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                   Documents, 
                  Analyses, Récits, Poèmes, ...   
                   Le 16 Août 2001 : Un jour spécial 
                   
                   
                  Toute œuvre de Dieu suit toujours 
                  un chemin difficile, passe souvent par la porte étroite 
                  (Matth.7 :14), pour apporter finalement le bonheur à 
                  l’humanité entière. Le 16 août 2001 
                  fut un grand tournant dans la vie des fidèles Kimbanguistes. 
                  En effet, dix jours après que Maman Kiwasisulua Kisika 
                  Marie, épouse du Chef spirituel de l’église 
                  Kimbanguiste ait quitté ce monde, S.E. Dialungana Kiangani 
                  Salomon décida de son retour auprès du Père 
                  éternel. 
                  Depuis ce jour, l’œuvre de Dieu continue à 
                  avancer à travers la porte étroite. Cependant, 
                  l’immense majorité des enfants de Papa Simon Kimbangu 
                  sur la planète ont encore la soif de connaître 
                  ce qui s’est passé le 16 août 2001 ainsi 
                  que durant « la retraite spirituelle ». des 24, 
                  25 et 26 août 2001. Pourquoi existe-t-il un groupe contestataire 
                  appelé 26=1 ? 
                   
                  A notre avis, on ne peut pas jouer au chat et à la souris 
                  quand il s’agit du salut des âmes. Papa Simon Kimbangu 
                  a accepté de subir tant de tortures et d’humiliations 
                  pendant 30 ans d’emprisonnement injustifié afin 
                  de nous libérer et nous apporter la vie. Nous ne devrions 
                  donc pas essayer de déformer ou d’étouffer 
                  son œuvre, car il s’agit d’un programme divin 
                  qui concerne l’humanité entière. Le Kimbanguisme 
                  est universel : à l’âge de dix ans Papa Simon 
                  Kimbangu l’avait déjà signifié à 
                  ses parents à Nkamba Jérusalem. Papa Simon Kimbangu, 
                  l’Esprit de vérité promis par Jésus 
                  Christ est universel et ne peut en aucun cas être l’otage 
                  ni des populations Besi-Ngombe habitant les terres de Mbanza 
                  Nkamba, ni une propriété de la RDC ou des trois 
                  Kongos ou de l’Afrique seule. Dieu le saint Esprit est 
                  universel, omnipotent, omniscient et omniprésent. Ceux 
                  qui désirent en savoir plus à ce sujet sont conviés 
                  à lire notre ouvrage en cour d’édition et 
                  intitulé : « Papa Simon Kimbangu, l’Esprit 
                  de vérité promis.»  
                  Ainsi, ce qui doit être révélé devrait 
                  l’être en temps opportun, de manière authentique 
                  et sincère. 
                   
                  Que s’est-il passé 
                  le 16 août 2001 à Nkamba Nouvelle Jérusalem 
                  ? 
                   
                  Après des profondes et longues causeries spirituelles 
                  privées avec quelques témoins oculaires directs 
                  à Nkamba Jérusalem et à Kinshasa, l’auteur 
                  de ces lignes en a tiré plusieurs enseignements importants. 
                  Le bref récit ci-dessous est authentique et vérifiable 
                  sur le terrain au Congo et non exclusivement à l’étranger. 
                  Que ceux qui ont la preuve du contraire des témoignages 
                  ci-dessous puissent écrire, plutôt que d’exprimer 
                  leur colère et leur indignation dans la diffamation! 
                  Nier simplement l’évidence est nul. 
                  Toute réaction lâche à travers l’injure, 
                  par manque d’argument convaincant n’honore personne. 
                  Il faut abandonner la méthode de l’injure, de l’intoxication 
                  et de la désinformation car elle n’élève 
                  point le niveau du débat académique et repousse 
                  inutilement ceux qui veulent sincèrement apprendre. 
                   
                  Venons-en maintenant au précieux témoignage sur 
                  la journée du 16 août 2001.  
                  La journée du 15 août 2001, fête de l’indépendance 
                  du Congo Brazzaville, venait de passer. Depuis quelques jours 
                  auparavant, la santé de S.E. Dialungana Kiangani Salomon 
                  était suffisamment préoccupante. Tôt le 
                  matin du 16 août 2001, Papa N’zinga, l’infirmier 
                  du Chef spirituel, qui dormait non loin de Son Eminence Dialungana 
                  Kiangani, fut bouleversé par l’état de santé 
                  très critique de ce dernier. Une conversation inédite 
                  s’engagea, malgré tout entre les deux. Papa N’Zinga 
                  reçut, un peu plus tard l’instruction de Papa Dialungana 
                  Kiangani Salomon de faire venir ses enfants présents 
                  à Nkamba Jérusalem afin qu’il leur parle. 
                  L’ordre fut exécuté immédiatement. 
                   
                  Tous les enfants présents à Nkamba Jérusalem 
                  (Papa Simon Kimbangu Kiangani, Papa André Mbenza Kiangani, 
                  Papa Salomon Dialungana Kisolokele) obéirent et arrivèrent 
                  en urgence à la résidence officielle du Chef spirituel 
                  et Représentant légal de l’église 
                  Kimbanguiste. Cela se passait aux environs de trois heures du 
                  matin. 
                  Etaient aussi présents en ce moment, autour du Chef spirituel 
                  de l’église Kimbanguiste, les deux conseillers 
                  de presse au cabinet du Chef spirituel (Papa Siméon Mazanga 
                  et Papa John Tchikez) et l’assistant sanitaire (Papa Situ 
                  Nlandu - Getu). 
                  
