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Documents,
Analyses, Récits, Poèmes, ...
Le 16 Août 2001 : Un jour spécial
Toute œuvre de Dieu suit toujours
un chemin difficile, passe souvent par la porte étroite
(Matth.7 :14), pour apporter finalement le bonheur à
l’humanité entière. Le 16 août 2001
fut un grand tournant dans la vie des fidèles Kimbanguistes.
En effet, dix jours après que Maman Kiwasisulua Kisika
Marie, épouse du Chef spirituel de l’église
Kimbanguiste ait quitté ce monde, S.E. Dialungana Kiangani
Salomon décida de son retour auprès du Père
éternel.
Depuis ce jour, l’œuvre de Dieu continue à
avancer à travers la porte étroite. Cependant,
l’immense majorité des enfants de Papa Simon Kimbangu
sur la planète ont encore la soif de connaître
ce qui s’est passé le 16 août 2001 ainsi
que durant « la retraite spirituelle ». des 24,
25 et 26 août 2001. Pourquoi existe-t-il un groupe contestataire
appelé 26=1 ?
A notre avis, on ne peut pas jouer au chat et à la souris
quand il s’agit du salut des âmes. Papa Simon Kimbangu
a accepté de subir tant de tortures et d’humiliations
pendant 30 ans d’emprisonnement injustifié afin
de nous libérer et nous apporter la vie. Nous ne devrions
donc pas essayer de déformer ou d’étouffer
son œuvre, car il s’agit d’un programme divin
qui concerne l’humanité entière. Le Kimbanguisme
est universel : à l’âge de dix ans Papa Simon
Kimbangu l’avait déjà signifié à
ses parents à Nkamba Jérusalem. Papa Simon Kimbangu,
l’Esprit de vérité promis par Jésus
Christ est universel et ne peut en aucun cas être l’otage
ni des populations Besi-Ngombe habitant les terres de Mbanza
Nkamba, ni une propriété de la RDC ou des trois
Kongos ou de l’Afrique seule. Dieu le saint Esprit est
universel, omnipotent, omniscient et omniprésent. Ceux
qui désirent en savoir plus à ce sujet sont conviés
à lire notre ouvrage en cour d’édition et
intitulé : « Papa Simon Kimbangu, l’Esprit
de vérité promis.»
Ainsi, ce qui doit être révélé devrait
l’être en temps opportun, de manière authentique
et sincère.
Que s’est-il passé
le 16 août 2001 à Nkamba Nouvelle Jérusalem
?
Après des profondes et longues causeries spirituelles
privées avec quelques témoins oculaires directs
à Nkamba Jérusalem et à Kinshasa, l’auteur
de ces lignes en a tiré plusieurs enseignements importants.
Le bref récit ci-dessous est authentique et vérifiable
sur le terrain au Congo et non exclusivement à l’étranger.
Que ceux qui ont la preuve du contraire des témoignages
ci-dessous puissent écrire, plutôt que d’exprimer
leur colère et leur indignation dans la diffamation!
Nier simplement l’évidence est nul.
Toute réaction lâche à travers l’injure,
par manque d’argument convaincant n’honore personne.
Il faut abandonner la méthode de l’injure, de l’intoxication
et de la désinformation car elle n’élève
point le niveau du débat académique et repousse
inutilement ceux qui veulent sincèrement apprendre.
Venons-en maintenant au précieux témoignage sur
la journée du 16 août 2001.
La journée du 15 août 2001, fête de l’indépendance
du Congo Brazzaville, venait de passer. Depuis quelques jours
auparavant, la santé de S.E. Dialungana Kiangani Salomon
était suffisamment préoccupante. Tôt le
matin du 16 août 2001, Papa N’zinga, l’infirmier
du Chef spirituel, qui dormait non loin de Son Eminence Dialungana
Kiangani, fut bouleversé par l’état de santé
très critique de ce dernier. Une conversation inédite
s’engagea, malgré tout entre les deux. Papa N’Zinga
reçut, un peu plus tard l’instruction de Papa Dialungana
Kiangani Salomon de faire venir ses enfants présents
à Nkamba Jérusalem afin qu’il leur parle.
L’ordre fut exécuté immédiatement.
Tous les enfants présents à Nkamba Jérusalem
(Papa Simon Kimbangu Kiangani, Papa André Mbenza Kiangani,
Papa Salomon Dialungana Kisolokele) obéirent et arrivèrent
en urgence à la résidence officielle du Chef spirituel
et Représentant légal de l’église
Kimbanguiste. Cela se passait aux environs de trois heures du
matin.
Etaient aussi présents en ce moment, autour du Chef spirituel
de l’église Kimbanguiste, les deux conseillers
de presse au cabinet du Chef spirituel (Papa Siméon Mazanga
et Papa John Tchikez) et l’assistant sanitaire (Papa Situ
Nlandu - Getu).
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Ainsi, devant ses trois enfants précités,
les deux conseillers de presse, l’infirmier du Chef spirituel
(Papa N’zinga) et l’assistant sanitaire (Papa Getu),
S.E. Dialungana Kiangani Salomon annonça ses dernières
volontés: des recommandations divines, des instructions
précises de travail et des obligations pour la bonne
conduite de l’église dans le monde et de son développement,
la gestion des membres de la postérité Kimbangu,
du clergé, des fidèles Kimbanguistes et de quelques
projets socio-économiques, notamment la cité résidentielle
de Nkendolo.
