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NOËL DANS NOS COEURS
Article de BOUKOU Hélène Gisèle

En ce vingt et unième siècle, NOËL n’est plus, à bien des égards, une fête chrétienne qui commémore la nativité ou la naissance de JESUS-CHRIST. Le fil qui a déroulé les années au rythme du temps a très subtilement transformé cette célébration qui jadis, illuminait les cœurs emplis d’une joie sanctifiante, en une préoccupation visant des intérêts purement plus lucratifs. L’aura et le recueillement de l’esprit qui préparaient la naissance du bien-aimé Fils de Dieu, se sont dissipés comme un brouillard. Le mot « Noël » a été profané, et a perdu sa magie opérante, son caractère sacré. La vanité, la convoitise et l’attrait du gain que suscitait à l’origine, cette période, a rattrapé les siècles pour faire aujourd’hui de cet accomplissement liturgique, un culte de jouissances festives.

Peu à peu, l’Eglise Kimbanguiste s’est démarquée de ce changement de ton et de faits débouchant sur une foulée de contradictions. Comme prémices, Papa DIANGIENDA KUNTIMA, dans l’un de ses messages datant du 1er Janvier 1992, avait affirmé avec une forte conviction que la date du 25 décembre n’était pas celle de la nativité du Christ, telle que célébrée depuis des siècles par l’humanité, mais que, avait-il poursuivi, la date véridique serait révélée au monde en temps opportun.

Quelques années plus tard, Papa DIALUNGANA proclamera publiquement à Nkamba qu’il était le CHRIST tant attendu et que dès lors, cette nouvelle donne devait être répandue dans le monde ! Et depuis, de nombreux et précédents écrits aux nôtres, ont démontré que la date du 25 décembre, avant Jésus-Christ, n’était qu’une fête païenne qui vénérait l’idolâtrie, et qui n’était par conséquent, absolument pas du même registre par rapport à notre ère chrétienne actuelle…

C’est ainsi qu’après l’assurance formelle reçue tour à tour, de Papa DIANGIENDA puis de Papa DIALUNGANA lui-même, les kimbanguistes, bien campés sur leurs convictions ont fini par contester haut et fort, la fausseté de cette date prétendue de la nativité. Ils ont levé le voile sur ce mystère et ont su prouver, grâce aux saintes écritures à travers lesquelles sommeillait l’évidence depuis des millénaires, que la naissance tant controversée du Messie se situait au 25 mai, et non pas au 25 décembre. En se penchant attentivement sur la mathématique contenue dans le texte biblique de l’évangéliste Luc (1 : 26 – 31) qui ne laisse aucune équivoque, et qui dévoile dans un synchronisme de faits dans son récit, la merveilleuse progression de la promesse d’une naissance : celle de l’Enfant Roi dont la mère sanctifiée accepte avec la plus totale abnégation, d’être la voie par laquelle s’accomplirait le suprême dessein de DIEU. Pourquoi une telle allégation de notre part ? En nous référant à notre article : « Le Cycle de la Divine Naissance » (Hélène Gisèle BOUKOU), article archivé dans la rubrique Bibliothèque, sur le site www.kimbanguisme.net , nous en extrayons le passage suivant :


« Alors, nous comprendrons sans ambiguïté, que lorsque l’Ange Gabriel vint au sixième mois annoncer à Marie qu’elle était couverte de la grâce divine et qu’elle tomberait enceinte pour enfanter un Fils qu’elle nommerait Jésus, nous sommes donc bien au mois de Septembre (Luc 1 : 26 – 31). Dans la même période, Marie va rendre visite à Elisabeth, une parente qui est enceinte de six mois et qui porte en son sein un fils : Jean-Baptiste. Cette dernière, en la voyant, est remplie du Saint-Esprit et lui crie d’une voix forte que le fruit de son sein est béni (Luc 1 : 39 – 42). En suivant le cours normal de notre raisonnement, ceci implique très nettement qu’en ce fameux mois de Septembre, Marie était déjà conçue par le puissant pouvoir du Saint- Esprit, en se rendant chez Elisabeth. Et en nous basant sur le cycle normal d’une grossesse dont le terme est de neuf mois, et en commençant à compter à partir de Septembre (sixième mois juif), nos calculs aboutissent incontestablement au mois de MAI…

Ne pouvant se révéler dans une apparence immatérielle, Dieu a formé à son Fils, un corps pour qu’il soit un homme comme nous, mais sans péché (Hébreux 10 : 5). Jésus a caché sa gloire divine en vivant très modestement dans des privations et des souffrances extrêmes. »

 

Le Portugal arborera, pour la troisième année consécutive, ses couleurs officielles en tant que Nation, pour les festivités marquant le quatre vingt quinzième (95 ème) anniversaire de la naissance du Christ, Papa DIALUNGANA, ce 25 Mai 2011. Entre parenthèses, nous rappelons en passant, que la colonisation avait engendré dans ce pays, un brassage de cultures qui n’avait tendu qu’à desservir les « nègres », terme péjoratif et raciste désignant les Noirs à cette époque. Le Portugal est le plus emblématique de la traite négrière qui favorisa considérablement sa prospérité. Tout à son honneur, le Portugal est déterminé, une fois de plus, à souffler sur les cendres de l’ancien assujettissement pour effacer des mémoires le lugubre passé dont le système cruellement mis en branle, avait entravé la liberté d’une multitude de déracinés africains. S’associant avec élan aux kimbanguistes, ce pays va fêter et honorer avec eux, la nativité de Papa DIALUNGANA, le Christ.

Cela fait trois ans que le Portugal reçoit au cœur de son peuple le Messie, parce qu’il croit en Papa DIALUNGANA qui est le Fils du Père très haut. Il a compris qu’il est le chemin menant à la paix, à la douceur sereine qui inspire un sentiment de plénitude, à l’exaltation qui imprègne la foi. Dans le décor de la ville, l’uniforme kimbanguiste, dans deux tons différents : vert et blanc, symbolise la pureté et l’espoir ; les pas cadencés du défilé qui longe un parcours défini, expriment l’intense joie de la célébration de cette date glorieuse ; la fanfare dont le son fait écho au loin, entonne des cantiques qui louent la venue au monde, du Christ. Toute cette conjugaison de liesse fait naître une nouvelle haleine de vie.

Papa DIALUNGANA, le Sauveur, est la présence de Dieu parmi nous, en ce 25 Mai 2011. Il est notre guide de tout temps pour nous apprendre à aimer, à être tolérants et plus fraternels, à arracher les épines de la haine plantées dans nos cœurs, à faire du déclin, un renouveau. Il est le fondement de notre foi et il est descendu sur terre pour recouvrir l’humanité de sa rédemption. Naissons avec lui afin que nous devenions des hommes totalement différents de ce que nous sommes aujourd’hui.


BOUKOU Hélène Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de Rennes
Rennes, 24 mai 2011

 
 
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