                  
                     
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                   Ainsi, devant ses trois enfants précités, 
                  les deux conseillers de presse, l’infirmier du Chef spirituel 
                  (Papa N’zinga) et l’assistant sanitaire (Papa Getu), 
                  S.E. Dialungana Kiangani Salomon annonça ses dernières 
                  volontés: des recommandations divines, des instructions 
                  précises de travail et des obligations pour la bonne 
                  conduite de l’église dans le monde et de son développement, 
                  la gestion des membres de la postérité Kimbangu, 
                  du clergé, des fidèles Kimbanguistes et de quelques 
                  projets socio-économiques, notamment la cité résidentielle 
                  de Nkendolo.  
                  Papa Dialungana Kiangani Salomon précisa le nom de son 
                  successeur en la personne de Papa Simon Kimbangu Kiangani, à 
                  qui Son Eminence clarifia la ligne de conduite à tenir 
                  dans la gestion de toute l’institution Kimbanguiste dans 
                  le monde. L’ensemble de ces dernières volontés, 
                  instructions et directives de travail constituent le Testament 
                  de Papa Dialungana Kiangani Salomon.  
                  L’extrait fondamental de ce Testament, qui fait couler 
                  tant d’encre stipule notamment :  
                  « Papa Simon (Simon Kimbangu 
                  Kiangani) dirigera toute l’église ainsi que ses 
                  frères et sœurs. Ainsi, en cas de problème 
                  majeur, il associera les autres frères, puis consultera 
                  les anciens (Mbuta), ensuite les jeunes avant d’informer 
                  l’église entière. Deux adjoints, Papa Armand 
                  (Armand Wabasolele Diangienda) et Papa Solo (Salomon Dialungana 
                  Kisolokele) pourront encadrer Papa Simon dans son activité. 
                  Si les frères refusent, laissez les et continuez à 
                  travailler, avait immédiatement précisé 
                  S.E. Dialungana Kiangani Salomon à son successeur ». 
                   
                  (Source : déclarations concordantes 
                  de quelques témoins oculaires, présents dans la 
                  salle lors de l’annonce des dernières volontés 
                  par S.E. Dialungana Kiangani Salomon). 
                   
                  Après avoir fini de révéler son Testament, 
                  S.E. Dialungana Kiangani Salomon a béni les membres de 
                  cette assemblée spéciale et à travers celle-ci, 
                  tous les fidèles Kimbanguistes. Aux environs de sept 
                  heures du matin, après la douloureuse séparation, 
                  à travers quelques poignées de main, Papa Dialungana 
                  Kiangani Salomon prit place à bord de son véhicule 
                  de commandement, en partance pour Kinshasa. Dans son véhicule 
                  avaient pris place : sur les sièges avant, le chauffeur 
                  (Papa Sitra) et l’infirmier du chef spirituel (Papa N’zinga); 
                  sur le siège du milieu, Papa Dialungana Kiangani Salomon 
                  était assis entre ses deux enfants (Papa Mbenza André 
                  et Papa Solo Kisolokele); sur le siège arrière 
                  avaient pris place les deux conseillers de cabinet et l’assistant 
                  sanitaire. 
                   
                  Bref, tous les témoins du Testament historique entouraient 
                  à nouveau le chef spirituel, sauf Papa Simon Kimbangu 
                  Kiangani qui devait rester à Nkamba Jérusalem, 
                  du reste comme d’habitude, en cas d’absence du Chef 
                  spirituel de l’EJCSK de la cité sainte. 
                   
                  Après son testament, Papa Dialungana Kiangani Salomon 
                  ne dit plus mot, depuis Nkamba Jérusalem jusqu’au 
                  niveau du village Nkiemba (non loin du village Kimaza) où 
                  il rendit son dernier soupir, dans son véhicule de commandement, 
                  entre les bras de ses deux fils, Papa Mbenza Kiangani André 
                  et Papa Salomon Dialungana Kisolokele. L’ordre fut alors 
                  immédiatement donné par l’infirmier du chef 
                  spirituel d’arrêter le véhicule. La prière 
                  fut faite à cet instant de très grande émotion 
                  par Papa Mbenza André. Après quoi, le cortège 
                  s’ébranla avec persévérance vers 
                  sa destination prévue (Kinshasa), sans que le reste du 
                  convoi sache ce qui s’était réellement passé 
                  durant l’escale de Nkiemba. 
                  C’est à Kinshasa, au centre Kimbanguiste Kasa-Vubu, 
                  à la résidence Shenouda III que tout fut connu 
                  par le reste des voyageurs et autres personnes, autour du corps 
                  inerte de S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La douloureuse nouvelle 
                  sur le décès du Père spirituel fut officiellement 
                  annoncée, le même jour à Kinshasa. 
                   
                  Des veillées de prières eurent lieu partout dans 
                  le monde, parmi les fidèles Kimbanguistes. Du 16 au 20 
                  août 2001, des funérailles immenses, à la 
                  hauteur du Christ Dialungana Kiangani furent organisées 
                  à Kinshasa.. Les peuples des trois Kongo, les fidèles 
                  Kimbanguistes du monde entier, les hommes d’affaires, 
                  les hautes autorités religieuses et d’état, 
                  ainsi que le Président de la RDC, Son excellence Joseph 
                  Kabila, vinrent sur place rendre un hommage mérité 
                  à la dépouille mortuaire de S.E. Dialungana Kiangani 
                  Salomon. 
                  
                  
                     
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                   Le 20 août 2001 vers 11 heures du 
                  matin, l’immense cortège funèbre quitta 
                  Kinshasa, fit plusieurs escales en chemin pour arriver à 
                  la Nouvelle Jérusalem, le 21 août 2001, vers 1 
                  heure du matin. La dépouille mortuaire du chef spirituel 
                  fut accueillie à Nkamba Nouvelle Jérusalem par 
                  Papa Simon Kimbangu Kiangani qui dirigea sur place les cérémonies 
                  spirituelles y relatives jusqu’à l’entrée 
                  du corps de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon au Mausolée, 
                  le 21 août 2001. 
                  Le tout se conclut, ce jour par un grand défilé 
                  sans précédent à la cité sainte, 
                  dans la stricte tradition Kimbanguiste. 
                   
                  A partir du 22 août 2001, tous les Kimbanguistes avaient 
                  désormais les yeux braqués vers Papa Simon Kimbangu 
                  Kiangani et les autres membres de la descendance Kimbangu. Les 
                  fidèles Kimbanguistes attendaient le message du successeur 
                  de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon. C’est alors 
                  que la descendance Kimbangu se replia dans la résidence 
                  officielle du Chef spirituel et Représentant légal 
                  de l’église Kimbanguiste à Nkamba Nouvelle 
                  Jérusalem. Pendant trois jours durant, les 24, 25 et 
                  26 août 2001, les fidèles Kimbanguistes attendaient 
                  dehors sans désemparer ; toutefois, la majorité 
                  des fidèles connaissaient déjà au fond 
                  d’eux-mêmes, l’issue de la concertation des 
                  membres de la postérité Kimbangu. 
                   
