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PAPA DIALUNGANA KIANGANI SALOMON SE
REVELE ETRE LE SEIGNEUR JESUS-CHRIST
De 1921 à 1998, à l’instar d’autres
églises chrétiennes traditionnelles, l’église
kimbanguiste fêtait chaque année les festivités
de noël, à la date conventionnelle du 25 décembre.
Mais, le 1 janvier 1992, son chef spirituel d’alors
Papa DIANGIENDA KUNTIMA prédit qu’un jour, les
kimbanguistes connaîtront la véritable date de
naissance du Seigneur Jésus-Christ.
Papa Simon KIMBANGU a toujours été présenté
par la théologie kimbanguiste comme le Saint-Esprit
incarné ; et ses trois fils (Papa KISOLOKELE LUKELO
Charles, Papa DIALUNGANA KIANGANI Salomon et Papa DIANGIENDA
KUNTIMA Joseph), eux, symbolisent dans la foi kimbanguiste
la Sainte trinité. Ainsi donc, Papa KISOLOKELE LUKELO
est la personnification de Dieu le Père, Papa DIALUNGANA
KIANGANI celle de Dieu le Fils et Papa DIANGIENDA KUNTIMA
celle de Dieu le Saint-Esprit, c’est-à-dire la
réincarnation de Papa Simon KIMBANGU.
Le 24 mai 1999, à Nkamba nouvelle Jérusalem,
à minuit, le chef spirituel de l’église
kimbanguiste Papa DIALUNGANA KIANGANI souhaita « Noël
» aux fidèles présents; faisant ainsi
d’une pierre deux coups : il se révéla
être Jésus-Christ revenu sur terre pour la seconde
fois, et confirma qu’il est véritablement né
le 25 mai et non pas le 25 décembre.
Depuis, nous autres kimbanguistes avions la lourde responsabilité
de l’annoncer au monde, afin que chrétiens et
athées connaissent enfin cette vérité
historique. A l’occasion du 25 mai 2011, nous vous proposons
le récit de Willy NKUNGA KAMALANDWA qui contribue à
la vulgarisation de cette importante date, et dans lequel
il décrit Papa DIALUNGANA KIANGANI tel qu’il
l’avait vu dans sa dimension christique. Les faits s’étaient
déroulés à Nkamba nouvelle Jérusalem
le 15 février 2001 et l’auteur s’y était
rendu en tant que chrétien catholique. Par la suite,
il a vécu d’autres expériences spirituelles
sur le kimbanguisme, qui lui ont inspiré quatre livres,
à savoir : « Sur les traces de Simon KIMBANGU
», « Le mystère de la réincarnation
», « Echos du ciel » et « La mystérieuse
date du 25 mai ». Les extraits que vous allez lire ont
été tiré de ce dernier ouvrage. Nous
vous souhaitons joyeux noël à tous et bonne lecture.
(Saturnin NGOMA)
L’accomplissement de la prophétie d’ESAIE.
(Texte de Willy NKUNGA KAMALANDWA)
« Ce dimanche-là, 15 février 2001, à
16h 30, nous étions mon frère Nkanu Pierre et
moi-même, sur le sol sacré de Nkamba, berceau
du kimbanguisme et terre de miracles… Nous étions
émerveillés de nous retrouver enfin au village
de natal de Simon KIMBANGU, un rêve qui était
devenu une réalité…
Une quarantaine de mètres environ nous séparait
du lieu où se déroulait le culte dominical.
Une foule immense défilait joyeusement au rythme de
la fanfare sur cette mystérieuse colline entourée
d’une végétation luxuriante. Une ambiance
formidable régnait dans ce petit coin solitaire où
je sentais déjà une étrange présence,
celle de Dieu.
