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Le 16 Août 2001 : Un jour spécial
Article du Révérend Basile AKIELE

Toute œuvre de Dieu suit toujours un chemin difficile, passe souvent par la porte étroite (Matth.7 :14), pour apporter finalement le bonheur à l’humanité entière. Le 16 août 2001 fut un grand tournant dans la vie des fidèles Kimbanguistes.
En effet, dix jours après que Maman Kiwasisulua Kisika Marie, épouse du Chef spirituel de l’église Kimbanguiste ait quitté ce monde, S.E. Dialungana Kiangani Salomon décida de son retour auprès du Père éternel.
Depuis ce jour, l’œuvre de Dieu continue à avancer à travers la porte étroite. Cependant, l’immense majorité des enfants de Papa Simon Kimbangu sur la planète ont encore la soif de connaître ce qui s’est passé le 16 août 2001 ainsi que durant « la retraite spirituelle ». des 24, 25 et 26 août 2001. Pourquoi existe-t-il un groupe contestataire appelé 26=1 ?

A notre avis, on ne peut pas jouer au chat et à la souris quand il s’agit du salut des âmes. Papa Simon Kimbangu a accepté de subir tant de tortures et d’humiliations pendant 30 ans d’emprisonnement injustifié afin de nous libérer et nous apporter la vie. Nous ne devrions donc pas essayer de déformer ou d’étouffer son œuvre, car il s’agit d’un programme divin qui concerne l’humanité entière. Le Kimbanguisme est universel : à l’âge de dix ans Papa Simon Kimbangu l’avait déjà signifié à ses parents à Nkamba Jérusalem. Papa Simon Kimbangu, l’Esprit de vérité promis par Jésus Christ est universel et ne peut en aucun cas être l’otage ni des populations Besi-Ngombe habitant les terres de Mbanza Nkamba, ni une propriété de la RDC ou des trois Kongos ou de l’Afrique seule. Dieu le saint Esprit est universel, omnipotent, omniscient et omniprésent. Ceux qui désirent en savoir plus à ce sujet sont conviés à lire notre ouvrage en cour d’édition et intitulé : « Papa Simon Kimbangu, l’Esprit de vérité promis.»
Ainsi, ce qui doit être révélé devrait l’être en temps opportun, de manière authentique et sincère.

Que s’est-il passé le 16 août 2001 à Nkamba Nouvelle Jérusalem ?

Après des profondes et longues causeries spirituelles privées avec quelques témoins oculaires directs à Nkamba Jérusalem et à Kinshasa, l’auteur de ces lignes en a tiré plusieurs enseignements importants. Le bref récit ci-dessous est authentique et vérifiable sur le terrain au Congo et non exclusivement à l’étranger. Que ceux qui ont la preuve du contraire des témoignages ci-dessous puissent écrire, plutôt que d’exprimer leur colère et leur indignation dans la diffamation! Nier simplement l’évidence est nul.
Toute réaction lâche à travers l’injure, par manque d’argument convaincant n’honore personne. Il faut abandonner la méthode de l’injure, de l’intoxication et de la désinformation car elle n’élève point le niveau du débat académique et repousse inutilement ceux qui veulent sincèrement apprendre.

Venons-en maintenant au précieux témoignage sur la journée du 16 août 2001.
La journée du 15 août 2001, fête de l’indépendance du Congo Brazzaville, venait de passer. Depuis quelques jours auparavant, la santé de S.E. Dialungana Kiangani Salomon était suffisamment préoccupante. Tôt le matin du 16 août 2001, Papa N’zinga, l’infirmier du Chef spirituel, qui dormait non loin de Son Eminence Dialungana Kiangani, fut bouleversé par l’état de santé très critique de ce dernier. Une conversation inédite s’engagea, malgré tout entre les deux. Papa N’Zinga reçut, un peu plus tard l’instruction de Papa Dialungana Kiangani Salomon de faire venir ses enfants présents à Nkamba Jérusalem afin qu’il leur parle. L’ordre fut exécuté immédiatement.
Tous les enfants présents à Nkamba Jérusalem (Papa Simon Kimbangu Kiangani, Papa André Mbenza Kiangani, Papa Salomon Dialungana Kisolokele) obéirent et arrivèrent en urgence à la résidence officielle du Chef spirituel et Représentant légal de l’église Kimbanguiste. Cela se passait aux environs de trois heures du matin.
Etaient aussi présents en ce moment, autour du Chef spirituel de l’église Kimbanguiste, les deux conseillers de presse au cabinet du Chef spirituel (Papa Siméon Mazanga et Papa John Tchikez) et l’assistant sanitaire (Papa Situ Nlandu - Getu).
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Ainsi, devant ses trois enfants précités, les deux conseillers de presse, l’infirmier du Chef spirituel (Papa N’zinga) et l’assistant sanitaire (Papa Getu), S.E. Dialungana Kiangani Salomon annonça ses dernières volontés: des recommandations divines, des instructions précises de travail et des obligations pour la bonne conduite de l’église dans le monde et de son développement, la gestion des membres de la postérité Kimbangu, du clergé, des fidèles Kimbanguistes et de quelques projets socio-économiques, notamment la cité résidentielle de Nkendolo.
Papa Dialungana Kiangani Salomon précisa le nom de son successeur en la personne de Papa Simon Kimbangu Kiangani, à qui Son Eminence clarifia la ligne de conduite à tenir dans la gestion de toute l’institution Kimbanguiste dans le monde. L’ensemble de ces dernières volontés, instructions et directives de travail constituent le Testament de Papa Dialungana Kiangani Salomon.
L’extrait fondamental de ce Testament, qui fait couler tant d’encre stipule notamment :