                  Le 26 août 2001, le choix de Dieu fut annoncé au 
                  public et sans tarder le nouveau Chef spirituel et Représentant 
                  légal de l’église Kimbanguiste universelle 
                  sortit de sa résidence et prononça son message 
                  de circonstance. Tout était serein. Les fidèles 
                  furent conviés à rejoindre progressivement leurs 
                  pays de résidence. Rendez-vous était alors pris 
                  pour la célébration du Jubilé de Papa Simon 
                  Kimbangu, le 12 octobre 2001 à Nkamba Jérusalem. 
                   
                  Mais par la suite, après la célébration 
                  du 1er Jubilé de Papa Simon Kimbangu, des boucliers de 
                  combat furent levés, des messages non concordants, élaborés 
                  dans quelques officines commençaient à circuler 
                  de bouches à oreilles.  
                  L’année 2002 fut particulièrement jonchée 
                  d’évènements qui ont attristé assurément 
                  les trois Mvualas, depuis le royaume céleste. L’échec 
                  du projet de la « Fondation Simon Kimbangu » et 
                  la divulgation de certaines motivations cachées de ce 
                  projet provoquèrent une colère orageuse chez les 
                  initiateurs de ce projet. Le fossé se creusait de plus 
                  en plus, le mensonge, l’intoxication, la méchanceté 
                  et la diffamation eurent largement droit de cité. Le 
                  groupe dit de Monkoto s’installa, avec toutes ses ramifications 
                  possibles. La branche des médias, la RTK, diffusait à 
                  très grande échelle dans le temps et l’espace. 
                  La terrible honte pour tous n’a pas tardé à 
                  arriver. De nouveaux slogans tumultueux furent nés et 
                  des théories scabreuses vinrent approfondir le fossé 
                  entre l’ensemble de l’institution Kimbanguiste dirigée 
                  par son nouveau chef et le groupe contestataire, alimenté 
                  depuis la base à Monkoto. 
                   
                  Les fidèles Kimbanguistes, les amis de l’église 
                  Kimbanguiste dans le monde, ainsi que les autorités des 
                  différents états ont commencé à 
                  être sérieusement préoccupés par 
                  une crise, non souhaitée. Les pressions se firent ici 
                  et là. Le mois d’octobre 2002 fut alors retenu 
                  pour des retrouvailles ultimes des membres de la postérité 
                  Kimbangu à Nkamba Nouvelle Jérusalem. Nous avions 
                  tous prié pour la réussite de cet évènement. 
                   
                  Mais, contre toute attente, le résultat visible de la 
                  descente de certains membres de la postérité Kimbangu 
                  à Nkamba Nouvelle Jérusalem en octobre, fut le 
                  tapage médiatique en début octobre 2002 autour 
                  d’une « fausse note » sur les fameux « 
                  25 chefs spirituels adjoints de l’église Kimbanguiste 
                  ». Les gens se posèrent alors la question: « 
                  Les membres de la postérité Kimbangu étaient-ils 
                  partis à Nkamba Jérusalem en début octobre 
                  2002 pour rechercher l’entente et la concorde ou bien 
                  pour avoir une note administrative, institutionnalisant de force 
                  un organe non statutaire de 25 chefs spirituels adjoints et 
                  enfin officialiser un certain papier secret appelé « 
                  pacte familial »?  
                  Ladite note fut effectivement conçue, introduite frauduleusement 
                  et ensuite déclarée comme « un faux et usage 
                  de faux », nulle et de nul effet par le chef suprême 
                  de l’église Kimbanguiste. L’Assemblée 
                  Générale Kimbanguiste entérina cette décision. 
                  Une telle note ne pouvait d’ailleurs pas apporter la paix 
                  des cœurs et des esprits, car elle contredisait terriblement 
                  les dernières volontés testamentaires du Christ 
                  Dialungana Kiangani et défiait dangereusement les trois 
                  fils de Papa Simon Kimbangu, c'est-à-dire le cœur- 
                  même de la foi Kimbanguiste. Au fond, cette triste note 
                  voulait en soi détruire l’autorité des trois 
                  Mvualas. Incroyable! Comment des chrétiens Kimbanguistes 
                  ont-ils pu avoir ce courage fou, hors du commun, pour façonner 
                  et produire une telle machine de désobéissance 
                  grave et crapuleuse vis-à-vis des trois pères 
                  spirituels à la fois? 
                   
                  Selon cette fausse note que nous avons lue, le monde entier 
                  était morcelé en différentes entités 
                  autonomes, dirigées chacune par un chef absolu qui n’avait 
                  des comptes à rendre qu’à l’Eternel. 
                  Ceux qui étaient à Nkamba devraient s’occuper 
                  des affaires de Nkamba sans interférer dans les affaires 
                  continentales, au delà des mers et océans. L’universalité 
                  originale du Kimbanguisme était ainsi mise à rude 
                  épreuve: la route était alors balisée, 
                  tournée vers la naissance des communautés religieuses 
                  indépendantes d’obédience Kimbanguiste, 
                  ce qui devrait ainsi transformer l’église Kimbanguiste 
                  universelle en un vague chapeau creux, sans contenu réel. 
                   
                  C’est alors que la lutte pour le pouvoir était 
                  publique et battait tout son plein. Pour ce faire et montrer 
                  au monde la « solidité de la désobéissance 
                  atteinte », la note illégale sur les 25 chefs spirituels 
                  adjoints avait continué à être sciemment 
                  utilisée par ses initiateurs comme un sauf conduit pour 
                  l’action sur le terrain. Alors, la pluralité des 
                  chefs égaux sur le terrain, chantée à travers 
                  les médias spécialisés, avait fini par 
                  créer un réel désordre et une profonde 
                  détresse chez les chrétiens Kimbanguistes dans 
                  le monde.  
                  C’était de bonne guerre! 
                   
