Le 06 avril ou le nouvel an kimbanguiste
La vérité qui va changer l’Afrique
Article de FUAKASUMBU

Dans chaque continent, on retrouve de nos jours des peuples qui célèbrent le jour de l'an en s'inspirant de leur propre histoire, souvent religieuse et déterminé par un calendrier bien précis.

Certains peuples, quoique disparus en emportant l'essentiel de leur civilisation, ont laissé des calendriers qui nous servent de points de repères et/ou de support des recherches (calendriers Maya, Égyptien, etc.)

Grâce à l'expansion du Christianisme, la majeure partie du monde utilise le calendrier grégorien. Ce calendrier, conçu à la fin du XVIème siècle par un collège de scientifiques pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien, porte le nom de son instigateur, le pape Grégoire XIII. Le point de départ de ce calendrier est l’an 1 correspondant à l’ère chrétienne qui débute avec la naissance de Jésus-Christ.

Prenant origine sur une approximation inhérente à la date de naissance de Jésus-Christ et, allusion faite à la collégialité citée ci-dessus, ce calendrier pose problème. Ainsi, commençant à l'an 1, c'est un calendrier solaire qui se base sur la révolution de la Terre autour du Soleil qui ne correspond pas à la conception des phénomènes astronomiques par nos ancêtres et à la réalité des traditions africaines, surtout Kongo, qui révèlent un calendrier lunaire.
En Afrique, un grand nombre des langues africaines expriment le mois par le terme « lune ». Par exemple, le peuple Kongo appelle le mois « ngonda » qui veut dire la lune, les peuples Kuba et Luba appellent le mois « ngondu » (lune), le peuple Ngala parle de « sanza » (lune). Prenons la phrase en kikongo « lumbu kia sambanu mu ngonda ya ya » (le sixième jour du quatrième mois). En réalité, cette phrase ne se traduit pas par « le 06 avril ou le sixième jour du quatrième mois » parce que la phrase exprime « le sixième jour de la quatrième lune » puisque le mois est fonction de la lune d’autant plus que, selon nos ancêtres, le mouvement de la Terre pour déterminer le temps est bien défini par rapport à la Lune et non par rapport au Soleil[1]. Pour eux, la Lune donne le début et la fin du mois là où le Soleil peine à donner des précisions. Cette réalité astronomique et historique démontrée non seulement par des textes bibliques mais aussi confrontée avec la tradition africaine porte à croire que le seul et l’unique calendrier1 conforme à la réalité africaine doit être le calendrier lunaire, un calendrier dont l’Afrique a besoin pour son développement.
Ainsi, le calendrier kimbanguiste, appelé Kimbangumuna[2], qui consacre le jour du 06 avril du calendrier grégorien comme étant le premier jour de l’an kimbanguiste est lunaire et peut être adapté au calendrier solaire.

D’où vient cette date ? Quelle en est la signification ? Et pourquoi les kimbanguistes insistent-ils sur cette date ?

L’histoire récente nous renseigne que le 06 avril 1921 fut le premier jour où Simon Kimbangu débuta son ministère public qui correspond de facto à la date de naissance du Kimbanguisme. Ce fut donc le jour de la libération de l’homme noir après 430 ans d’asservissement mental et spirituel (avril 1491[3] – avril 1921) comme ce fut le cas pour le peuple d’Israël libéré par Moïse après 430 ans de captivité en Egypte.