Papa Dialungana Kiangani Salomon précisa le nom de son
successeur en la personne de Papa Simon Kimbangu Kiangani, à
qui Son Eminence clarifia la ligne de conduite à tenir
dans la gestion de toute l’institution Kimbanguiste dans
le monde. L’ensemble de ces dernières volontés,
instructions et directives de travail constituent le Testament
de Papa Dialungana Kiangani Salomon.
L’extrait fondamental de ce Testament, qui fait couler
tant d’encre stipule notamment :
« Papa Simon (Simon Kimbangu
Kiangani) dirigera toute l’église ainsi que ses
frères et sœurs. Ainsi, en cas de problème
majeur, il associera les autres frères, puis consultera
les anciens (Mbuta), ensuite les jeunes avant d’informer
l’église entière. Deux adjoints, Papa Armand
(Armand Wabasolele Diangienda) et Papa Solo (Salomon Dialungana
Kisolokele) pourront encadrer Papa Simon dans son activité.
Si les frères refusent, laissez les et continuez à
travailler, avait immédiatement précisé
S.E. Dialungana Kiangani Salomon à son successeur ».
(Source : déclarations concordantes
de quelques témoins oculaires, présents dans la
salle lors de l’annonce des dernières volontés
par S.E. Dialungana Kiangani Salomon).
Après avoir fini de révéler son Testament,
S.E. Dialungana Kiangani Salomon a béni les membres de
cette assemblée spéciale et à travers celle-ci,
tous les fidèles Kimbanguistes. Aux environs de sept
heures du matin, après la douloureuse séparation,
à travers quelques poignées de main, Papa Dialungana
Kiangani Salomon prit place à bord de son véhicule
de commandement, en partance pour Kinshasa. Dans son véhicule
avaient pris place : sur les sièges avant, le chauffeur
(Papa Sitra) et l’infirmier du chef spirituel (Papa N’zinga);
sur le siège du milieu, Papa Dialungana Kiangani Salomon
était assis entre ses deux enfants (Papa Mbenza André
et Papa Solo Kisolokele); sur le siège arrière
avaient pris place les deux conseillers de cabinet et l’assistant
sanitaire.
Bref, tous les témoins du Testament historique entouraient
à nouveau le chef spirituel, sauf Papa Simon Kimbangu
Kiangani qui devait rester à Nkamba Jérusalem,
du reste comme d’habitude, en cas d’absence du Chef
spirituel de l’EJCSK de la cité sainte.
Après son testament, Papa Dialungana Kiangani Salomon
ne dit plus mot, depuis Nkamba Jérusalem jusqu’au
niveau du village Nkiemba (non loin du village Kimaza) où
il rendit son dernier soupir, dans son véhicule de commandement,
entre les bras de ses deux fils, Papa Mbenza Kiangani André
et Papa Salomon Dialungana Kisolokele. L’ordre fut alors
immédiatement donné par l’infirmier du chef
spirituel d’arrêter le véhicule. La prière
fut faite à cet instant de très grande émotion
par Papa Mbenza André. Après quoi, le cortège
s’ébranla avec persévérance vers
sa destination prévue (Kinshasa), sans que le reste du
convoi sache ce qui s’était réellement passé
durant l’escale de Nkiemba.
C’est à Kinshasa, au centre Kimbanguiste Kasa-Vubu,
à la résidence Shenouda III que tout fut connu
par le reste des voyageurs et autres personnes, autour du corps
inerte de S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La douloureuse nouvelle
sur le décès du Père spirituel fut officiellement
annoncée, le même jour à Kinshasa.
Des veillées de prières eurent lieu partout dans
le monde, parmi les fidèles Kimbanguistes. Du 16 au 20
août 2001, des funérailles immenses, à la
hauteur du Christ Dialungana Kiangani furent organisées
à Kinshasa.. Les peuples des trois Kongo, les fidèles
Kimbanguistes du monde entier, les hommes d’affaires,
les hautes autorités religieuses et d’état,
ainsi que le Président de la RDC, Son excellence Joseph
Kabila, vinrent sur place rendre un hommage mérité
à la dépouille mortuaire de S.E. Dialungana Kiangani
Salomon.
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Le 20 août 2001 vers 11 heures du
matin, l’immense cortège funèbre quitta
Kinshasa, fit plusieurs escales en chemin pour arriver à
la Nouvelle Jérusalem, le 21 août 2001, vers 1
heure du matin. La dépouille mortuaire du chef spirituel
fut accueillie à Nkamba Nouvelle Jérusalem par
Papa Simon Kimbangu Kiangani qui dirigea sur place les cérémonies
spirituelles y relatives jusqu’à l’entrée
du corps de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon au Mausolée,
le 21 août 2001.
Le tout se conclut, ce jour par un grand défilé
sans précédent à la cité sainte,
dans la stricte tradition Kimbanguiste.