                  L’Assemblée générale Kimbanguiste 
                  d’octobre 2002 s’est alors réunie pour tenter 
                  de rétablir l’ordre au sein de l’institution 
                  Kimbanguiste : Les résolutions qui en sortirent rencontrèrent 
                  sur le chemin tous les boucliers contestataires et menaçants: 
                  cette rencontre choquante déclencha finalement la crise 
                  prédite, relative au chambardement et aux divisions dans 
                  l’EJCSK dont nous assistons aux temps de la fin. (Cf. 
                  notre article sur « Papa 
                  Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel 
                  » ).  
                   
                  
                     
                        | 
                     
                   
                  Dans l’article « Papa 
                  Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel 
                  », nous avions démontré que la crise actuelle 
                  est l’accomplissement des prophéties révélées 
                  auparavant par les trois fils de Papa Simon Kimbangu. Mais, 
                  quelles sont les motivations humaines profondes récentes 
                  qui avaient changé la donne Kimbanguiste et permis le 
                  déclenchement rapide de cette crise prédite ? 
                   
                  Allons-y, pas à pas: les acteurs Kimbanguistes se reconnaîtront 
                  à travers quelques évènements illustratifs 
                  ci-dessous, cités en exemple: 
                  La naissance du troisième Simon Kimbangu, le 12 octobre 
                  1951 à Nkamba Jérusalem n’avait certainement 
                  pas manqué de faire remuer les méninges de certaines 
                  personnes sur le pouvoir spirituel et la gestion de l’héritage 
                  Kimbanguiste futur. Ensuite, la révélation de 
                  Papa Diangienda Kuntima en 1963 sur le nom du successeur à 
                  la tête de l’EJCSK, après le départ 
                  des trois fils de Papa Simon Kimbangu de ce monde, avait dû 
                  aussi provoquer quelques jalousies, mineures soient elles. 
                   
                  Cependant, après le décès 
                  de Papa Diangienda Kuntima, la lutte au pouvoir était 
                  visible : déclarations scandaleuses dans les médias 
                  en juillet 1992 par une autorité Kimbanguiste connue; 
                  organisation d’un conclave aux allures de compagne électorale; 
                  tractations outragères durant le règne de Papa 
                  Dialungana Kiangani (Cf.«Lamentations (Maniongo) de Papa 
                  Dialungana Kiangani du 4 avril 2000); tracasseries ennuyeuses 
                  lors de l’inauguration du temple de Lubumbashi, le 12 
                  septembre 1999 par Papa Simon Kimbangu Kiangani, représentant 
                  le chef spirituel empêché ; lancement abusif en 
                  l’an 2000 du slogan déstabilisateur, signe avant 
                  coureur : « 
                  Papa, oyé! oyé ! oyé ! Espoir du monde, 
                  nous sommes AVEC 
                  vous » 
                  (au lieu de : nous sommes 
                  DERRIERE 
                  vous, comme d’habitude); 
                  évènements protocolaires troublants de Kasangulu, 
                  en septembre 2000, lors de la représentation du Chef 
                  spirituel par Papa Simon Kimbangu Kiangani ; tractations (encore 
                  fraîches dans nos mémoires) autour du lancement 
                  en octobre 2000 et en Décembre 2000, de la prophétie 
                  de Papa Simon Kimbangu sur le retour des Africains Américains 
                  à la mère patrie (à Nkamba Jérusalem, 
                  notamment), etc, etc. 
                   
                  Le roi Salomon avait raison d’écrire dans Ecclésiastes: 
                  « Ce qui est arrivé arrivera encore. Ce qui a été 
                  fait se fera encore. Rien de nouveau ne se produit sur la terre 
                  » (Eccl.1 :9). Dans ce cadre, Papa Diangienda Kuntima 
                  nous parlait souvent de ce qui s’était passé 
                  au ciel entre Dieu et Lucifer, pour nous faire comprendre les 
                  conséquences graves de l’arrogance, de la course 
                  au pouvoir et de la désobéissance de Lucifer face 
                  à Dieu ( Cf. notre article « Papa Diangienda Kuntima, 
                  l’éducateur multidimensionnel. ») 
                  Dans la Bible, d’autres exemples illustratifs de la convoitise 
                  et la course au pouvoir abondent :  
                  Caen avait crapuleusement tué son frère par excès 
                  de jalousie et par méchanceté diabolique (Gén.4 
                  :8-12); Voyant que Dieu avait accepté l’offrande 
                  de son frère cadet Abel, une extrême jalousie envahit 
                  subitement Caen, poussant ce dernier a assassiner son frère 
                  de sang. Caen croyait alors jouir seul des grâces divines: 
                  malheureusement ce fut le contraire, Caen fut chassé 
                  des lieux et maudit par Dieu. 
                  Les enfants de Jacob, jaloux des dons spirituels de leur jeune 
                  frère Joseph, montèrent contre ce dernier un complot 
                  sordide en le vendant aux marchants allant en Egypte. Ils croyaient 
                  ainsi se débarrasser de celui qui faisait ombrage à 
                  leurs droits d’aînés, futurs gestionnaires 
                  du pouvoir et de l’héritage familial. Dieu leur 
                  donna une leçon historique implacable, aux pieds de Joseph, 
                  devenu l’homme le plus important d’Egypte, après 
                  le pharaon. 
                  A Babylone, le prophète Daniel plaisait aux rois (Nabucodonosor, 
                  Baltazar, Darius, Cyrus) à cause de sa sagesse et ses 
                  dons spirituels accordés par Dieu. Le roi Darius, par 
                  exemple voulait lui confier une grande responsabilité 
                  relative à l’empire tout entier. Mais les collègues 
                  administratifs de Daniel , extrêmement jaloux complotèrent 
                  contre lui en recherchant à lui faire commettre des fautes, 
                  mais il n’ y avait rien à reprocher à Daniel. 
                  Alors les comploteurs cherchèrent quelque chose en relation 
                  avec la loi du Dieu d’Israël : Ils firent signer 
                  au roi Darius, dans la ruse la plus totale un décret 
                  irrévocable qui stipulait: « Durant une période 
                  de 30 jours, tout homme qui adressera une prière à 
                  un Dieu ou à un humain autre que toi-même, Majesté, 
                  devra être jeté dans la fosse aux lions ». 
                  Il n’était pas difficile de trouver Daniel en train 
                  de prier son Dieu car il le faisait trois fois par jour. Les 
                  comploteurs firent finalement jeter le prophète Daniel 
                  dans la fosse aux lions qui préservèrent le prophète 
                  de Dieu. Quand le roi retrouva Daniel sain et sauf, il ordonna 
                  de jeter tous les comploteurs dans la fosse aux lions affamés 
                  qui broyèrent alors leurs os avant qu’ils aient 
                  atteint le fond de la fosse.(Daniel 6 : 1-29); 
                  