La similitude avec la libération des enfants d’Israël est toute simple. Premièrement, le peuple d’Israël comme le peuple Kongo fut libéré après 430 ans. Deuxièmement, Kimbangu dans ses révélations nous apprend que le jour de la libération des enfants d’Israël tomba un mercredi 06 avril du calendrier grégorien alors que ce calendrier n’était pas d’usage à l’époque. Seulement, Dieu qui libéra les enfants d’Israël, jadis sous le joug des Egyptiens, leur avait dit dans Exode chapitre 12, versets 1 à 2 que le jour de leur libération soit leur premier jour de leur calendrier. L'Eternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Egypte : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. » En consultant par exemple le calendrier juif de l’année 2011, nous remarquons que le 1er nissan 5771 correspond au mardi 5 avril 2011, à la seule différence que la date juive commence la veille de la date grégorienne indiquée (06 avril) d’autant plus que le calendrier juif est sujet aux fluctuations annuelles.
Signalons tout de même en passant et toujours d’après les révélations de Kimbangu que le jour où Jésus avait réalisé son premier miracle public, les noces de Canaan, tombe également le mercredi 06 avril.
Le Kimbanguisme[4] étant une religion de la continuité de la réalisation du plan de Dieu sur terre et Dieu Tout Puissant étant trinitaire, il ne fait que reproduire à l’identique ce qu’il a déjà décidé et a été réalisé auparavant. La seule exception est qu’à chaque époque Dieu se révèle différemment. Il a enseigné la Loi en tant que Dieu le Père, il nous a exhortés à l’Amour au nom de Dieu le fils et il nous a demandés les Œuvres lors de sa venue sur terre au nom de Dieu le Saint-Esprit. N’est-ce pas la trilogie kimbanguiste édictée par Son Eminence Diangienda Kuntima, fils cadet de Kimbangu, Amour, Loi, Œuvres : Bolingo, Mibeko, Misala ? La nouvelle formule[5] pour conduire aux destinées de l’humanité.
Voilà pourquoi en restituant la date du 06 avril dans son contexte biblique, astronomique et spirituel pour rétablir son calendrier perdu, Dieu va achever sa mission qui consistait en la libération de l’homme noir en attendant sa réhabilitation, et qui sera suivie par l’harmonisation du nouveau monde (Matthieu 24 : 2) en vue du rétablissement du royaume de Dieu (Matthieu 21 : 43) et de la Jérusalem céleste sur terre (Apocalypse 21 : 1-3).
De ce fait, le nouvel an[6] kimbanguiste de cette année qui est le 1er kintombo de l’an 91 et qui coïncide, bien entendu, avec la date du 6 avril de l’an 2012 du calendrier grégorien, est le début d’une ère nouvelle pour l’Afrique en général et pour le Congo en particulier, car il préfigure une nouvelle civilisation basée sur les œuvres de Simon Kimbangu (Ecriture Mandombe, Calendrier Kimbangumuna, Horloge Kimbanguka, etc.).
Que le Congo, l’Afrique et le monde apprennent le nouveau calendrier divin, source des fondements spirituels et scientifiques à venir[7].

Amour, Loi, Œuvres, un cantique inspiré par Kimbangu :

La nouvelle formule pour conduire aux destinées de l'humanité.
Si nous nous aimons et mettons-nous d'accord,
L'humanité vivra en paix.
" Amour, Loi et Œuvres ".

La nouvelle formule pour conduire aux destinées de l'Afrique.
Si nous aimons et mettons-nous d'accord.
L'Afrique va progresser.

Unissons-nous, humanité entière,
Nous avons tous un seul créateur,
Christ est mort pour nous tous ;
Pourquoi la discrimination au sein de l'humanité ?

Unissons-nous, Afrique entière,
Nous avons tous un seul créateur,
Notre ancêtre, c'est KIMBANGU ;
Pourquoi la discrimination en Afrique ?

" Amour, Loi et Œuvres " ;
L'humanité vivra en paix.

" Amour, Loi et Œuvres " ;
L'Afrique va progresser.

Avec l'Amour, l'Afrique va progresser ;
Avec la Loi, l'Afrique va progresser
Avec les Œuvres, l'Afrique va progresser.

Avec l'Amour, l'humanité vivra en paix :
Avec la Loi, l'humanité vivra en paix ;
Avec les Œuvres, l'humanité vivra en paix.

[6]. Le premier jour de l’an du calendrier Kimbangumuna est le 1er Kintombo de l’an 1 qui correspond au 6 avril 1921, date du début du ministère de Simon Kimbangu et de la fondation du Kimbanguisme.
[7]. « L'homme noir deviendra blanc, et l'homme blanc deviendra noir. Car les fondements spirituels et moraux, tels que nous les connaissons aujourd'hui, seront profondément ébranlés », disait Kimbangu dans sa prophétie du samedi 10 septembre 1921.