(Tandis que), nous avancions (lentement) vers la tribune,
je reconnus (de loin) ce vieillard qui recevait les honneurs
de la part de cette foule, qui chantait et qui brandissait
des drapelets vert-blancs. Oui, j’avais bien reconnu
l’homme pour l’avoir déjà vu à
plusieurs reprises dans des visions et (autres) apparitions
étranges. Au fur et à mesure que l’on
avançait et que la distance qui nous séparait
diminuait, je sentais des manifestations bizarres dans mon
corps : des vibrations intérieures et une chaleur intense
habitaient déjà tout mon être ; le sang
circulait à (une) grande vitesse dans mes veines mais
j’essayais malgré tout de maîtriser mon
corps. Et, c’est alors que j’entendis, au fond
de moi-même, la voix de l’homme vers qui nous
avancions ! Il n’avait pas ouvert la bouche et pourtant,
il m’avait parlé ! J’entendais nettement
et clairement sa voix tremblante : « Tout ce que tu
vas voir, tu ne l’écriras qu’après
ma mort, et je te dirai quand plus précisément.
Je répète : n’écris rien sur ce
que tu vas voir et ne le dis à personne jusqu’à
ce que l’ordre te soit donné ». Lentement,
je vis alors son corps s’ouvrir comme une armoire, semblable
à une banane dont on enlève la peau ; je fus
surpris de voir un autre corps mais qui n’était
en rien semblable au premier.
En effet, ce nouveau corps immaculé propageait autour
de lui une lumière très vive mais qui, du moins,
ne m’empêchait pas de voir et d’être
témoin de cet étrange phénomène.
Et, comme sur un écran, je voyais des images défiler
sur la poitrine de cet autre corps. Oui, j’étais
là entrain de suivre chaque détail et je ne
pouvais même pas déterminer le temps que cela
avait duré car, j’avais l’impression qu’à
ce moment-là, il y avait vraiment une absence de la
notion du temps. Je voyais des anges qui tournaient autour
d’une date : 25 MAI, et en dessous, il était
écrit NOEL en grands caractères. Et, semblable
à un jeu de lumières, j’assistais à
ce bel événement : 25 MAI… NOEL….
25 MAI… NOEL…. 25 MAI… NOEL… Nous
étions tous là, agenouillés devant Papa
DIALUNGANA KIANGANI. Ah ! Si seulement ceux qui étaient
avec moi savaient vraiment qui était ce vieillard en
face de nous !
Réjouissez-vous, peuples de la terre
Car aujourd’hui, le voile est levé.
Le vieux solitaire s’est dépouillé
De son enveloppe charnelle,
Lui qui s’était toujours caché
Dans un corps fatigué et malade.
Oui, le prophète Esaïe avait raison
Et sa prophétie vient de s’accomplir.
Dans le corps déformé du fils de KIMBANGU
Se cachait ce Dieu qu’on attendait.
Dans le corps de Papa DIALUNGANA
Se cachait Jésus-Christ.
Lorsqu’il voulut me serrer la main, le mystérieux
corps disparut aussitôt dans cette vieille enveloppe
que tout le monde voyait, celle que nous avions l’habitude
d’appeler Papa DIALUNGANA KIANGANI Salomon !
… Ô mes frères et sœurs catholiques,
vous qui ne le savez peut-être pas, je vous informe
que le souverain pontife, sa Sainteté Jean Paul II
avait un jour fait cette déclaration : « Dieu
est noir et Jésus-Christ est africain ; il est au nord
de l’Angola ». (Source : Jeune Afrique N°
135, septembre 1980). J’attire par là votre attention
en vous informant que le petit village de Nkamba est situé
juste au nord de l’Angola.
Peu à peu, la nuit s’étendait sur Nkamba…
Tout était calme lorsque nous descendions les escaliers
pour enfin gravir la colline, sur laquelle était construit
ce bel immeuble à trois niveaux, où on nous
avait réservé un appartement… Sur (le)
sol parsemé de grosses racines, nous marchions, mon
frère Nkanu Pierre, papa Djeef (qui est de la famille
du chef spirituel) et moi…
Il était environ 22h lorsque papa Djeef nous quitta…
Dans ce vaste et beau salon, nous admirons les œuvres
d’art ainsi que les merveilleux meubles de cet appartement.