« Papa Simon (Simon Kimbangu Kiangani) dirigera toute l’église ainsi que ses frères et sœurs. Ainsi, en cas de problème majeur, il associera les autres frères, puis consultera les anciens (Mbuta), ensuite les jeunes avant d’informer l’église entière. Deux adjoints, Papa Armand (Armand Wabasolele Diangienda) et Papa Solo (Salomon Dialungana Kisolokele) pourront encadrer Papa Simon dans son activité. Si les frères refusent, laissez les et continuez à travailler, avait immédiatement précisé S.E. Dialungana Kiangani Salomon à son successeur ».
(Source : déclarations concordantes de quelques témoins oculaires, présents dans la salle lors de l’annonce des dernières volontés par S.E. Dialungana Kiangani Salomon).

Après avoir fini de révéler son Testament, S.E. Dialungana Kiangani Salomon a béni les membres de cette assemblée spéciale et à travers celle-ci, tous les fidèles Kimbanguistes. Aux environs de sept heures du matin, après la douloureuse séparation, à travers quelques poignées de main, Papa Dialungana Kiangani Salomon prit place à bord de son véhicule de commandement, en partance pour Kinshasa. Dans son véhicule avaient pris place : sur les sièges avant, le chauffeur (Papa Sitra) et l’infirmier du chef spirituel (Papa N’zinga); sur le siège du milieu, Papa Dialungana Kiangani Salomon était assis entre ses deux enfants (Papa Mbenza André et Papa Solo Kisolokele); sur le siège arrière avaient pris place les deux conseillers de cabinet et l’assistant sanitaire.

Bref, tous les témoins du Testament historique entouraient à nouveau le chef spirituel, sauf Papa Simon Kimbangu Kiangani qui devait rester à Nkamba Jérusalem, du reste comme d’habitude, en cas d’absence du Chef spirituel de l’EJCSK de la cité sainte.

Après son testament, Papa Dialungana Kiangani Salomon ne dit plus mot, depuis Nkamba Jérusalem jusqu’au niveau du village Nkiemba (non loin du village Kimaza) où il rendit son dernier soupir, dans son véhicule de commandement, entre les bras de ses deux fils, Papa Mbenza Kiangani André et Papa Salomon Dialungana Kisolokele. L’ordre fut alors immédiatement donné par l’infirmier du chef spirituel d’arrêter le véhicule. La prière fut faite à cet instant de très grande émotion par Papa Mbenza André. Après quoi, le cortège s’ébranla avec persévérance vers sa destination prévue (Kinshasa), sans que le reste du convoi sache ce qui s’était réellement passé durant l’escale de Nkiemba.
C’est à Kinshasa, au centre Kimbanguiste Kasa-Vubu, à la résidence Shenouda III que tout fut connu par le reste des voyageurs et autres personnes, autour du corps inerte de S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La douloureuse nouvelle sur le décès du Père spirituel fut officiellement annoncée, le même jour à Kinshasa.

Des veillées de prières eurent lieu partout dans le monde, parmi les fidèles Kimbanguistes. Du 16 au 20 août 2001, des funérailles immenses, à la hauteur du Christ Dialungana Kiangani furent organisées à Kinshasa.. Les peuples des trois Kongo, les fidèles Kimbanguistes du monde entier, les hommes d’affaires, les hautes autorités religieuses et d’état, ainsi que le Président de la RDC, Son excellence Joseph Kabila, vinrent sur place rendre un hommage mérité à la dépouille mortuaire de S.E. Dialungana Kiangani Salomon.
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Le 20 août 2001 vers 11 heures du matin, l’immense cortège funèbre quitta Kinshasa, fit plusieurs escales en chemin pour arriver à la Nouvelle Jérusalem, le 21 août 2001, vers 1 heure du matin. La dépouille mortuaire du chef spirituel fut accueillie à Nkamba Nouvelle Jérusalem par Papa Simon Kimbangu Kiangani qui dirigea sur place les cérémonies spirituelles y relatives jusqu’à l’entrée du corps de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon au Mausolée, le 21 août 2001.
Le tout se conclut, ce jour par un grand défilé sans précédent à la cité sainte, dans la stricte tradition Kimbanguiste.

