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PAPA DIALUNGANA KIANGANI – LES
FACETTES DE LA MORT
Le sujet de la mort est grave et difficile à aborder,
tant celle-ci s’apparente à la souffrance, à
la douleur qui enserre le cœur. La mort est la dernière
ennemie que nous affrontons sur terre. Peut-on considérer
que la mort est un défi de la vie ? Nous dirons que
oui, parce qu’elle s’avère être plus
forte que notre existence. La mort ne rentre dans aucune vision
schématique car il n’y a pas d’explication
en ce sens. Elle ne se contrôle pas, elle ne se gère
pas pour en réchapper. La résonnance de son
mot est lugubre. Elle vient à pas calfeutrés.
Elle peut être douce, comme elle peut s’annoncer
brutale ou violente. Elle choisit son horaire et sa manière
de frapper.
Tout être humain éprouve plus ou moins, la crainte
de la mort, à des degrés dissemblables. Elle
entoure notre vie de son empreinte et la menace chaque jour
de multiples manières. Chaque heure qui passe peu s’avérer
être la dernière et aucune minute écoulée
ne se rattrape jamais.
Ce qui caractérise la conception chrétienne
de la mort est rendu plus important par le fait du sacrifice
suprême sur la croix, de notre Seigneur Jésus-Christ.
En se donnant pour nous, il a vaincu la mort.
Papa DIALUNGANA KIANGANI, né le 25
Mai 1916, fut le deuxième Chef Spirituel après
Papa DIANGIENDA KUNTIMA. Avec la modestie qui le caractérisait,
il géra les destinées de l’Eglise. Mais
en l’an 2000, il fit une révélation fracassante
: « Ce Christ dont le monde
attend le retour, c’est moi DIALUNGANA. Répandez,
à travers l’humanité que je suis revenu
! ».
Cette merveilleuse vérité, vieille de quatre
vingt quatre ans (de sa naissance à l’année
de la révélation), il l’avait tue, pour
vivre dans la plus stricte humilité, la vie des hommes.
Il s’était confondu dans la masse de grains de
sable que nous sommes devant l’Eternel. Son enveloppe
terrestre avait tout partagé avec les réalités
du monde, jusque dans sa chair. Gardien inconditionné
de la Nouvelle-Jérusalem, il recevait et guérissait
au cœur de la Cité Sainte, une pléiade
de pèlerins.
Il nous avait fait connaître tout ce
qu’il avait entendu de son PERE, et il nous avait choisis
pour être ses brebis. Il était descendu du ciel
pour faire la volonté de son Père et c’est
cette même volonté paternelle qui avait fait
que le 16 Août 2001,
il quitta son corps humain à Kiemba où il rendit
son dernier soupir. Il ne s’était pas agi, pour
lui, d’une horloge biologique qui avait planifié
sa mort, mais d’une mission terminée sur terre.
Nkamba-Jérusalem, paradis céleste où
siègent le Père, le Fils et le Saint-Esprit,
entourés des anges et de tous les saints, est ce sanctuaire
sacré où sont reçues toutes ces âmes
qui quittent la terre, ou tout du moins, ces élus qui
ont obtenu grâce aux yeux du Dieu trinitaire. En conséquence,
nous évoquerons l’évidence que Nkamba,
de par sa sainteté n’est donc pas un lieu où
l’on peut pousser le dernier soupir de l’existence
vu que c’est là que l’on entre dans le
royaume de la vie éternelle, dans la gloire éclatante
du Saint-Esprit.
Nous déduisons donc que nos illustres
et vénérés saints, nous citons :
- Papa Simon KIMBANGU
- Papa Charles Daniel KISOLOKELE LUKELO
- Papa Paul Salomon DIALUNGANA KIANGANI
- Papa Joseph DIANGIENDA KUNTIMA
- Maman Marie MUILU KIAWANGA NZITANI,
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trônant déjà dans le ciel, ne pouvaient
donc logiquement pas quitter leur enveloppe corporelle DANS
NKAMBA-JERUSALEM ! C’est pourquoi, à différentes
époques, chacun d’eux a successivement disparu
physiquement de ce monde : à Lubumbashi au Katanga,
à Genève en Suisse, à Ngombe-Kinsuka
au Bas-Congo, et à Kiemba au Bas-Congo également.
Le dernier signe de leur passage en ce monde a été
le rapatriement de leurs dépouilles vers la terre sainte.
Papa DIALUNGANA KIANGANI a bouclé le cycle de leur
départ pour l’au-delà qui n’est
autre que Nkamba-Jérusalem. Mais nous, pauvres mortels,
nous ignorons que lorsque nous foulons le sol sacré
de Nkamba, nous posons nos pieds dans ce paradis des saints.
C’est la raison pour laquelle il y a une foule de restrictions
qui nous sont soumises et que nous sommes strictement tenus
de respecter, en regard de la sainteté des lieux.
Ceux qui manquent d’égards pour cette Nouvelle-Jérusalem,
s’attireront à coup sûr, les foudres de
la malédiction.
BOUKOUHélène Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de
Rennes
Rennes, 15 août 2010 |
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