                  
                     
                        | 
                     
                   
                   Les enfants du prophète Elie (Hofni 
                  et Pinhas), nommés prêtres, étaient des 
                  vauriens qui adoraient faire l’adultère : ils se 
                  comportaient comme de véritables bandits, des maniaques 
                  sexuels et offensaient gravement le Seigneur: armés de 
                  grandes fourchettes, ils se choisissaient de force pour leurs 
                  ventres des morceaux juteux des offrandes au Seigneur ; ils 
                  couchaient publiquement avec les femmes de service à 
                  l’entrée même de la tente de la rencontre 
                  (1 Samuel 2 :12-17 ; 22). En commettant ces graves péchés, 
                  Hofni et Pinhas croyaient bien sûr entrer, malgré 
                  tout au ciel, car pensaient-ils, « nous sommes des prêtres, 
                  fils du prophète de Dieu Elie. » Leur vieux père 
                  Elie, informé, fit des remarques à ses enfants 
                  en ces termes : « Arrêtez mes enfants! Ce que j’entends 
                  raconter de vous dans le peuple du Seigneur est horrible. Si 
                  quelqu’un commet une faute contre un homme, Dieu peut 
                  arbitrer ; mais si un homme commet une faute contre le Seigneur, 
                  qui pourrait arbitrer ? » (1 Samuel 2 : 24-25). Les enfants 
                  d’Elie s’entêtèrent et ne tinrent aucun 
                  compte des conseils de leur père. Voici leur sort réservé: 
                  Dieu avait décidé que ces deux enfants devaient 
                  mourir le même jour, qu’il n’y aura plus de 
                  vieillards dans la maison d’Elie et que les membres de 
                  la famille du prophète Elie deviennent des mendiants 
                  (1 Samuel 2 :31-36). 
                   
                  Un comportement tout aussi désagréable fut adopté 
                  par les enfants du prophète de Dieu Samuel (Joël 
                  et Abia). Quand Samuel fut devenu vieux, il plaça ses 
                  fils à la tête du peuple d’Israël. Attirés 
                  par l’argent, les biens matériels, ces deux enfants 
                  ne suivirent point l’exemple de leur père Samuel. 
                  Joël et Abia, installés à Berchéba, 
                  acceptaient des cadeaux et prononçaient des jugements 
                  injustes, ce qui poussa les anciens d’Israël à 
                  demander au prophète Samuel un roi pour les gouverner. 
                  Cette demande des anciens d’Israël ne plut pas au 
                  Seigneur qui leur accorda un roi tyran, Saul.(1 Samuel 8 :1-9). 
                  Le mauvais comportement de ces deux crapuleux enfants du Prophète 
                  Samuel poussa le peuple d’Israël à rejeter 
                  leur Dieu pour préférer un simple homme roi. La 
                  conséquence fut la torture du peuple et la mort. 
                   
                  Les fils du roi David, Absalom et Adonia, n’ont pas fait 
                  exception à la règle: Absalom, après avoir 
                  fait tuer son demi frère Ammon (1 Samuel 13 : 28-29), 
                  s’enfuit pour éviter la grande colère de 
                  son père. Trois ans après, Joab, chef de l’armée 
                  d’Israel facilita la réconciliation entre Absalom 
                  et son père. Deux ans plus tard, le rusé Absalom 
                  se rapprocha tactiquement du roi et alors se mit méthodiquement 
                  à organiser un véritable coup d’état 
                  contre son père et se proclamer ensuite roi (1 Roi 15 
                  : 1-12). Il se procura des moyens de transport, organisa sa 
                  garde rapprochée et élargie, fit auprès 
                  du peuple une sale campagne contre son père, dénigrant 
                  la gouvernance et la gestion de ce dernier. Il tenait à 
                  obtenir l’appui du peuple et finalement il gagna insidieusement 
                  l’affection des Israélites. (2 Samuel 15 : 1- 12). 
                  Le roi David dut fuir Jérusalem, Absalom coucha publiquement 
                  avec les épouses de son père pour se rendre odieux 
                  devant le roi David. (2 Samuel 16 : 22). Absalom s’autoproclama 
                  roi et engagea une guerre contre son père en fuite : 
                  Absalom mourut au cours de sa folle course au pouvoir, contre 
                  son père (2 Samuel 18 : 9-17).  
                  Quant à Adonia, il voulut se proclamer roi par ruse, 
                  mais en ralliant à sa cause l’armée de son 
                  père, ainsi que les gens importants du régime. 
                  Le prophète Nathan et d’autres fidèles à 
                  David refusèrent net. Le complot fut bien monté, 
                  mais grâce au prophète Nathan, le vieux roi David 
                  informé, décida d’installer immédiatement 
                  son fils Salomon au trône. Le roi David l’avait 
                  d’ailleurs promis auparavant devant le Seigneur à 
                  son épouse Batchéba (1 Rois 1 : 29-30). Salomon 
                  fut consacré roi et les trompettes sonnèrent, 
                  créant le trouble et la peur dans le camp d’Adonia 
                  (1 Rois 1 : 1-40 ; 49-51) . Le roi Salomon se débarrassa 
                  par la suite d’Adonia, pour lui avoir fait une demande 
                  arrogante et indigne (1 Rois 2 :13-25). 
                  Ces exemples bibliques sont suffisamment édifiants. Des 
                  leçons doivent être tirées. 
                  Qu’en est-il à nos jours ? 
                  