A partir du 22 août 2001, tous les Kimbanguistes avaient désormais les yeux braqués vers Papa Simon Kimbangu Kiangani et les autres membres de la descendance Kimbangu. Les fidèles Kimbanguistes attendaient le message du successeur de Papa Dialungana Kiangani Paul Salomon. C’est alors que la descendance Kimbangu se replia dans la résidence officielle du Chef spirituel et Représentant légal de l’église Kimbanguiste à Nkamba Nouvelle Jérusalem. Pendant trois jours durant, les 24, 25 et 26 août 2001, les fidèles Kimbanguistes attendaient dehors sans désemparer ; toutefois, la majorité des fidèles connaissaient déjà au fond d’eux-mêmes, l’issue de la concertation des membres de la postérité Kimbangu.

Le 26 août 2001, le choix de Dieu fut annoncé au public et sans tarder le nouveau Chef spirituel et Représentant légal de l’église Kimbanguiste universelle sortit de sa résidence et prononça son message de circonstance. Tout était serein. Les fidèles furent conviés à rejoindre progressivement leurs pays de résidence. Rendez-vous était alors pris pour la célébration du Jubilé de Papa Simon Kimbangu, le 12 octobre 2001 à Nkamba Jérusalem.
Mais par la suite, après la célébration du 1er Jubilé de Papa Simon Kimbangu, des boucliers de combat furent levés, des messages non concordants, élaborés dans quelques officines commençaient à circuler de bouches à oreilles.
L’année 2002 fut particulièrement jonchée d’évènements qui ont attristé assurément les trois Mvualas, depuis le royaume céleste. L’échec du projet de la « Fondation Simon Kimbangu » et la divulgation de certaines motivations cachées de ce projet provoquèrent une colère orageuse chez les initiateurs de ce projet. Le fossé se creusait de plus en plus, le mensonge, l’intoxication, la méchanceté et la diffamation eurent largement droit de cité. Le groupe dit de Monkoto s’installa, avec toutes ses ramifications possibles. La branche des médias, la RTK, diffusait à très grande échelle dans le temps et l’espace. La terrible honte pour tous n’a pas tardé à arriver. De nouveaux slogans tumultueux furent nés et des théories scabreuses vinrent approfondir le fossé entre l’ensemble de l’institution Kimbanguiste dirigée par son nouveau chef et le groupe contestataire, alimenté depuis la base à Monkoto.

Les fidèles Kimbanguistes, les amis de l’église Kimbanguiste dans le monde, ainsi que les autorités des différents états ont commencé à être sérieusement préoccupés par une crise, non souhaitée. Les pressions se firent ici et là. Le mois d’octobre 2002 fut alors retenu pour des retrouvailles ultimes des membres de la postérité Kimbangu à Nkamba Nouvelle Jérusalem. Nous avions tous prié pour la réussite de cet évènement.

Mais, contre toute attente, le résultat visible de la descente de certains membres de la postérité Kimbangu à Nkamba Nouvelle Jérusalem en octobre, fut le tapage médiatique en début octobre 2002 autour d’une « fausse note » sur les fameux « 25 chefs spirituels adjoints de l’église Kimbanguiste ». Les gens se posèrent alors la question: « Les membres de la postérité Kimbangu étaient-ils partis à Nkamba Jérusalem en début octobre 2002 pour rechercher l’entente et la concorde ou bien pour avoir une note administrative, institutionnalisant de force un organe non statutaire de 25 chefs spirituels adjoints et enfin officialiser un certain papier secret appelé « pacte familial »?
Ladite note fut effectivement conçue, introduite frauduleusement et ensuite déclarée comme « un faux et usage de faux », nulle et de nul effet par le chef suprême de l’église Kimbanguiste. L’Assemblée Générale Kimbanguiste entérina cette décision.
Une telle note ne pouvait d’ailleurs pas apporter la paix des cœurs et des esprits, car elle contredisait terriblement les dernières volontés testamentaires du Christ Dialungana Kiangani et défiait dangereusement les trois fils de Papa Simon Kimbangu, c'est-à-dire le cœur- même de la foi Kimbanguiste. Au fond, cette triste note voulait en soi détruire l’autorité des trois Mvualas. Incroyable! Comment des chrétiens Kimbanguistes ont-ils pu avoir ce courage fou, hors du commun, pour façonner et produire une telle machine de désobéissance grave et crapuleuse vis-à-vis des trois pères spirituels à la fois?