A partir du 22 août 2001, tous les Kimbanguistes avaient
désormais les yeux braqués vers Papa Simon Kimbangu
Kiangani et les autres membres de la descendance Kimbangu. Les
fidèles Kimbanguistes attendaient le message du successeur
de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon. C’est alors
que la descendance Kimbangu se replia dans la résidence
officielle du Chef spirituel et Représentant légal
de l’église Kimbanguiste à Nkamba Nouvelle
Jérusalem. Pendant trois jours durant, les 24, 25 et
26 août 2001, les fidèles Kimbanguistes attendaient
dehors sans désemparer ; toutefois, la majorité
des fidèles connaissaient déjà au fond
d’eux-mêmes, l’issue de la concertation des
membres de la postérité Kimbangu.
Le 26 août 2001, le choix de Dieu fut annoncé au
public et sans tarder le nouveau Chef spirituel et Représentant
légal de l’église Kimbanguiste universelle
sortit de sa résidence et prononça son message
de circonstance. Tout était serein. Les fidèles
furent conviés à rejoindre progressivement leurs
pays de résidence. Rendez-vous était alors pris
pour la célébration du Jubilé de Papa Simon
Kimbangu, le 12 octobre 2001 à Nkamba Jérusalem.
Mais par la suite, après la célébration
du 1er Jubilé de Papa Simon Kimbangu, des boucliers de
combat furent levés, des messages non concordants, élaborés
dans quelques officines commençaient à circuler
de bouches à oreilles.
L’année 2002 fut particulièrement jonchée
d’évènements qui ont attristé assurément
les trois Mvualas, depuis le royaume céleste. L’échec
du projet de la « Fondation Simon Kimbangu » et
la divulgation de certaines motivations cachées de ce
projet provoquèrent une colère orageuse chez les
initiateurs de ce projet. Le fossé se creusait de plus
en plus, le mensonge, l’intoxication, la méchanceté
et la diffamation eurent largement droit de cité. Le
groupe dit de Monkoto s’installa, avec toutes ses ramifications
possibles. La branche des médias, la RTK, diffusait à
très grande échelle dans le temps et l’espace.
La terrible honte pour tous n’a pas tardé à
arriver. De nouveaux slogans tumultueux furent nés et
des théories scabreuses vinrent approfondir le fossé
entre l’ensemble de l’institution Kimbanguiste dirigée
par son nouveau chef et le groupe contestataire, alimenté
depuis la base à Monkoto.
Les fidèles Kimbanguistes, les amis de l’église
Kimbanguiste dans le monde, ainsi que les autorités des
différents états ont commencé à
être sérieusement préoccupés par
une crise, non souhaitée. Les pressions se firent ici
et là. Le mois d’octobre 2002 fut alors retenu
pour des retrouvailles ultimes des membres de la postérité
Kimbangu à Nkamba Nouvelle Jérusalem. Nous avions
tous prié pour la réussite de cet évènement.
Mais, contre toute attente, le résultat visible de la
descente de certains membres de la postérité Kimbangu
à Nkamba Nouvelle Jérusalem en octobre, fut le
tapage médiatique en début octobre 2002 autour
d’une « fausse note » sur les fameux «
25 chefs spirituels adjoints de l’église Kimbanguiste
». Les gens se posèrent alors la question: «
Les membres de la postérité Kimbangu étaient-ils
partis à Nkamba Jérusalem en début octobre
2002 pour rechercher l’entente et la concorde ou bien
pour avoir une note administrative, institutionnalisant de force
un organe non statutaire de 25 chefs spirituels adjoints et
enfin officialiser un certain papier secret appelé «
pacte familial »?
Ladite note fut effectivement conçue, introduite frauduleusement
et ensuite déclarée comme « un faux et usage
de faux », nulle et de nul effet par le chef suprême
de l’église Kimbanguiste. L’Assemblée
Générale Kimbanguiste entérina cette décision.
Une telle note ne pouvait d’ailleurs pas apporter la paix
des cœurs et des esprits, car elle contredisait terriblement
les dernières volontés testamentaires du Christ
Dialungana Kiangani et défiait dangereusement les trois
fils de Papa Simon Kimbangu, c'est-à-dire le cœur-
même de la foi Kimbanguiste. Au fond, cette triste note
voulait en soi détruire l’autorité des trois
Mvualas. Incroyable! Comment des chrétiens Kimbanguistes
ont-ils pu avoir ce courage fou, hors du commun, pour façonner
et produire une telle machine de désobéissance
grave et crapuleuse vis-à-vis des trois pères
spirituels à la fois?
Selon cette fausse note que nous avons lue, le monde entier
était morcelé en différentes entités
autonomes, dirigées chacune par un chef absolu qui n’avait
des comptes à rendre qu’à l’Eternel.
Ceux qui étaient à Nkamba devraient s’occuper
des affaires de Nkamba sans interférer dans les affaires
continentales, au delà des mers et océans. L’universalité
originale du Kimbanguisme était ainsi mise à rude
épreuve: la route était alors balisée,
tournée vers la naissance des communautés religieuses
indépendantes d’obédience Kimbanguiste,
ce qui devrait ainsi transformer l’église Kimbanguiste
universelle en un vague chapeau creux, sans contenu réel.
C’est alors que la lutte pour le pouvoir était
publique et battait tout son plein. Pour ce faire et montrer
au monde la « solidité de la désobéissance
atteinte », la note illégale sur les 25 chefs spirituels
adjoints avait continué à être sciemment
utilisée par ses initiateurs comme un sauf conduit pour
l’action sur le terrain. Alors, la pluralité des
chefs égaux sur le terrain, chantée à travers
les médias spécialisés, avait fini par
créer un réel désordre et une profonde
détresse chez les chrétiens Kimbanguistes dans
le monde.