                  
                     
                        | 
                     
                   
                    Que 
                  s’est-il réellement passé les 24, 25 et 
                  26 août 2001, au cours de la retraite spirituelle (Beko) 
                  des membres de la postérité Kimbangu, dans la 
                  résidence du chef spirituel de l’EJCSK à 
                  Nkamba jérusalem? 
                   
                  Aujourd’hui les réponses à ces questions 
                  ne sont plus un secret car le déroulement détaillé 
                  de cette réunion spirituelle est connu. Des cassettes 
                  audio et vidéos sur les témoignages des participants 
                  sont même disponibles sur la planète.  
                  Voici par exemple, le résumé du témoignage 
                  de Papa Zako Kiangani. Cet témoignage a été 
                  autorisé par les autorités compétentes 
                  à être disponible maintenant, afin d’éclairer 
                  l’opinion Kimbanguiste, extérieure notamment. Ce 
                  témoignage est concordant avec celui de quelques autres 
                  participants à cette réunion d’août 
                  2001 à Nkamba Jérusalem. 
                   
                  « Pendant que la population Kimbanguiste attendait dehors, 
                  à Nkamba Jérusalem, voici ce qui se passait à 
                  l’intérieur de la résidence du chef spirituel: 
                  « La réunion commença par la prière, 
                  enchaînée par un cantique Kimbanguiste. Ensuite, 
                  la parole fut accordée à qui voulait la prendre. 
                  Les cœurs de certains participants battaient fortement, 
                  comme avant la proclamation d’un examen de fin d’études. 
                  La question fut posée de savoir le contenu du testament, 
                  laissé par S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La parole 
                  fut alors accordée à Papa Solo Kisolokele (l’un 
                  des témoins oculaires présents en salle) pour 
                  révéler le testament. Papa Solo Kisolokele désista 
                  en faveur de Papa Mbenza. Ce dernier avait finalement révélé 
                  entièrement le contenu du testament. Après cette 
                  délicate épreuve, la question fut posée 
                  à nouveau à Papa Solo de dire si les révélations 
                  testamentaires sont véridiques. Papa Solo Kisolokele 
                  confirma la véracité du testament, mais il refusa 
                  aussitôt la charge testamentaire et le rang qui lui avaient 
                  été confiés par S.E. Dialungana Kiangani 
                  Salomon. La question fut ensuite posée à Papa 
                  Armand Diangienda pour savoir s’il acceptait sa charge 
                  confiée par testament: son refus sans équivoque 
                  fut ferme et immédiat. Toute l’attention était 
                  concentrée sur « qui est le successeur et que seront 
                  alors les autres membres de la postérité ? ». 
                  Dans la salle de réunion ce fut alors la consternation 
                  et la tristesse: tractations, colère, plaintes, larmes, 
                  etc. On était ainsi comme dans une veillée mortuaire 
                  (Matanga). 
                   
                  Certains participants (les noms de tous les acteurs- intervenants 
                  sont connus et non cités ici) déclarèrent 
                  par la suite: Si Papa Simon Kimbangu Kiangani est chef spirituel, 
                  donc nous tous devrons être des chefs spirituels adjoints, 
                  car nous sommes tous égaux: Nous dormirons tous ici, 
                  si cela n’est pas ainsi. Vers minuit, j’ai quitté 
                  le salon pour aller me coucher dans une chambre à l’étage. 
                  Après un temps, on vint me réveiller de manière 
                  répétitive, et on exigea à plusieurs reprises 
                  que je redescende en salle. Quand j’arrivai en salle, 
                  d’autres participants sortirent un papier où étaient 
                  déjà écrits tous les noms des participants 
                  à la réunion.  
                  Il était exigé que chacun appose sa signature 
                  afin de conclure que les signataires sont tous égaux, 
                  ayant les mêmes pouvoirs spirituels. J’ai catégoriquement 
                  refusé, et cela pendant trois jours durant, car je ne 
                  suis pas l’égal de Papa Simon Kimbangu Kiangani 
                  qui, seul avait été choisi par les trois Papas 
                  pour conduire l’EJCSK. Ceux qui supportaient l’idée 
                  de l’égalité des pouvoirs spirituels de 
                  tous les membres de la postérité me suppliaient 
                  afin que je signe le papier. Certains participants cherchaient 
                  avec persévérance à me convaincre, mais 
                  en vain. Les arguments qu’ils utilisaient avaient de plus 
                  en plus l’allure de négociations de vote: « 
                  s’entendre pour former des blocs de pression et isoler 
                  ceux qui n’accepteront pas l’idée d’égalité 
                  des pouvoirs spirituels, déclarer Papa Simon Kimbangu 
                  Kiangani chef spirituel et aussi décider d’autorité 
                  que tous les autres soient des chefs  
                  spirituels adjoints. » Décidément c’était 
                  devenu des affaires humaines, des désirs de ce monde 
                  et non le programme de Dieu, laissé par nos vénérables 
                  Papas. L’affaire de Dieu était devenu un vote. 
                  J’ai continué à refuser de signer. 
                  Papa Simon Kimbangu Kiangani etait assis dans un coin du fauteuil, 
                  le dos tourné vers Ngombe Kinsuka, pendant que certains 
                  participants avaient même déjà pris place 
                  dans les fauteuils réservés aux trois Mvualas. 
                  Papa Simon Kimbangu Kiangani observait calmement ce qui se passait 
                  dans la salle. 
                  Comme le groupe « de l’égalité des 
                  pouvoirs spirituels» persistait et maintenait leurs désirs 
                  charnels et non la volonté clairement exprimée 
                  dans le testament, Papa Simon Kimbangu Kiangani, le successeur 
                  choisi par les trois Papas, intervint vers la fin en instruisant 
                  ce qui suit: « Papa Zako, signes ce papier, car toutes 
                  les choses sont déjà terminées ! C’est 
                  tard à présent ! Ce qui se passe actuellement 
                  ne représente plus rien car les Papas avaient déjà 
                  tout réglé. »  
                  Ainsi, sous cette réserve, j’apposai une simple 
                  griffe (simple croix, différente de ma signature réelle) 
                  sur le papier préparé. Ce fut ce qui est appelé 
                  aujourd’hui « pacte familial » : c’était 
                  plutôt une note de mauvaise foi, pré-établie 
                  sous une pression négative, avec des signatures forcées 
                  pour se donner des titres, sous forme de chefs spirituels en 
                  miniature.  
                  Immédiatement après avoir arracher ma griffe, 
                  certains participants sortirent brusquement des tenues vestimentaires 
                  de couleur uniforme, confectionnées auparavant, en disant 
                  : « Portons ces tenues et allons tous au Mausolé 
                  pour montrer que nous sommes une seule personne. Pourquoi faire 
                  ? Avais-je demandé. Après discussion sur ce point, 
                  nous sommes allés au Mausolé. Au Mausolé, 
                  Papa Charles Diangienda suggéra de présenter le 
                  Chef spirituel et Représentant légal de l’EJCSK 
                  à toute l’église. Ceci fut accepté 
                  et exécuté dans la pratique. Mais, malgré 
                  tout dans son interview à la Télévision, 
                  Papa Charles Diangienda ajouta, en parlant du nouveau Chef de 
                  l’église, que « 
                  nous l’avons mis ». 
                  Cette phrase inexacte relança 
                  encore la polémique : l’erreur n’avait pas 
                  été publiquement rectifiée.  
                  Les gens ignorants ont alors pensé que S.E. Simon Kimbangu 
                  Kiangani avait été choisi et mis au pouvoir par 
                  les participants à la réunion dite spirituelle, 
                  alors que non. Nous 
                  ne l’avions pas choisi car il était déjà 
                  choisi par nos trois Papas. En 
                  définitive, nous nous sommes querellés autour 
                  d’une question: Pourquoi lui et pas moi ? Ce n’était 
                  pas une retraite spirituelle, mais un combat. Il ne nous restait 
                  plus que l’on se tape dessus. C’est une grande honte 
                  de convoiter le pouvoir spirituel comme une chose de ce monde.» 
                  Fin du témoignage. 
                  