Selon cette fausse note que nous avons lue, le monde entier était morcelé en différentes entités autonomes, dirigées chacune par un chef absolu qui n’avait des comptes à rendre qu’à l’Eternel. Ceux qui étaient à Nkamba devraient s’occuper des affaires de Nkamba sans interférer dans les affaires continentales, au delà des mers et océans. L’universalité originale du Kimbanguisme était ainsi mise à rude épreuve: la route était alors balisée, tournée vers la naissance des communautés religieuses indépendantes d’obédience Kimbanguiste, ce qui devrait ainsi transformer l’église Kimbanguiste universelle en un vague chapeau creux, sans contenu réel.

C’est alors que la lutte pour le pouvoir était publique et battait tout son plein. Pour ce faire et montrer au monde la « solidité de la désobéissance atteinte », la note illégale sur les 25 chefs spirituels adjoints avait continué à être sciemment utilisée par ses initiateurs comme un sauf conduit pour l’action sur le terrain. Alors, la pluralité des chefs égaux sur le terrain, chantée à travers les médias spécialisés, avait fini par créer un réel désordre et une profonde détresse chez les chrétiens Kimbanguistes dans le monde.
C’était de bonne guerre!

L’Assemblée générale Kimbanguiste d’octobre 2002 s’est alors réunie pour tenter de rétablir l’ordre au sein de l’institution Kimbanguiste : Les résolutions qui en sortirent rencontrèrent sur le chemin tous les boucliers contestataires et menaçants: cette rencontre choquante déclencha finalement la crise prédite, relative au chambardement et aux divisions dans l’EJCSK dont nous assistons aux temps de la fin. (Cf. notre article sur « Papa Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel » ).
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Dans l’article « Papa Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel », nous avions démontré que la crise actuelle est l’accomplissement des prophéties révélées auparavant par les trois fils de Papa Simon Kimbangu. Mais, quelles sont les motivations humaines profondes récentes qui avaient changé la donne Kimbanguiste et permis le déclenchement rapide de cette crise prédite ?
Allons-y, pas à pas: les acteurs Kimbanguistes se reconnaîtront à travers quelques évènements illustratifs ci-dessous, cités en exemple:
La naissance du troisième Simon Kimbangu, le 12 octobre 1951 à Nkamba Jérusalem n’avait certainement pas manqué de faire remuer les méninges de certaines personnes sur le pouvoir spirituel et la gestion de l’héritage Kimbanguiste futur. Ensuite, la révélation de Papa Diangienda Kuntima en 1963 sur le nom du successeur à la tête de l’EJCSK, après le départ des trois fils de Papa Simon Kimbangu de ce monde, avait dû aussi provoquer quelques jalousies, mineures soient elles.

Cependant, après le décès de Papa Diangienda Kuntima, la lutte au pouvoir était visible : déclarations scandaleuses dans les médias en juillet 1992 par une autorité Kimbanguiste connue; organisation d’un conclave aux allures de compagne électorale; tractations outragères durant le règne de Papa Dialungana Kiangani (Cf.«Lamentations (Maniongo) de Papa Dialungana Kiangani du 4 avril 2000); tracasseries ennuyeuses lors de l’inauguration du temple de Lubumbashi, le 12 septembre 1999 par Papa Simon Kimbangu Kiangani, représentant le chef spirituel empêché ; lancement abusif en l’an 2000 du slogan déstabilisateur, signe avant coureur : « Papa, oyé! oyé ! oyé ! Espoir du monde, nous sommes AVEC vous » (au lieu de : nous sommes DERRIERE vous, comme d’habitude); évènements protocolaires troublants de Kasangulu, en septembre 2000, lors de la représentation du Chef spirituel par Papa Simon Kimbangu Kiangani ; tractations (encore fraîches dans nos mémoires) autour du lancement en octobre 2000 et en Décembre 2000, de la prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le retour des Africains Américains à la mère patrie (à Nkamba Jérusalem, notamment), etc, etc.