C’était de bonne guerre!
L’Assemblée générale Kimbanguiste
d’octobre 2002 s’est alors réunie pour tenter
de rétablir l’ordre au sein de l’institution
Kimbanguiste : Les résolutions qui en sortirent rencontrèrent
sur le chemin tous les boucliers contestataires et menaçants:
cette rencontre choquante déclencha finalement la crise
prédite, relative au chambardement et aux divisions dans
l’EJCSK dont nous assistons aux temps de la fin. (Cf.
notre article sur « Papa
Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel
» ).
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Dans l’article « Papa
Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel
», nous avions démontré que la crise actuelle
est l’accomplissement des prophéties révélées
auparavant par les trois fils de Papa Simon Kimbangu. Mais,
quelles sont les motivations humaines profondes récentes
qui avaient changé la donne Kimbanguiste et permis le
déclenchement rapide de cette crise prédite ?
Allons-y, pas à pas: les acteurs Kimbanguistes se reconnaîtront
à travers quelques évènements illustratifs
ci-dessous, cités en exemple:
La naissance du troisième Simon Kimbangu, le 12 octobre
1951 à Nkamba Jérusalem n’avait certainement
pas manqué de faire remuer les méninges de certaines
personnes sur le pouvoir spirituel et la gestion de l’héritage
Kimbanguiste futur. Ensuite, la révélation de
Papa Diangienda Kuntima en 1963 sur le nom du successeur à
la tête de l’EJCSK, après le départ
des trois fils de Papa Simon Kimbangu de ce monde, avait dû
aussi provoquer quelques jalousies, mineures soient elles.
Cependant, après le décès
de Papa Diangienda Kuntima, la lutte au pouvoir était
visible : déclarations scandaleuses dans les médias
en juillet 1992 par une autorité Kimbanguiste connue;
organisation d’un conclave aux allures de compagne électorale;
tractations outragères durant le règne de Papa
Dialungana Kiangani (Cf.«Lamentations (Maniongo) de Papa
Dialungana Kiangani du 4 avril 2000); tracasseries ennuyeuses
lors de l’inauguration du temple de Lubumbashi, le 12
septembre 1999 par Papa Simon Kimbangu Kiangani, représentant
le chef spirituel empêché ; lancement abusif en
l’an 2000 du slogan déstabilisateur, signe avant
coureur : «
Papa, oyé! oyé ! oyé ! Espoir du monde,
nous sommes AVEC
vous »
(au lieu de : nous sommes
DERRIERE
vous, comme d’habitude);
évènements protocolaires troublants de Kasangulu,
en septembre 2000, lors de la représentation du Chef
spirituel par Papa Simon Kimbangu Kiangani ; tractations (encore
fraîches dans nos mémoires) autour du lancement
en octobre 2000 et en Décembre 2000, de la prophétie
de Papa Simon Kimbangu sur le retour des Africains Américains
à la mère patrie (à Nkamba Jérusalem,
notamment), etc, etc.
Le roi Salomon avait raison d’écrire dans Ecclésiastes:
« Ce qui est arrivé arrivera encore. Ce qui a été
fait se fera encore. Rien de nouveau ne se produit sur la terre
» (Eccl.1 :9). Dans ce cadre, Papa Diangienda Kuntima
nous parlait souvent de ce qui s’était passé
au ciel entre Dieu et Lucifer, pour nous faire comprendre les
conséquences graves de l’arrogance, de la course
au pouvoir et de la désobéissance de Lucifer face
à Dieu ( Cf. notre article « Papa Diangienda Kuntima,
l’éducateur multidimensionnel. »)
Dans la Bible, d’autres exemples illustratifs de la convoitise
et la course au pouvoir abondent :
Caen avait crapuleusement tué son frère par excès
de jalousie et par méchanceté diabolique (Gén.4
:8-12); Voyant que Dieu avait accepté l’offrande
de son frère cadet Abel, une extrême jalousie envahit
subitement Caen, poussant ce dernier a assassiner son frère
de sang. Caen croyait alors jouir seul des grâces divines:
malheureusement ce fut le contraire, Caen fut chassé
des lieux et maudit par Dieu.
Les enfants de Jacob, jaloux des dons spirituels de leur jeune
frère Joseph, montèrent contre ce dernier un complot
sordide en le vendant aux marchants allant en Egypte. Ils croyaient
ainsi se débarrasser de celui qui faisait ombrage à
leurs droits d’aînés, futurs gestionnaires
du pouvoir et de l’héritage familial. Dieu leur
donna une leçon historique implacable, aux pieds de Joseph,
devenu l’homme le plus important d’Egypte, après
le pharaon.
A Babylone, le prophète Daniel plaisait aux rois (Nabucodonosor,
Baltazar, Darius, Cyrus) à cause de sa sagesse et ses
dons spirituels accordés par Dieu. Le roi Darius, par
exemple voulait lui confier une grande responsabilité
relative à l’empire tout entier. Mais les collègues
administratifs de Daniel , extrêmement jaloux complotèrent
contre lui en recherchant à lui faire commettre des fautes,
mais il n’ y avait rien à reprocher à Daniel.