Et vers minuit, mon frère se décida d’aller
se coucher. (Quant à moi) Je n’avais pas sommeil…
Soudain, je fus surpris d’entendre une douce musique
qui accompagnait une voix angélique. Et dans le silence
de la nuit, ma mémoire put enregistrer ceci :
Hosanna, hosanna, hosanna
Il est là, il est là, Dieu est là
Gloire à ce Dieu vivant
Qui s’est revêtu de la chair humaine
Louez-le, créatures de la terre
Ô Nouvelle Jérusalem
Chante en l’honneur de ton Dieu
Noel, Noel, Noel, c’est son jour
Chante, Ô peuple opprimé
Peuple de la nouvelle alliance
Dieu a entendu tes pleurs
Et il a vu tes larmes
Le 25 Mai, c’est son jour, Noel.
Je sentis tout à coup mes paupières s’alourdirent
et, lentement mes yeux se fermèrent complètement
alors que je ne dormais pas. C’est à ce moment-là
que je vis un homme entrer dans la chambre au rythme de cette
musique. Je le fixai et je le reconnus aussitôt : c’était
le mystérieux vieil homme, le chef spirituel de l’église
kimbanguiste, Papa DIALUNGANA KIANGANI Salomon ! Il portait
une chemise et un pantalon blancs, un ruban vert traversait
sa poitrine, allant de l’épaule jusqu’au
niveau de la ceinture, du côté droit. Il se tint
debout pendant quelques instants, puis s’assit au bord
du lit. Je savais que je ne dormais pas mais je n’avais
pas peur et d’ailleurs, j’étais très
à l’aise… Je voulus alors me relever afin
de m’agenouiller devant cet homme, mais celui-ci posa
sa main droite sur ma poitrine, m’empêchant ainsi
de bouger. Il me regarda et dit calmement :
- Reste là, mon fils.
Il avait les yeux clairs et un regard pénétrant.
Papa DIALUNGANA posa ses deux mains sur ses genoux puis ajouta
:
- Je suis venu te voir pour te parler…
- Je suis à votre entière disposition, Papa.
- Sois beaucoup plus à l’aise et je te demande
de me tutoyer, ce sera mieux comme ça !
- Je t’en remercie, Papa.
La musique avait cessé et tout était calme…
L’homme me regardait toujours de son doux regard et
me posa la question calmement.
- Es-tu vraiment décidé à servir mon
Père ?
- Oui, Papa, je suis décidé à devenir
kimbanguiste.
Il sourit et dit :
- On naît kimbanguiste, on ne le devient pas.
- Mais, Papa, moi je suis catholique…
- On peut changer de noms comme on veut, mais tu resteras
toujours toi, n’est-ce pas ?
- Euh… Oui, mais…
Il m’interrompit en ajoutant :
- Avant que tu sois dans le ventre de ta mère, tu existais
mais quand tu es venu sur terre, il y a un voile qui couvre
(désormais) cette vie-là et tu ne te rappelles
plus de rien.
- Qui étais-je alors ? m’empressai-je de demander.
- Lorsqu’on plante un palmier, il faudra alors apprendre
la patience car chaque chose à son temps. Comme un
arbre, j’étais petit, tout petit et je grandissais
jusqu’à ce que, finalement, je suis devenu vieux.
Très bientôt, je vais quitter ce corps ; comme
un vieux manteau je vais m’en débarrasser. Quand
tu écriras tout ceci, je ne serai plus là mais
quiconque m’appellera, nous serons là, le Père,
moi et le Saint Esprit.
- Le Père… Toi… mais, Papa, dis-moi clairement
qui es-tu ?
Il me regarda d’un air triste et dit :
- Je suis celui qui avait dit sur la croix « tout est
accompli ». Oui, tout était accompli, comme le
dit si bien mon nom : DIALUNGANA. Jadis, j’avais préparé
de la très bonne nourriture ; je suis revenu pour arranger
la table et maintenant, tout est prêt. Je repartirai
très bientôt mais, que celui qui veut manger
SE LAVE D’ABORD LES MAINS, c’est la seule condition.