Le roi Salomon avait raison d’écrire dans Ecclésiastes: « Ce qui est arrivé arrivera encore. Ce qui a été fait se fera encore. Rien de nouveau ne se produit sur la terre » (Eccl.1 :9). Dans ce cadre, Papa Diangienda Kuntima nous parlait souvent de ce qui s’était passé au ciel entre Dieu et Lucifer, pour nous faire comprendre les conséquences graves de l’arrogance, de la course au pouvoir et de la désobéissance de Lucifer face à Dieu ( Cf. notre article « Papa Diangienda Kuntima, l’éducateur multidimensionnel. »)
Dans la Bible, d’autres exemples illustratifs de la convoitise et la course au pouvoir abondent :
Caen avait crapuleusement tué son frère par excès de jalousie et par méchanceté diabolique (Gén.4 :8-12); Voyant que Dieu avait accepté l’offrande de son frère cadet Abel, une extrême jalousie envahit subitement Caen, poussant ce dernier a assassiner son frère de sang. Caen croyait alors jouir seul des grâces divines: malheureusement ce fut le contraire, Caen fut chassé des lieux et maudit par Dieu.
Les enfants de Jacob, jaloux des dons spirituels de leur jeune frère Joseph, montèrent contre ce dernier un complot sordide en le vendant aux marchants allant en Egypte. Ils croyaient ainsi se débarrasser de celui qui faisait ombrage à leurs droits d’aînés, futurs gestionnaires du pouvoir et de l’héritage familial. Dieu leur donna une leçon historique implacable, aux pieds de Joseph, devenu l’homme le plus important d’Egypte, après le pharaon.
A Babylone, le prophète Daniel plaisait aux rois (Nabucodonosor, Baltazar, Darius, Cyrus) à cause de sa sagesse et ses dons spirituels accordés par Dieu. Le roi Darius, par exemple voulait lui confier une grande responsabilité relative à l’empire tout entier. Mais les collègues administratifs de Daniel , extrêmement jaloux complotèrent contre lui en recherchant à lui faire commettre des fautes, mais il n’ y avait rien à reprocher à Daniel. Alors les comploteurs cherchèrent quelque chose en relation avec la loi du Dieu d’Israël : Ils firent signer au roi Darius, dans la ruse la plus totale un décret irrévocable qui stipulait: « Durant une période de 30 jours, tout homme qui adressera une prière à un Dieu ou à un humain autre que toi-même, Majesté, devra être jeté dans la fosse aux lions ». Il n’était pas difficile de trouver Daniel en train de prier son Dieu car il le faisait trois fois par jour. Les comploteurs firent finalement jeter le prophète Daniel dans la fosse aux lions qui préservèrent le prophète de Dieu. Quand le roi retrouva Daniel sain et sauf, il ordonna de jeter tous les comploteurs dans la fosse aux lions affamés qui broyèrent alors leurs os avant qu’ils aient atteint le fond de la fosse.(Daniel 6 : 1-29);
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Les enfants du prophète Elie (Hofni et Pinhas), nommés prêtres, étaient des vauriens qui adoraient faire l’adultère : ils se comportaient comme de véritables bandits, des maniaques sexuels et offensaient gravement le Seigneur: armés de grandes fourchettes, ils se choisissaient de force pour leurs ventres des morceaux juteux des offrandes au Seigneur ; ils couchaient publiquement avec les femmes de service à l’entrée même de la tente de la rencontre (1 Samuel 2 :12-17 ; 22). En commettant ces graves péchés, Hofni et Pinhas croyaient bien sûr entrer, malgré tout au ciel, car pensaient-ils, « nous sommes des prêtres, fils du prophète de Dieu Elie. » Leur vieux père Elie, informé, fit des remarques à ses enfants en ces termes : « Arrêtez mes enfants! Ce que j’entends raconter de vous dans le peuple du Seigneur est horrible. Si quelqu’un commet une faute contre un homme, Dieu peut arbitrer ; mais si un homme commet une faute contre le Seigneur, qui pourrait arbitrer ? » (1 Samuel 2 : 24-25). Les enfants d’Elie s’entêtèrent et ne tinrent aucun compte des conseils de leur père. Voici leur sort réservé: Dieu avait décidé que ces deux enfants devaient mourir le même jour, qu’il n’y aura plus de vieillards dans la maison d’Elie et que les membres de la famille du prophète Elie deviennent des mendiants (1 Samuel 2 :31-36).

Un comportement tout aussi désagréable fut adopté par les enfants du prophète de Dieu Samuel (Joël et Abia). Quand Samuel fut devenu vieux, il plaça ses fils à la tête du peuple d’Israël. Attirés par l’argent, les biens matériels, ces deux enfants ne suivirent point l’exemple de leur père Samuel. Joël et Abia, installés à Berchéba, acceptaient des cadeaux et prononçaient des jugements injustes, ce qui poussa les anciens d’Israël à demander au prophète Samuel un roi pour les gouverner. Cette demande des anciens d’Israël ne plut pas au Seigneur qui leur accorda un roi tyran, Saul.(1 Samuel 8 :1-9). Le mauvais comportement de ces deux crapuleux enfants du Prophète Samuel poussa le peuple d’Israël à rejeter leur Dieu pour préférer un simple homme roi. La conséquence fut la torture du peuple et la mort.