Alors les comploteurs cherchèrent quelque chose en relation
avec la loi du Dieu d’Israël : Ils firent signer
au roi Darius, dans la ruse la plus totale un décret
irrévocable qui stipulait: « Durant une période
de 30 jours, tout homme qui adressera une prière à
un Dieu ou à un humain autre que toi-même, Majesté,
devra être jeté dans la fosse aux lions ».
Il n’était pas difficile de trouver Daniel en train
de prier son Dieu car il le faisait trois fois par jour. Les
comploteurs firent finalement jeter le prophète Daniel
dans la fosse aux lions qui préservèrent le prophète
de Dieu. Quand le roi retrouva Daniel sain et sauf, il ordonna
de jeter tous les comploteurs dans la fosse aux lions affamés
qui broyèrent alors leurs os avant qu’ils aient
atteint le fond de la fosse.(Daniel 6 : 1-29);
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Les enfants du prophète Elie (Hofni
et Pinhas), nommés prêtres, étaient des
vauriens qui adoraient faire l’adultère : ils se
comportaient comme de véritables bandits, des maniaques
sexuels et offensaient gravement le Seigneur: armés de
grandes fourchettes, ils se choisissaient de force pour leurs
ventres des morceaux juteux des offrandes au Seigneur ; ils
couchaient publiquement avec les femmes de service à
l’entrée même de la tente de la rencontre
(1 Samuel 2 :12-17 ; 22). En commettant ces graves péchés,
Hofni et Pinhas croyaient bien sûr entrer, malgré
tout au ciel, car pensaient-ils, « nous sommes des prêtres,
fils du prophète de Dieu Elie. » Leur vieux père
Elie, informé, fit des remarques à ses enfants
en ces termes : « Arrêtez mes enfants! Ce que j’entends
raconter de vous dans le peuple du Seigneur est horrible. Si
quelqu’un commet une faute contre un homme, Dieu peut
arbitrer ; mais si un homme commet une faute contre le Seigneur,
qui pourrait arbitrer ? » (1 Samuel 2 : 24-25). Les enfants
d’Elie s’entêtèrent et ne tinrent aucun
compte des conseils de leur père. Voici leur sort réservé:
Dieu avait décidé que ces deux enfants devaient
mourir le même jour, qu’il n’y aura plus de
vieillards dans la maison d’Elie et que les membres de
la famille du prophète Elie deviennent des mendiants
(1 Samuel 2 :31-36).
Un comportement tout aussi désagréable fut adopté
par les enfants du prophète de Dieu Samuel (Joël
et Abia). Quand Samuel fut devenu vieux, il plaça ses
fils à la tête du peuple d’Israël. Attirés
par l’argent, les biens matériels, ces deux enfants
ne suivirent point l’exemple de leur père Samuel.
Joël et Abia, installés à Berchéba,
acceptaient des cadeaux et prononçaient des jugements
injustes, ce qui poussa les anciens d’Israël à
demander au prophète Samuel un roi pour les gouverner.
Cette demande des anciens d’Israël ne plut pas au
Seigneur qui leur accorda un roi tyran, Saul.(1 Samuel 8 :1-9).
Le mauvais comportement de ces deux crapuleux enfants du Prophète
Samuel poussa le peuple d’Israël à rejeter
leur Dieu pour préférer un simple homme roi. La
conséquence fut la torture du peuple et la mort.
Les fils du roi David, Absalom et Adonia, n’ont pas fait
exception à la règle: Absalom, après avoir
fait tuer son demi frère Ammon (1 Samuel 13 : 28-29),
s’enfuit pour éviter la grande colère de
son père. Trois ans après, Joab, chef de l’armée
d’Israel facilita la réconciliation entre Absalom
et son père. Deux ans plus tard, le rusé Absalom
se rapprocha tactiquement du roi et alors se mit méthodiquement
à organiser un véritable coup d’état
contre son père et se proclamer ensuite roi (1 Roi 15
: 1-12). Il se procura des moyens de transport, organisa sa
garde rapprochée et élargie, fit auprès
du peuple une sale campagne contre son père, dénigrant
la gouvernance et la gestion de ce dernier. Il tenait à
obtenir l’appui du peuple et finalement il gagna insidieusement
l’affection des Israélites. (2 Samuel 15 : 1- 12).
Le roi David dut fuir Jérusalem, Absalom coucha publiquement
avec les épouses de son père pour se rendre odieux
devant le roi David. (2 Samuel 16 : 22). Absalom s’autoproclama
roi et engagea une guerre contre son père en fuite :
Absalom mourut au cours de sa folle course au pouvoir, contre
son père (2 Samuel 18 : 9-17).
Quant à Adonia, il voulut se proclamer roi par ruse,
mais en ralliant à sa cause l’armée de son
père, ainsi que les gens importants du régime.
Le prophète Nathan et d’autres fidèles à
David refusèrent net. Le complot fut bien monté,
mais grâce au prophète Nathan, le vieux roi David
informé, décida d’installer immédiatement
son fils Salomon au trône. Le roi David l’avait
d’ailleurs promis auparavant devant le Seigneur à
son épouse Batchéba (1 Rois 1 : 29-30). Salomon
fut consacré roi et les trompettes sonnèrent,
créant le trouble et la peur dans le camp d’Adonia
(1 Rois 1 : 1-40 ; 49-51) . Le roi Salomon se débarrassa
par la suite d’Adonia, pour lui avoir fait une demande
arrogante et indigne (1 Rois 2 :13-25).