Cette nourriture de vie, c’est Simon KIMBANGU, je vous
assure que c’est lui cette nourriture indispensable
pour ce troisième millénaire.
- Mais Papa, que dis-tu alors de ce corps de Jésus-Christ
célébré pendant l’eucharistie ;
est-ce qu’on n’en a plus besoin pour ce siècle
?
- Dans le corps humain, bien que différents les uns
des autres, chaque membre joue un rôle important. Lorsque
l’un arrive à manquer ou perd son fonctionnement,
cela devient un handicap. Dieu ne s’incarne pas une
fois pour une seule et même mission, mais aussi et surtout,
il faut savoir que toutes ces missions-là ont un seul
but : sauver les âmes humaines.
- Quel est alors le sens réel de ta mission actuelle
sur terre, Papa ?
Il ne me quittait jamais des yeux lorsqu’il parlait.
- Jadis, j’avais versé mon sang et maintenant,
je me sacrifie en tant que bois de chauffage. Ainsi, en brûlant,
je fais bouillir cette nourriture de vie qui est Simon KIMBANGU.
Le bois que je suis se consume lentement mais sûrement
; je tends vers la fin de ma mission terrestre, par contre,
la nourriture, elle, se consomme.
- Le bois se consume mais la nourriture se consomme…
Qu’est ce que tu veux dire par là, Papa ?
- Moi, DIALUNGANA, le bois, je me consume par le feu pour
préparer cette nourriture qui est Simon KIMBANGU, une
nourriture très riche qui restera à jamais dans
les corps de ceux qui en prendront. Le Père c’est
LE FEU, je suis LE BOIS et Simon KIMBANGU, c’est la
NOURRITURE, c’est lui qui donne la force. Lorsque je
serai complètement consumé, je changerai de
corps, je prendrai la couleur divine et c’est (à)
ce moment-là que la nourriture sera prête. Mais
attention, il faut savoir qu’un corps qui ne se nourrit
meurt.
Il croisa ses bras et continua.
- Chaque chose a son temps. Hier encore, les ténèbres
couvraient la mystérieuse date du 25 Mai mais, au fond
d’un village, le coq a déjà chanté
et les premiers rayons du soleil ont éclairé
la case où Marie MWILU berçait son petit enfant.
Il se leva et cria :
- Noel, Noel, Noel, oui, c’est le 25 Mai.
Je sentis tout à coup que mes paupières devenaient
de plus en plus souples et finalement mes yeux s’ouvrirent.
Je vis à ce moment-là une forte lumière
qui diminuait lentement et, comme une nuée de fumée,
elle disparut totalement. Je me relevai, m’agenouillai
près du lit et, à voix basse, je dis cette petite
prière :
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
Ô mon Dieu, regarde ma tête
Baissé vers le bas, j’ai honte
J’ai très honte, Seigneur
Car mes mains sont très sales
Et quand j’imagine que
Malgré mes péchés
Tu t’es approché de moi
J’ai vraiment honte
Pardonne-moi, Ô mon Dieu.
Je viens d’apprendre cette nuit
De ta propre bouche
Que tu es ce Christ qu’on attendait
Tu viens de me dire toi-même
Que Noel, c’est le 25 Mai
Merci pour cette grâce
Merci pour toutes ces révélations
Touche toi-même, ô Seigneur
Les cœurs de tes enfants
Afin qu’ils puissent comprendre
Qui tu es, toi DIALUNGANA.
Pour la gloire du Père, du Fils
Et du Saint-Esprit. Amen ! »
Willy NKUNGA KAMALANDWA,
Auteur de la « La mystérieuse date du 25 mai
»,
Collection La Plume du Témoin, pages 7 à 13.
NGOMA Saturnin
25 mai 2011
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