les propres artisans de leurs erreurs.
« La critique facile
ne résout aucun problème. Nous chrétiens,
nous sommes membres du corps de Christ, et à ce titre,
soyons prêts à comprendre qu’une toute
petite bonne action est nettement meilleure qu’une grande
quantité de savoir, sans action ».
Pourquoi, comme ses PERES avant lui, le Chef
Spirituel Simon KIMBANGU KIANGANI, accorde autant d’importance
aux jeunes, à ces bourgeons qui s’ouvriront en
une éclosion feuillue arborant les teintes vertes de
l’espoir et de la fertilité ? Nous dirons, sans
présomption aucune, que c’est parce qu’ils
sont les premiers protagonistes au cœur de notre Eglise.
En marche vers l’épanouissement spirituel, et
en formant un bloc solide et uni, ils dessineront le nouveau
visage de l’Eglise avec la bénédiction
du Saint-Esprit dont l’amour et la charité sont
infinis. PAPA attend des jeunes,
ou mieux, il exige d’eux qu’ils ouvrent leurs
cœurs afin qu’ils contiennent encore plus d’amour
envers leurs semblables, qu’ils sachent donner sans
regret et sans songer à reprendre toute forme de don.
La coulée de ses paroles, comme une lave sans dévastation,
se répand sur les hommes, du plus grand au plus petit.
La purification, par la parole entendue, conduit à
la vie éternelle. Dieu aimerait en faire bénéficier
tous ceux qui le cherchent avec un engagement sincère.
L’authenticité de notre élan vers Dieu
le Saint-Esprit doit nous mener à une remise en question,
en nous demandant : « quel est le sens de la vie chrétienne
? ».
Dans la manifestation des choses de la création, il
y a la présence divine, la grâce naturelle de
ce que sa puissante main a modelé ou forgé ;
et nous chrétiens, qu’avons-nous fait pour nous
réaliser ? Il faut l’action, selon les données
divines qui reposent depuis des milliers de siècles,
sur les commandements.
Mais la jeunesse d’aujourd’hui a peur et révèle
une intense absence de foi et d’espérance. C’est
ce sentiment insidieux qui alourdit l’esprit, que le
Chef Spirituel s’applique à vaincre pour lui
donner la certitude qu’elle a trouvé le chemin
qui mène aux portes de son royaume. Il vise à
construire une jeunesse plus juste et solidaire ; une jeunesse
réconciliée et pacifiée, divorcée
d’un passé trouble et avide de boire, non pas
la lie engendrée par le péché, mais le
nectar rempli dans le calice de la gloire de Simon KIMBANGU.
Nos trois PAPAS
nous ont livré, dans plusieurs de leurs messages d’exhortations
que la jeunesse ne peut pas être considérée
comme une richesse à exploiter à mauvais dessein.
Pour ce faire, celle-ci doit être en mesure de comprendre
la nécessité de s’abriter sous la chaleur
affective du manteau divin, et de chercher à découvrir
la vie comme un don comblé par la générosité.
Ainsi, l’objectif qui prime pour le Chef Spirituel est
que les jeunes se consacrent aux justes idéaux de la
foi et de la fraternité. La force dynamique de l’Eglise,
puise sa sève en eux ; qu’ils acquièrent
une sagesse mature ; qu’ils deviennent des évangélisateurs,
des apôtres qui sèmeront comme des grains dans
tout le globe terrestre, le Nom si craint et si saint de KIMBANGU
!
Les sacrifiés ont bâti cette Eglise qui s’est
développée et s’est épanouie, alors,
c’est tous ensemble que nous sommes appelés à
consolider l’espérance universelle qu’elle
inspire. Notre génération, fait de nous, par
extension, ces jeunes sur lesquels reposent les attentes du
Chef Spirituel, son Eminence Simon KIMBANGU KIANGANI.
BOUKOUHélène Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de
Rennes
Rennes, 3 août 2010
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