Les fils du roi David, Absalom et Adonia, n’ont pas fait exception à la règle: Absalom, après avoir fait tuer son demi frère Ammon (1 Samuel 13 : 28-29), s’enfuit pour éviter la grande colère de son père. Trois ans après, Joab, chef de l’armée d’Israel facilita la réconciliation entre Absalom et son père. Deux ans plus tard, le rusé Absalom se rapprocha tactiquement du roi et alors se mit méthodiquement à organiser un véritable coup d’état contre son père et se proclamer ensuite roi (1 Roi 15 : 1-12). Il se procura des moyens de transport, organisa sa garde rapprochée et élargie, fit auprès du peuple une sale campagne contre son père, dénigrant la gouvernance et la gestion de ce dernier. Il tenait à obtenir l’appui du peuple et finalement il gagna insidieusement l’affection des Israélites. (2 Samuel 15 : 1- 12). Le roi David dut fuir Jérusalem, Absalom coucha publiquement avec les épouses de son père pour se rendre odieux devant le roi David. (2 Samuel 16 : 22). Absalom s’autoproclama roi et engagea une guerre contre son père en fuite : Absalom mourut au cours de sa folle course au pouvoir, contre son père (2 Samuel 18 : 9-17).
Quant à Adonia, il voulut se proclamer roi par ruse, mais en ralliant à sa cause l’armée de son père, ainsi que les gens importants du régime. Le prophète Nathan et d’autres fidèles à David refusèrent net. Le complot fut bien monté, mais grâce au prophète Nathan, le vieux roi David informé, décida d’installer immédiatement son fils Salomon au trône. Le roi David l’avait d’ailleurs promis auparavant devant le Seigneur à son épouse Batchéba (1 Rois 1 : 29-30). Salomon fut consacré roi et les trompettes sonnèrent, créant le trouble et la peur dans le camp d’Adonia (1 Rois 1 : 1-40 ; 49-51) . Le roi Salomon se débarrassa par la suite d’Adonia, pour lui avoir fait une demande arrogante et indigne (1 Rois 2 :13-25).
Ces exemples bibliques sont suffisamment édifiants. Des leçons doivent être tirées.
Qu’en est-il à nos jours ?

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Que s’est-il réellement passé les 24, 25 et 26 août 2001, au cours de la retraite spirituelle (Beko) des membres de la postérité Kimbangu, dans la résidence du chef spirituel de l’EJCSK à Nkamba jérusalem?

Aujourd’hui les réponses à ces questions ne sont plus un secret car le déroulement détaillé de cette réunion spirituelle est connu. Des cassettes audio et vidéos sur les témoignages des participants sont même disponibles sur la planète.
Voici par exemple, le résumé du témoignage de Papa Zako Kiangani. Cet témoignage a été autorisé par les autorités compétentes à être disponible maintenant, afin d’éclairer l’opinion Kimbanguiste, extérieure notamment. Ce témoignage est concordant avec celui de quelques autres participants à cette réunion d’août 2001 à Nkamba Jérusalem.

« Pendant que la population Kimbanguiste attendait dehors, à Nkamba Jérusalem, voici ce qui se passait à l’intérieur de la résidence du chef spirituel:
« La réunion commença par la prière, enchaînée par un cantique Kimbanguiste. Ensuite, la parole fut accordée à qui voulait la prendre. Les cœurs de certains participants battaient fortement, comme avant la proclamation d’un examen de fin d’études. La question fut posée de savoir le contenu du testament, laissé par S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La parole fut alors accordée à Papa Solo Kisolokele (l’un des témoins oculaires présents en salle) pour révéler le testament. Papa Solo Kisolokele désista en faveur de Papa Mbenza. Ce dernier avait finalement révélé entièrement le contenu du testament. Après cette délicate épreuve, la question fut posée à nouveau à Papa Solo de dire si les révélations testamentaires sont véridiques. Papa Solo Kisolokele confirma la véracité du testament, mais il refusa aussitôt la charge testamentaire et le rang qui lui avaient été confiés par S.E. Dialungana Kiangani Salomon. La question fut ensuite posée à Papa Armand Diangienda pour savoir s’il acceptait sa charge confiée par testament: son refus sans équivoque fut ferme et immédiat. Toute l’attention était concentrée sur « qui est le successeur et que seront alors les autres membres de la postérité ? ». Dans la salle de réunion ce fut alors la consternation et la tristesse: tractations, colère, plaintes, larmes, etc. On était ainsi comme dans une veillée mortuaire (Matanga).

