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LE DECHIREMENT DE L’AFRIQUE
Les écrits de l’histoire sont et demeureront
éternels. Devant la vision de l’hécatombe
qui foudroie les extrémités de la terre, la
réalité irréfutable nous renvoie dans
un miroitement bien distinct, la très célèbre
et intense prophétie de Simon KIMBANGU, du 10 Septembre
1921 à Mbanza Nsanda. Dans le cadre de notre rédaction
aujourd’hui, nous en avons retiré l’extrait
suivant :
« … Mais les décennies qui suivront la
libération de l’Afrique seront terribles et atroces,
car les tout premiers gouvernants de l’Afrique libre
travailleront au bénéfice des Blancs. Un grand
débordement spirituel et matériel s’installera.
Les gouvernants de l’Afrique entraîneront, sur
le conseil des Blancs, leurs populations respectives dans
des guerres meurtrières et s’entretueront. La
misère s’installera… ».
Cette révélation n’a pas modifié
la donne puisque la prophétie testamentaire de KIMBANGU,
sous forme d’ultimes recommandations se concrétisent
au fur et à mesure que les heures et les secondes tournent
à la cadence des aiguilles du temps.
L’Afrique, mère de l’humanité, se
doit, de prime abord, de neutraliser toutes les haines et
de réunifier ses Etats dont elle a déjà,
hélas, perdu une multitude de ses fils. C’est
après cette cohésion que le Saint-Esprit restaurera
la paix dans le monde.
Lorsque les entrailles de la terre s’ouvrent pour cracher
le feu dans un giclement effroyable et que cette même
terre vibre sous de puissants séismes qui se muent
en tremblements de terre, quand, dans les airs les crashs
deviennent meurtriers et que les eaux des océans, des
mers, se soulèvent en de vagues furieuses, décimant
tout sur leur passage, la nature perd pied. Tous ces événements
alourdis par la fatalité dessinent un visage dégagé
de l’abstrait : celui de la COLERE ! Une colère
qui traduit ce que nous appelons le courroux de l’Eternel.
Le tissu continental se déchire et les nations sont
entrées dans une crise, une misère qui remet
toute crédibilité en question. Le socle sur
lequel elles reposent est craquelé, et de ces fissures
naissent le déclin des peuples. Ce socle, disons-nous,
a pour nom : AFRIQUE.
La majeure partie de sa civilisation a été occidentalisée,
ce qui lui a valu de nombreuses conséquences dévastatrices.
La soif inextinguible du pouvoir que confère la gouvernance
lui a fait baisser la garde, et elle est devenue une proie
sans défense pour les prédateurs qui guettent
le moindre signe de faiblesse. Le regard embrumé de
l’Afrique se pose avec convoitise sur tout ce qui peut
engendrer des profits, au détriment du bien-être
de sa population.
L’Afrique s’est détournée de son
point de départ ; elle ne sait plus puiser dans ses
ressources profondes et spirituelles ; elle s’adonne
à la sacralisation des sciences pernicieuses qui l’éloignent
de sa foi chrétienne acquise en passant par moult tribulations.
Les puissances occidentales ont aliéné le fonctionnement
de sa gérance gouvernementale, ce qui dénonce
le retard considérable de son développement
économique et les défaillances socioculturelles.
L’Afrique porte le poids de la croix sacrificielle
provoquant des blessures morales qui parfois, ne se referment
pas. Elle n’a pas encore compris qu’elle doit
plier le genou et reconnaître la grandeur d’âme
de l’Envoyé Spécial de Jésus-Christ
: Simon KIMBANGU. Les troubles de toute nature et les tensions
inter-ethniques grèvent énormément les
prémices de toute réconciliation. Les tueries,
les massacres… bafouent le respect de la vie humaine
et creuse une crevasse où sont précipités
les principes des droits de l’homme.
C’est pour cette Afrique que KIMBANGU a stoïquement
longé le chemin du martyre ; c’est pour elle
qu’il s’est donné à la merci des
tortionnaires, en dissimulant très humblement sa divinité,
comme le Christ l’avait fait avant lui. Accablé
d’injustices, il sera soumis à une vague de violentes
persécutions…
Quand donc l’Afrique entendra et comprendra-t-elle
la prophétie ineffaçable de KIMBANGU qui avait
déclaré, entre autre, à Mbanza Nsanda
: « personne dans le monde
ne parviendra à détruire l’œuvre
que j’ai accomplie car elle vient de notre Dieu le Père
». Le cœur insensible du peuple noir reste
hermétiquement fermé ; il ne s’applique
pas à rechercher, ni à connaître, ni à
analyser les signes et les présages des profondes révélations
du Libérateur noir, l’initiateur des indépendances
africaines.
La succession des étapes qui réhabilitent officiellement
et graduellement Simon KIMBANGU, par les autorités
gouvernementales de la RDC, nous rapproche peu à peu
de la phase finale que boucleront, sans nul doute, les instances
de la nation étrangère qui l’a tant honni
et qui devra également lui rendre justice. C’est
alors que KIMBANGU assoira les fondements de sa gloire dans
l’âme et l’esprit de l’humanité
!
BOUKOU Hélène
Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de Rennes
Rennes, 09 mars 2011
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