                  
                   Quelle leçon tirer ? Le Seigneur 
                  Jésus Christ nous conseille dans Matthieu 6: 33 :  
                  « Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu 
                  et la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera 
                  aussi tout le reste. » 
                  Papa Diangienda Kuntima, dans son omniscience, nous conseille 
                  à travers des chants captés du ciel. Et voici 
                  comment : quelques extraits de deux chants de GTKI (Groupe Théâtral 
                  Kimbanguiste), chantés devant le chef suprême de 
                  l’EJCSK, le 27 février 2005 à Kinshasa et 
                  le jour de la sainte cène en avril 2005 dans le temple 
                  de Nkamba Jérusalem : 
                   
                  Extraits du chant de GTKI, 
                  le 27 Février 2005 à Kinshasa (version 
                  Lingala) : 
                   
                  « Bandoki minene mpe Mikonzi ya mokili basi koyokana, 
                   
                  mpo baboma lingomba ya Molimo santu. 
                  Tokobunda ndenge nini na ebele ya bato oyo ? 
                  Makambo ezali koleka, bino boyebi te, tata abatelaka bino na 
                  molimo. 
                  Botosa Bolingo… Mibeko… Misala…, yango nde 
                  ebundeli na bino. 
                  Botosa Bolingo… Mibeko… Misala…, yango nde 
                  ebundeli na bino,  
                  Soki bongo te bokosila… 
                   
                   Extraits du chant de GTKI, 
                  le jour de la sainte cène en avril 2005 à Nkamba 
                  Jérusalem :  
                   
                  Mokolo nakabuanaka na bino tango na kendaki na poto,  
                  Na lobelaki bino nini, Bana na ngai ? 
                  Mokili mobimba, bakoluka biso epai na bino. 
                  Bakotuna bino:  
                  Papa Kisolokele alobaki nini? Papa Dialungana alobaki nini? 
                   
                  Papa Diangienda alobaki nini? 
                  « Bana, bobuaki Bolingo, Mibeko mpe Misala na mabele, 
                  mpo na bokonzi! 
                  Boyokisi ngai soni na miso ya Tata! 
                  Boweli nini, Boweli nini, Bana ?  
                  Bozonga! Bozonga ! Bozonga ! Ah! Bozonga! Soki te, bibembe ekokundama 
                  »  
                  Bana bobosani makambo malekaka na tango ya Noa, libota ya Loti. 
                  Bana boyokisi ngai soni! 
                   
                   En définitive, 
                  le testament du 16 août 2001 
                  avait déclenché l’étape suivante 
                  du triage spirituel en cours:  
                  La course au pouvoir avait développé la jalousie 
                  jusqu’à provoquer une désobéissance 
                  grave à Dieu. Une machine humaine pleine de désirs 
                  charnels a vu le jour en se dénommant 26=1. A travers 
                  les témoignages directs ci-dessus, on voit la clarté 
                  du Testament laissé par Papa Dialungana Kiangani Salomon. 
                  Ce Testament est en harmonie avec les dispositions statutaires 
                  actuelles de l’église Kimbanguiste. Notons qu’aucun 
                  statut de l’EJCSK n’avait jamais prévu 25 
                  chefs spirituels adjoints, seuls ceux de 1967 prévoyaient 
                  deux adjoints. Les statuts actuels de l’EJCSK détaillent 
                  bien les prérogatives et pouvoirs du Chef spirituel et 
                  Représentant légal de l’EJCSK qui est le 
                  chef suprême au dessus de toutes les institutions Kimbanguistes 
                  au niveau mondial.  
                  A ce titre, il règle, guide et autorise la participation 
                  des membres de la postérité Kimbangu dans les 
                  activités de l’église Kimbanguiste: Les 
                  statuts de l’EJCSK sont très explicites sur ce 
                  point.  
                  Quelles sont les fondations cachées de la fausse équation 
                  26=1 ?  
                  Le « 1 » (un) de cette équation signifierait 
                  « l’égalité des pouvoirs spirituels 
                  ». Notons que la famille Kimbangu, elle-même avait 
                  déjà publiquement rectifié son cadre lignager, 
                  en précisant qu’il s’agit plutôt de 
                  25 membres vivants de la postérité directe. Mais, 
                  la famille Kimbangu n’ignore pas les enfants laissés 
                  par les deux défunts premiers fils de Papa Kisolokele 
                  Lukelo. Cependant, en analysant concrètement l’équation 
                  intégriste 26=1 (ou 25=1), il nous semble que celle-ci 
                  ignore bizarrement la présence absolue de la postérité 
                  Kimbangu laissée par les foyers des deux défunts 
                  premiers fils de Papa Kisolokele Lukelo. Pourquoi une telle 
                  négligence cruelle? 
                  