Certains participants (les noms de tous les acteurs- intervenants sont connus et non cités ici) déclarèrent par la suite: Si Papa Simon Kimbangu Kiangani est chef spirituel, donc nous tous devrons être des chefs spirituels adjoints, car nous sommes tous égaux: Nous dormirons tous ici, si cela n’est pas ainsi. Vers minuit, j’ai quitté le salon pour aller me coucher dans une chambre à l’étage. Après un temps, on vint me réveiller de manière répétitive, et on exigea à plusieurs reprises que je redescende en salle. Quand j’arrivai en salle, d’autres participants sortirent un papier où étaient déjà écrits tous les noms des participants à la réunion.
Il était exigé que chacun appose sa signature afin de conclure que les signataires sont tous égaux, ayant les mêmes pouvoirs spirituels. J’ai catégoriquement refusé, et cela pendant trois jours durant, car je ne suis pas l’égal de Papa Simon Kimbangu Kiangani qui, seul avait été choisi par les trois Papas pour conduire l’EJCSK. Ceux qui supportaient l’idée de l’égalité des pouvoirs spirituels de tous les membres de la postérité me suppliaient afin que je signe le papier. Certains participants cherchaient avec persévérance à me convaincre, mais en vain. Les arguments qu’ils utilisaient avaient de plus en plus l’allure de négociations de vote: « s’entendre pour former des blocs de pression et isoler ceux qui n’accepteront pas l’idée d’égalité des pouvoirs spirituels, déclarer Papa Simon Kimbangu Kiangani chef spirituel et aussi décider d’autorité que tous les autres soient des chefs
spirituels adjoints. » Décidément c’était devenu des affaires humaines, des désirs de ce monde et non le programme de Dieu, laissé par nos vénérables Papas. L’affaire de Dieu était devenu un vote. J’ai continué à refuser de signer.
Papa Simon Kimbangu Kiangani etait assis dans un coin du fauteuil, le dos tourné vers Ngombe Kinsuka, pendant que certains participants avaient même déjà pris place dans les fauteuils réservés aux trois Mvualas. Papa Simon Kimbangu Kiangani observait calmement ce qui se passait dans la salle.
Comme le groupe « de l’égalité des pouvoirs spirituels» persistait et maintenait leurs désirs charnels et non la volonté clairement exprimée dans le testament, Papa Simon Kimbangu Kiangani, le successeur choisi par les trois Papas, intervint vers la fin en instruisant ce qui suit: « Papa Zako, signes ce papier, car toutes les choses sont déjà terminées ! C’est tard à présent ! Ce qui se passe actuellement ne représente plus rien car les Papas avaient déjà tout réglé. »
Ainsi, sous cette réserve, j’apposai une simple griffe (simple croix, différente de ma signature réelle) sur le papier préparé. Ce fut ce qui est appelé aujourd’hui « pacte familial » : c’était plutôt une note de mauvaise foi, pré-établie sous une pression négative, avec des signatures forcées pour se donner des titres, sous forme de chefs spirituels en miniature.
Immédiatement après avoir arracher ma griffe, certains participants sortirent brusquement des tenues vestimentaires de couleur uniforme, confectionnées auparavant, en disant : « Portons ces tenues et allons tous au Mausolé pour montrer que nous sommes une seule personne. Pourquoi faire ? Avais-je demandé. Après discussion sur ce point, nous sommes allés au Mausolé. Au Mausolé, Papa Charles Diangienda suggéra de présenter le Chef spirituel et Représentant légal de l’EJCSK à toute l’église. Ceci fut accepté et exécuté dans la pratique. Mais, malgré tout dans son interview à la Télévision, Papa Charles Diangienda ajouta, en parlant du nouveau Chef de l’église, que
« nous l’avons mis ». Cette phrase inexacte relança encore la polémique : l’erreur n’avait pas été publiquement rectifiée.
Les gens ignorants ont alors pensé que S.E. Simon Kimbangu Kiangani avait été choisi et mis au pouvoir par les participants à la réunion dite spirituelle, alors que non.
Nous ne l’avions pas choisi car il était déjà choisi par nos trois Papas. En définitive, nous nous sommes querellés autour d’une question: Pourquoi lui et pas moi ? Ce n’était pas une retraite spirituelle, mais un combat. Il ne nous restait plus que l’on se tape dessus. C’est une grande honte de convoiter le pouvoir spirituel comme une chose de ce monde.» Fin du témoignage.
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Quelle leçon tirer ? Le Seigneur Jésus Christ nous conseille dans Matthieu 6: 33 :
« Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. »
Papa Diangienda Kuntima, dans son omniscience, nous conseille à travers des chants captés du ciel. Et voici comment : quelques extraits de deux chants de GTKI (Groupe Théâtral Kimbanguiste), chantés devant le chef suprême de l’EJCSK, le 27 février 2005 à Kinshasa et le jour de la sainte cène en avril 2005 dans le temple de Nkamba Jérusalem :

Extraits du chant de GTKI, le 27 Février 2005 à Kinshasa (version Lingala) :

« Bandoki minene mpe Mikonzi ya mokili basi koyokana,
mpo baboma lingomba ya Molimo santu.
Tokobunda ndenge nini na ebele ya bato oyo ?
Makambo ezali koleka, bino boyebi te, tata abatelaka bino na molimo.
Botosa Bolingo… Mibeko… Misala…, yango nde ebundeli na bino.
Botosa Bolingo… Mibeko… Misala…, yango nde ebundeli na bino,
Soki bongo te bokosila…

