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Messages
et prières de chefs Spirituels
SYNTHESE DU MESSAGE DU CHEF
SPIRITUEL , DU JEUDI 03 OCTOBRE 2013, A NKAMBA
Le 3 octobre 1921 est la date
commémorative de la condamnation à mort de Papa
Simon KIMBANGU ; sentence qui fut prononcée par
l’Etat colonial belge. Pour suivre le tracé du
cours du destin conclu entre notre Seigneur Jésus-Christ
et Papa Simon KIMBANGU ; ce dernier accepta l’accablant
verdict sans broncher car il était l’unique issue,
le solide fil conducteur qui libèrerait la race noire
de l’oppression millénaire dans laquelle elle stagnait.
Cette date du souvenir est devenue la date festive de la chorale
des Dirigeants à titre général.
Le 3 octobre 2011 est une autre date événementielle
qui a symbolisé de manière officielle par les
autorités de l’Etat de la RDC à Mbanza-Ngungu,
la sortie de prison de Papa Simon KIMBANGU, après la
spectaculaire et significative révision de son procès
qui l’avait blanchi de tous les chefs d’accusations
qui avaient injustement pesé sur lui. Après
trente ans d’incarcération, il mit lui-même
un terme à son emprisonnement. C’est ainsi qu’au
lendemain d’un procès truffé d’inégalités
juridiques, il sortit de sa cellule, le 4 octobre 1921 et
déclara sur un ton péremptoire qu’il ne
retournerait plus dans sa geôle. Le dessein de Dieu
accompli, ce qui avait été scellé à
Mbanza-Ngungu venait d’être descellé à
ladite date du 3 octobre 2011. La divine promesse qui l’unissait
à Jésus s’était concrétisée.
Le Chef Spirituel, son Eminence Simon KIMBANGU
KIANGANI a ensuite étayé son propos par une
anecdote que nous résumerons comme suit : « C’est
l’histoire d’une haute personnalité européenne
qui, au cours d’une sortie, informa son chauffeur qu’il
n’avait qu’une emplette à faire et qu’ensuite,
il rentrerait chez lui. N’étant pas coutumier
du fait, de la part de son patron, le chauffeur s’en
étonna et s’enquit avec inquiétude auprès
de son maître pour savoir si ce celui-ci était
malade. La réponse négative qui lui fut faite
le surprit encore de plus belle mais n’en démordant
pas, il insista avec ténacité car il voulait
connaître le fin mot du comportement étrange
et inhabituel de son patron. Ce dernier lui posa alors une
question sortie de nulle part et qui était hors propos
par rapport au contexte du moment : « Connais-tu
la date du 28 ? », lui demanda-t-il –
« Oui » - « Es-tu kimbanguiste ? »,
continua-t-il. – « Oui, confirma le chauffeur.
La haute personnalité lui décréta alors
qu’il n’irait pas travailler ce jour-là,
car précisément à cette date du 28 avait
eu lieu un événement grandiose.
N’étant pas africain, ni kimbanguiste, cet européen
influent avait décidé avec ferveur et foi de
ne pas se rendre au travail ce jour-là ».
Amis lecteurs, à ce stade de la fin
de cette anecdote, nous nageons dans le flou complet vu que
cette date fameuse date du 28 dont le mois, ni la l’année
ne nous sont nullement précisés, ne nous révèle
pas à quel fait historique elle est liée, mais
qu’à cela ne tienne ! Comprenons qu’à
travers le récit de ce respectable européen,
il se dégage une bonne leçon de morale et de
foi qui nous est flanquée en pleine conscience. A l’instar
de cet étranger, nous kimbanguistes, procédons-nous
comme lui aux dates anniversaires dont recèle l’Eglise ?
Prenons-nous un jour de congé pour nous consacrer exclusivement
au recueillement, à la prière méditative
qui a trait à la commémoration célébrée ?
En 1921, la parole sacrée de Papa Simon
KIMBANGU scanda que sa richesse ne se comptait pas en piécettes
trébuchantes, mais que, plus précieuse encore,
elle se composait de tous ses fidèles qui croyaient
en lui et qui suivaient aveuglément ses pas. Ceux qui
lui ont juré dans la foi et l’intégrité
une allégeance indéfectible constituent son
inestimable trésor.
Le monde commence à s’imprégner
peu à peu du passé et du présent de Papa
Simon KIMBANGU. Le monde affluera de partout pour converger
Nkamba-Jérusalem, à la rencontre du Saint-Esprit.
C’est pourquoi la construction de la Cité Sainte
est un objectif impératif auquel nous ne pouvons pas
nous soustraire. Que cette évidence soit constamment
présente dans notre esprit.
Par BOUKOU Hélène
Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de Rennes [France]
Rennes, octobre 2013
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