                  
                     
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                   A notre avis, si les mathématiciens 
                  n’avaient pas pu incorporer ces paramètres importants, 
                  il convenait simplement, de ne pas du tout écrire cette 
                  équation. En effet, si chaque chiffre, de 1 à 
                  26 ou de 1 à 25 correspond au descendant consanguin direct 
                  accompagné de sa progéniture propre, on pourrait 
                  écrire, par exemple, la première partie de l’équation 
                  comme suit : 25 + X + Z. Cela signifierait qu’il y a 25 
                  descendants directs, X représenterait la progéniture 
                  du 1er descendant direct défunt et Z la progéniture 
                  du second descendant direct défunt. Bien entendu, la 
                  seconde partie de l’équation, à savoir « 
                  =1 » ne nous engage pas car cette partie est erronée, 
                  comme précisé ci-dessous. 
                   
                  Dans la logique spirituelle, l’auteur de ces lignes et 
                  de nombreux Kimbanguistes de bonne foi croient que le chef suprême 
                  actuel de l’EJCSK est le grand père de tous les 
                  descendants directs de la postérité Kimbangu. 
                   
                  Tous les membres de la postérité Kimbangu ont 
                  chacun sa mission et sont tous différents (pas du tout 
                  égaux), mais sont issus de la même famille Kimbangu. 
                  La famille Kimbangu est aimée et respectée par 
                  les Kimbanguistes, mais l’EJCSK et la famille Kimbangu 
                  sont deux entités différentes. L’héritage 
                  de l’EJCSK est communautaire et indivisible, appartient 
                  à tous les enfants de Dieu présents et à 
                  venir, provenant des quatre coins de ce monde qui a été 
                  confié en gestion par Dieu à Papa Simon Kimbangu. 
                   
                  Suivant l’entendement des concepteurs de l’idée 
                  « d’une égalité des pouvoirs spirituels 
                  de tous les membres de la postérité Kimbangu », 
                  il n’est pas vrai et pas du tout possible que 26 (ou 25) 
                  soit égal à 1 (un). Ainsi, l’équation 
                  26=1 (ou 25 =1) est une véritable diversion intellectuelle 
                  (piège) qui a déjà produit des effets catastrophiques 
                  en milieu Kimbanguiste. La base matérielle et théorique 
                  façonnée par les hommes pour faire fonctionner 
                  cette équation erronée est déjà 
                  saisie par la main divine qui est prête à se refermer 
                  pour en écraser tous les paramètres fondamentaux. 
                   
                  Nous traversons certainement le moment ultime où les 
                  composantes du groupe dit 26=1 devraient se repentir sincèrement 
                  et demander pardon au Chef suprême de l’EJCSK, ensuite 
                  suivre la procédure traditionnelle d’humilité 
                  chrétienne pour réintégrer les rangs de 
                  l’église Kimbanguiste, œuvre chère 
                  et inédite, laissée par Papa Simon Kimbangu et 
                  les trois Mvualas.  
                  Cette œuvre- mission confiée à Papa Simon 
                  Kimbangu par le Christ (le même hier, aujourd’hui 
                  et demain) comprend les enseignements bibliques, l’action 
                  évangélique de Papa Simon Kimbangu dans ses trois 
                  formes, le tout guidé par le Père éternel 
                  qui est de tout temps Trinitaire.  
                  La perfection de cette combinaison Trinitaire - un Dieu en trois 
                  personnes, les trois Simon Kimbangu qui sont le seul et même 
                  saint Esprit, les trois Mvualas dans l’union divine - 
                  n’appelle aucun commentaire de notre part.  
                  La perfection de cette combinaison Trinitaire est la beauté 
                  infinie du mystère divin qui est loin de notre compréhension 
                  charnelle et de notre entendement humain. 
                   
                  Paix et Grâce dans le Seigneur !  
                   
                  Rév. AKIELE 
                  Basile  
                  Georgia, USA, août 2005  
                   
                    
                    Remerciements : 
                  La rédaction de cet article demandé 
                  (et autorisé pour publication) a été rendue 
                  possible grâce aux témoignages poignants de Papa 
                  Zako Kiangani, Papa Mbenza André à qui nous exprimons 
                  notre gratitude et nos sincères remerciements. Nous formulons 
                  nos sincères remerciements à l’endroit de 
                  Papa N’zinga, infirmier de S.E. Dialungana Kiangani Salomon 
                  pour nos longues et riches causeries sur les évènements 
                  Kimbanguistes du mois d’août 2001, notamment ceux 
                  du 16 août 2001. De précieuses informations ont 
                  été mises à notre disposition par les anciens 
                  de l’église, les membres du Service Particulier 
                  du Chef spirituel (SPC), les membres du Mouvement des Surveillants 
                  Kimbanguistes, quelques membres du Staff en service à 
                  la résidence officielle du Chef spirituel à Nkamba 
                  Jérusalem, les cadres et journalistes Kimbanguistes. 
                  A eux tous, nos sincères remerciements et notre gratitude. 
                  Il en est de même pour le Révérend pasteur 
                  Assumbe Lofoya Philippe, représentant personnel du Chef 
                  spirituel au Congo- Brazzaville et le Révérend 
                  Wayawa, gestionnaire pluriannuel de la résidence Shenouda 
                  III au centre kimbanguiste Kasa-Vubu à Kinshasa, pour 
                  leur contribution inestimable.      | 
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