Ces exemples bibliques sont suffisamment édifiants. Des
leçons doivent être tirées.
Qu’en est-il à nos jours ?
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Que
s’est-il réellement passé les 24, 25 et
26 août 2001, au cours de la retraite spirituelle (Beko)
des membres de la postérité Kimbangu, dans la
résidence du chef spirituel de l’EJCSK à
Nkamba jérusalem?
Aujourd’hui les réponses à ces questions
ne sont plus un secret car le déroulement détaillé
de cette réunion spirituelle est connu. Des cassettes
audio et vidéos sur les témoignages des participants
sont même disponibles sur la planète.
Voici par exemple, le résumé du témoignage
de Papa Zako Kiangani. Cet témoignage a été
autorisé par les autorités compétentes
à être disponible maintenant, afin d’éclairer
l’opinion Kimbanguiste, extérieure notamment. Ce
témoignage est concordant avec celui de quelques autres
participants à cette réunion d’août
2001 à Nkamba Jérusalem.
« Pendant que la population Kimbanguiste attendait dehors,
à Nkamba Jérusalem, voici ce qui se passait à
l’intérieur de la résidence du chef spirituel:
« La réunion commença par la prière,
enchaînée par un cantique Kimbanguiste. Ensuite,
la parole fut accordée à qui voulait la prendre.
Les cœurs de certains participants battaient fortement,
comme avant la proclamation d’un examen de fin d’études.
La question fut posée de savoir le contenu du testament,
laissé par S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La parole
fut alors accordée à Papa Solo Kisolokele (l’un
des témoins oculaires présents en salle) pour
révéler le testament. Papa Solo Kisolokele désista
en faveur de Papa Mbenza. Ce dernier avait finalement révélé
entièrement le contenu du testament. Après cette
délicate épreuve, la question fut posée
à nouveau à Papa Solo de dire si les révélations
testamentaires sont véridiques. Papa Solo Kisolokele
confirma la véracité du testament, mais il refusa
aussitôt la charge testamentaire et le rang qui lui avaient
été confiés par S.E. Dialungana Kiangani
Salomon. La question fut ensuite posée à Papa
Armand Diangienda pour savoir s’il acceptait sa charge
confiée par testament: son refus sans équivoque
fut ferme et immédiat. Toute l’attention était
concentrée sur « qui est le successeur et que seront
alors les autres membres de la postérité ? ».
Dans la salle de réunion ce fut alors la consternation
et la tristesse: tractations, colère, plaintes, larmes,
etc. On était ainsi comme dans une veillée mortuaire
(Matanga).
Certains participants (les noms de tous les acteurs- intervenants
sont connus et non cités ici) déclarèrent
par la suite: Si Papa Simon Kimbangu Kiangani est chef spirituel,
donc nous tous devrons être des chefs spirituels adjoints,
car nous sommes tous égaux: Nous dormirons tous ici,
si cela n’est pas ainsi. Vers minuit, j’ai quitté
le salon pour aller me coucher dans une chambre à l’étage.
Après un temps, on vint me réveiller de manière
répétitive, et on exigea à plusieurs reprises
que je redescende en salle. Quand j’arrivai en salle,
d’autres participants sortirent un papier où étaient
déjà écrits tous les noms des participants
à la réunion.
Il était exigé que chacun appose sa signature
afin de conclure que les signataires sont tous égaux,
ayant les mêmes pouvoirs spirituels. J’ai catégoriquement
refusé, et cela pendant trois jours durant, car je ne
suis pas l’égal de Papa Simon Kimbangu Kiangani
qui, seul avait été choisi par les trois Papas
pour conduire l’EJCSK. Ceux qui supportaient l’idée
de l’égalité des pouvoirs spirituels de
tous les membres de la postérité me suppliaient
afin que je signe le papier. Certains participants cherchaient
avec persévérance à me convaincre, mais
en vain. Les arguments qu’ils utilisaient avaient de plus
en plus l’allure de négociations de vote: «
s’entendre pour former des blocs de pression et isoler
ceux qui n’accepteront pas l’idée d’égalité
des pouvoirs spirituels, déclarer Papa Simon Kimbangu
Kiangani chef spirituel et aussi décider d’autorité
que tous les autres soient des chefs
spirituels adjoints. » Décidément c’était
devenu des affaires humaines, des désirs de ce monde
et non le programme de Dieu, laissé par nos vénérables
Papas. L’affaire de Dieu était devenu un vote.
J’ai continué à refuser de signer.
Papa Simon Kimbangu Kiangani etait assis dans un coin du fauteuil,
le dos tourné vers Ngombe Kinsuka, pendant que certains
participants avaient même déjà pris place
dans les fauteuils réservés aux trois Mvualas.
Papa Simon Kimbangu Kiangani observait calmement ce qui se passait
dans la salle.
