Nous allons d’abord vous faire voyager à reculons dans le temps, pour atterrir sur le sol de l’an 2000, c’est-à-dire, dix ans auparavant ce vingt et unième siècle dont nous nous apprêtons à enterrer la dixième année.

L’intense mystification qui avait entouré les abords de l’an 2000 avait plongé plus d’un, dans un climat de désarroi frôlant la panique, dans un amalgame d’interrogations sans réponses concrètes. Le monde avait tourné comme au ralenti, dans l’attente la plus longue de l’histoire. La peur, au triple galop, avait craquelé l’écorce des plus grandes convictions. Les lisières de l’entendement avaient largement été dépassées, devant la multitude de calamités naturelles qui avaient secoué et endeuillé le monde dans les dernières décennies de l’époque. Etait-il réaliste, voire sensé, de croire à une fusion de châtiments, face à tant de catastrophes ?

Le mythe de l’éclatant millénaire avait rivalisé en puissance avec la fiction. Les extrapolations avaient atteint une vitesse de croisière telle que, l’imagination brodée n’avait plus de bornes. L’image apocalyptique projetée par la pensée ou l’imaginaire, avait projeté à tort, l’inaccessibilité de la nouvelle ère. De chuchotements en paroles audibles, tout avait été dit et soupesé.

La marche des siècles, déterminée à marquer l’histoire avait enjambé la procession des phénomènes paranormaux de la nature ou de la vie, tels que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les crashes aériens, les collisions ferroviaires, les inondations, etc… Elle était parvenue à dresser son étendard de battante, dès la seconde victorieuse qui avait sonné par intervalles régulières, le glas de l’an neuf. L’humanité entière avait vécu avec un fort émoi, l’heure du pas solennel qui avait fait franchir le seuil du nouveau millénaire !

L’An 2000 ! De mythique, il était devenu une réalité absolue. La réussite de l’examen de passage du cap avait été laborieuse et très sélective. Le taux d’idées préconçue avait nappé à ras bord, le gisement de l’intelligence qui ne savait plus déceler, ni apprécier tant de grandeur, de beauté majestueuse et de trésors naturels légués par Dieu. La psychose, très perceptible pesait extrêmement lourd.

L’humanité entière était entrée en une année préparatoire par l’accès au vingt et unième siècle avec une vision plus accrue de l’évolution inéluctable du temps. La cadence effrénée des calamités faisait tomber des barrières protectrices que la science, plus au fait, au fil des jours, corrigerait plus solidement, mais temporellement, les imperfections du passé. Rien n’était acquis, en dépit du savoir qui avait souligné le tracé de la technologie de pointe qui déjà, était à la cime du progrès. L’homme, dans ses calculs, allait s’atteler à atteindre l’absolu tant que ses capacités intellectuelles et physiques lui permettraient d’œuvrer pour le développement des Etats, pour la renaissance après le passage de la douleur.

Il ne nous reste plus qu’un jour, et nous verrons poindre enfin l’aube d’une année flambant neuve, l’année 2011. La ferveur qui guide la piété du chrétien nous fait espérer que l’Esprit céleste veille sur nous, que nonobstant la laideur de notre âme chargée de fardeaux de divers poids, il ne nous accablera pas par son courroux, bien que la colère bouillonne en lui. C’est la force de son incomparable amour qui prendra le dessus. Sa main ne s’abaissera pas sur nous pour châtier, mais pour apaiser les mille et un soucis qui tourmentent notre esprit, et des chagrins qui alourdissent notre cœur. Dieu ne nous a plus caché sa face depuis Jésus-Christ, jusqu’à Simon KIMBANGU. La confiance en sa bonté est un regain d’espoir qui ne nous fera plus tituber, car nous nous confortons dans l’idée que l’année 2011 sera pleine de rejaillissements heureux qui drainera aussi hélas, une suite de désagréments, de sanctions punitives. Pour être épargné, il nous suffit de suivre le guide, Saint-Esprit, et ses recommandations.

C’est avec la lumière du cœur qui espère, que nous vivrons l’arrivée de l’année 2011. Nous avons longuement entendu parler des prophéties ; nous assistons d’une manière ou d’une autre, à des miracles par lui, accomplis. Il a mis en branle tous les processus du remaniement du monde pour un triomphe tout feu, tout flamme, pour l’éradication de toutes les brigades de maux qui font gémir la terre. Croire, croire en lui, en sa parole bénie afin d’entrer en possession des richesses rarissimes qui nous serons accordées, et qui pareront notre salut. Le Saint-Esprit nous exhorte de jour comme de nuit, à ne pas tomber dans les pièges de nos ennemis qui diront avec une morbide jubilation : « Nous les avons vaincus ! ».

Accueillons la nouvelle année avec des résolutions, non pas utopiques, mais pures, saines et surtout sincères sous tous les aspects. L’avancée de ce vingt et unième siècle rallonge d’une année à une autre, ce pouvoir d’amour sanctifié que KIMBANGU ne cesse de nous témoigner. La réalité spirituelle est à l’antipode du raisonnement philosophique qui exprime le développement de la pensée de l’homme. Aussi, en cette ère qui annonce tant de renouveaux, le défaitisme n’est pas de mise ; il ne doit pas nous faire perdre l’équilibre. Rien n’est perdu car l’Unificateur moissonne afin que nous jouissions d’une récolte qui comblera à suffisance, notre vie. Pour l’heure, tout ce qui nous est seriné par KIMBANGU le Saint-Esprit, et par les merveilleux cantiques de notre terroir, ne semblent qu’être, pour certains, que des mots emphatiques destinés à nous endormir au lieu de nous éveiller !

Ambassadeurs, soldats, éclaireurs, guerriers…, nous sommes ce fabuleux trésor sur lequel KIMBANGU fonde ses espoirs, et il veille sur lui avec toute sa clémence. C’est le siècle du Saint-Esprit.

Les douze coups de minuit sonneront la naissance de l’an neuf. Lorsque le Saint-Esprit fera sa ronde, il passera dans chaque maison pour y imprimer sur les êtres que nous sommes, son sceau de bénédiction, signe qui nous rattache à lui. Que par sa grâce, une étoile de paix, de joie et de santé scintille dans nos logis.

Très bonne et heureuse année à tous !