Comme le groupe « de l’égalité des
pouvoirs spirituels» persistait et maintenait leurs désirs
charnels et non la volonté clairement exprimée
dans le testament, Papa Simon Kimbangu Kiangani, le successeur
choisi par les trois Papas, intervint vers la fin en instruisant
ce qui suit: « Papa Zako, signes ce papier, car toutes
les choses sont déjà terminées ! C’est
tard à présent ! Ce qui se passe actuellement
ne représente plus rien car les Papas avaient déjà
tout réglé. »
Ainsi, sous cette réserve, j’apposai une simple
griffe (simple croix, différente de ma signature réelle)
sur le papier préparé. Ce fut ce qui est appelé
aujourd’hui « pacte familial » : c’était
plutôt une note de mauvaise foi, pré-établie
sous une pression négative, avec des signatures forcées
pour se donner des titres, sous forme de chefs spirituels en
miniature.
Immédiatement après avoir arracher ma griffe,
certains participants sortirent brusquement des tenues vestimentaires
de couleur uniforme, confectionnées auparavant, en disant
: « Portons ces tenues et allons tous au Mausolé
pour montrer que nous sommes une seule personne. Pourquoi faire
? Avais-je demandé. Après discussion sur ce point,
nous sommes allés au Mausolé. Au Mausolé,
Papa Charles Diangienda suggéra de présenter le
Chef spirituel et Représentant légal de l’EJCSK
à toute l’église. Ceci fut accepté
et exécuté dans la pratique. Mais, malgré
tout dans son interview à la Télévision,
Papa Charles Diangienda ajouta, en parlant du nouveau Chef de
l’église, que «
nous l’avons mis ».
Cette phrase inexacte relança
encore la polémique : l’erreur n’avait pas
été publiquement rectifiée.
Les gens ignorants ont alors pensé que S.E. Simon Kimbangu
Kiangani avait été choisi et mis au pouvoir par
les participants à la réunion dite spirituelle,
alors que non. Nous
ne l’avions pas choisi car il était déjà
choisi par nos trois Papas. En
définitive, nous nous sommes querellés autour
d’une question: Pourquoi lui et pas moi ? Ce n’était
pas une retraite spirituelle, mais un combat. Il ne nous restait
plus que l’on se tape dessus. C’est une grande honte
de convoiter le pouvoir spirituel comme une chose de ce monde.»
Fin du témoignage.
Quelle leçon tirer ? Le Seigneur
Jésus Christ nous conseille dans Matthieu 6: 33 :
« Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu
et la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera
aussi tout le reste. »
Papa Diangienda Kuntima, dans son omniscience, nous conseille
à travers des chants captés du ciel. Et voici
comment : quelques extraits de deux chants de GTKI (Groupe Théâtral
Kimbanguiste), chantés devant le chef suprême de
l’EJCSK, le 27 février 2005 à Kinshasa et
le jour de la sainte cène en avril 2005 dans le temple
de Nkamba Jérusalem :
Extraits du chant de GTKI,
le 27 Février 2005 à Kinshasa (version
Lingala) :
« Bandoki minene mpe Mikonzi ya mokili basi koyokana,
mpo baboma lingomba ya Molimo santu.
Tokobunda ndenge nini na ebele ya bato oyo ?
Makambo ezali koleka, bino boyebi te, tata abatelaka bino na
molimo.
Botosa Bolingo… Mibeko… Misala…, yango nde
ebundeli na bino.
Botosa Bolingo… Mibeko… Misala…, yango nde
ebundeli na bino,
Soki bongo te bokosila…
Extraits du chant de GTKI,
le jour de la sainte cène en avril 2005 à Nkamba
Jérusalem :
Mokolo nakabuanaka na bino tango na kendaki na poto,
Na lobelaki bino nini, Bana na ngai ?
Mokili mobimba, bakoluka biso epai na bino.
Bakotuna bino:
Papa Kisolokele alobaki nini? Papa Dialungana alobaki nini?
Papa Diangienda alobaki nini?
« Bana, bobuaki Bolingo, Mibeko mpe Misala na mabele,
mpo na bokonzi!
Boyokisi ngai soni na miso ya Tata!
Boweli nini, Boweli nini, Bana ?
Bozonga! Bozonga ! Bozonga ! Ah! Bozonga! Soki te, bibembe ekokundama
»
Bana bobosani makambo malekaka na tango ya Noa, libota ya Loti.
Bana boyokisi ngai soni!
En définitive,
le testament du 16 août 2001
avait déclenché l’étape suivante
du triage spirituel en cours:
La course au pouvoir avait développé la jalousie
jusqu’à provoquer une désobéissance
grave à Dieu. Une machine humaine pleine de désirs
charnels a vu le jour en se dénommant 26=1. A travers
les témoignages directs ci-dessus, on voit la clarté
du Testament laissé par Papa Dialungana Kiangani Salomon.
Ce Testament est en harmonie avec les dispositions statutaires
actuelles de l’église Kimbanguiste. Notons qu’aucun
statut de l’EJCSK n’avait jamais prévu 25
chefs spirituels adjoints, seuls ceux de 1967 prévoyaient
deux adjoints. Les statuts actuels de l’EJCSK détaillent
bien les prérogatives et pouvoirs du Chef spirituel et
Représentant légal de l’EJCSK qui est le
chef suprême au dessus de toutes les institutions Kimbanguistes
au niveau mondial.
A ce titre, il règle, guide et autorise la participation
des membres de la postérité Kimbangu dans les
activités de l’église Kimbanguiste: Les
statuts de l’EJCSK sont très explicites sur ce
point.
Quelles sont les fondations cachées de la fausse équation
26=1 ?
Le « 1 » (un) de cette équation signifierait
« l’égalité des pouvoirs spirituels
». Notons que la famille Kimbangu, elle-même avait
déjà publiquement rectifié son cadre lignager,
en précisant qu’il s’agit plutôt de
25 membres vivants de la postérité directe. Mais,
la famille Kimbangu n’ignore pas les enfants laissés
par les deux défunts premiers fils de Papa Kisolokele
Lukelo. Cependant, en analysant concrètement l’équation
intégriste 26=1 (ou 25=1), il nous semble que celle-ci
ignore bizarrement la présence absolue de la postérité
Kimbangu laissée par les foyers des deux défunts
premiers fils de Papa Kisolokele Lukelo. Pourquoi une telle
négligence cruelle?
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A notre avis, si les mathématiciens
n’avaient pas pu incorporer ces paramètres importants,
il convenait simplement, de ne pas du tout écrire cette
équation. En effet, si chaque chiffre, de 1 à
26 ou de 1 à 25 correspond au descendant consanguin direct
accompagné de sa progéniture propre, on pourrait
écrire, par exemple, la première partie de l’équation
comme suit : 25 + X + Z. Cela signifierait qu’il y a 25
descendants directs, X représenterait la progéniture
du 1er descendant direct défunt et Z la progéniture
du second descendant direct défunt. Bien entendu, la
seconde partie de l’équation, à savoir «
=1 » ne nous engage pas car cette partie est erronée,
comme précisé ci-dessous.
Dans la logique spirituelle, l’auteur de ces lignes et
de nombreux Kimbanguistes de bonne foi croient que le chef suprême
actuel de l’EJCSK est le grand père de tous les
descendants directs de la postérité Kimbangu.
Tous les membres de la postérité Kimbangu ont
chacun sa mission et sont tous différents (pas du tout
égaux), mais sont issus de la même famille Kimbangu.
La famille Kimbangu est aimée et respectée par
les Kimbanguistes, mais l’EJCSK et la famille Kimbangu
sont deux entités différentes. L’héritage
de l’EJCSK est communautaire et indivisible, appartient
à tous les enfants de Dieu présents et à
venir, provenant des quatre coins de ce monde qui a été
confié en gestion par Dieu à Papa Simon Kimbangu.
Suivant l’entendement des concepteurs de l’idée
« d’une égalité des pouvoirs spirituels
de tous les membres de la postérité Kimbangu »,
il n’est pas vrai et pas du tout possible que 26 (ou 25)
soit égal à 1 (un). Ainsi, l’équation
26=1 (ou 25 =1) est une véritable diversion intellectuelle
(piège) qui a déjà produit des effets catastrophiques
en milieu Kimbanguiste. La base matérielle et théorique
façonnée par les hommes pour faire fonctionner
cette équation erronée est déjà
saisie par la main divine qui est prête à se refermer
pour en écraser tous les paramètres fondamentaux.
Nous traversons certainement le moment ultime où les
composantes du groupe dit 26=1 devraient se repentir sincèrement
et demander pardon au Chef suprême de l’EJCSK, ensuite
suivre la procédure traditionnelle d’humilité
chrétienne pour réintégrer les rangs de
l’église Kimbanguiste, œuvre chère
et inédite, laissée par Papa Simon Kimbangu et
les trois Mvualas.
Cette œuvre- mission confiée à Papa Simon
Kimbangu par le Christ (le même hier, aujourd’hui
et demain) comprend les enseignements bibliques, l’action
évangélique de Papa Simon Kimbangu dans ses trois
formes, le tout guidé par le Père éternel
qui est de tout temps Trinitaire.
La perfection de cette combinaison Trinitaire - un Dieu en trois
personnes, les trois Simon Kimbangu qui sont le seul et même
saint Esprit, les trois Mvualas dans l’union divine -
n’appelle aucun commentaire de notre part.
La perfection de cette combinaison Trinitaire est la beauté
infinie du mystère divin qui est loin de notre compréhension
charnelle et de notre entendement humain.
Paix et Grâce dans le Seigneur !
Rév. AKIELE
Basile
Georgia, USA, août 2005
Remerciements :
La rédaction de cet article demandé
(et autorisé pour publication) a été rendue
possible grâce aux témoignages poignants de Papa
Zako Kiangani, Papa Mbenza André à qui nous exprimons
notre gratitude et nos sincères remerciements. Nous formulons
nos sincères remerciements à l’endroit de
Papa N’zinga, infirmier de S.E. Dialungana Kiangani Salomon
pour nos longues et riches causeries sur les évènements
Kimbanguistes du mois d’août 2001, notamment ceux
du 16 août 2001. De précieuses informations ont
été mises à notre disposition par les anciens
de l’église, les membres du Service Particulier
du Chef spirituel (SPC), les membres du Mouvement des Surveillants
Kimbanguistes, quelques membres du Staff en service à
la résidence officielle du Chef spirituel à Nkamba
Jérusalem, les cadres et journalistes Kimbanguistes.
A eux tous, nos sincères remerciements et notre gratitude.
Il en est de même pour le Révérend pasteur
Assumbe Lofoya Philippe, représentant personnel du Chef
spirituel au Congo- Brazzaville et le Révérend
Wayawa, gestionnaire pluriannuel de la résidence Shenouda
III au centre kimbanguiste Kasa-Vubu à Kinshasa, pour
leur contribution inestimable. |
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