Extraits du chant de GTKI, le jour de la sainte cène en avril 2005 à Nkamba Jérusalem :

Mokolo nakabuanaka na bino tango na kendaki na poto,
Na lobelaki bino nini, Bana na ngai ?
Mokili mobimba, bakoluka biso epai na bino.
Bakotuna bino:
Papa Kisolokele alobaki nini? Papa Dialungana alobaki nini?
Papa Diangienda alobaki nini?
« Bana, bobuaki Bolingo, Mibeko mpe Misala na mabele, mpo na bokonzi!
Boyokisi ngai soni na miso ya Tata!
Boweli nini, Boweli nini, Bana ?
Bozonga! Bozonga ! Bozonga ! Ah! Bozonga! Soki te, bibembe ekokundama »
Bana bobosani makambo malekaka na tango ya Noa, libota ya Loti.
Bana boyokisi ngai soni!

En définitive, le testament du 16 août 2001 avait déclenché l’étape suivante du triage spirituel en cours:
La course au pouvoir avait développé la jalousie jusqu’à provoquer une désobéissance grave à Dieu. Une machine humaine pleine de désirs charnels a vu le jour en se dénommant 26=1. A travers les témoignages directs ci-dessus, on voit la clarté du Testament laissé par Papa Dialungana Kiangani Salomon. Ce Testament est en harmonie avec les dispositions statutaires actuelles de l’église Kimbanguiste. Notons qu’aucun statut de l’EJCSK n’avait jamais prévu 25 chefs spirituels adjoints, seuls ceux de 1967 prévoyaient deux adjoints. Les statuts actuels de l’EJCSK détaillent bien les prérogatives et pouvoirs du Chef spirituel et Représentant légal de l’EJCSK qui est le chef suprême au dessus de toutes les institutions Kimbanguistes au niveau mondial.
A ce titre, il règle, guide et autorise la participation des membres de la postérité Kimbangu dans les activités de l’église Kimbanguiste: Les statuts de l’EJCSK sont très explicites sur ce point.
Quelles sont les fondations cachées de la fausse équation 26=1 ?
Le « 1 » (un) de cette équation signifierait « l’égalité des pouvoirs spirituels ». Notons que la famille Kimbangu, elle-même avait déjà publiquement rectifié son cadre lignager, en précisant qu’il s’agit plutôt de 25 membres vivants de la postérité directe. Mais, la famille Kimbangu n’ignore pas les enfants laissés par les deux défunts premiers fils de Papa Kisolokele Lukelo. Cependant, en analysant concrètement l’équation intégriste 26=1 (ou 25=1), il nous semble que celle-ci ignore bizarrement la présence absolue de la postérité Kimbangu laissée par les foyers des deux défunts premiers fils de Papa Kisolokele Lukelo. Pourquoi une telle négligence cruelle?
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A notre avis, si les mathématiciens n’avaient pas pu incorporer ces paramètres importants, il convenait simplement, de ne pas du tout écrire cette équation. En effet, si chaque chiffre, de 1 à 26 ou de 1 à 25 correspond au descendant consanguin direct accompagné de sa progéniture propre, on pourrait écrire, par exemple, la première partie de l’équation comme suit : 25 + X + Z. Cela signifierait qu’il y a 25 descendants directs, X représenterait la progéniture du 1er descendant direct défunt et Z la progéniture du second descendant direct défunt. Bien entendu, la seconde partie de l’équation, à savoir « =1 » ne nous engage pas car cette partie est erronée, comme précisé ci-dessous.

Dans la logique spirituelle, l’auteur de ces lignes et de nombreux Kimbanguistes de bonne foi croient que le chef suprême actuel de l’EJCSK est le grand père de tous les descendants directs de la postérité Kimbangu.
Tous les membres de la postérité Kimbangu ont chacun sa mission et sont tous différents (pas du tout égaux), mais sont issus de la même famille Kimbangu. La famille Kimbangu est aimée et respectée par les Kimbanguistes, mais l’EJCSK et la famille Kimbangu sont deux entités différentes. L’héritage de l’EJCSK est communautaire et indivisible, appartient à tous les enfants de Dieu présents et à venir, provenant des quatre coins de ce monde qui a été confié en gestion par Dieu à Papa Simon Kimbangu.

Suivant l’entendement des concepteurs de l’idée « d’une égalité des pouvoirs spirituels de tous les membres de la postérité Kimbangu », il n’est pas vrai et pas du tout possible que 26 (ou 25) soit égal à 1 (un). Ainsi, l’équation 26=1 (ou 25 =1) est une véritable diversion intellectuelle (piège) qui a déjà produit des effets catastrophiques en milieu Kimbanguiste. La base matérielle et théorique façonnée par les hommes pour faire fonctionner cette équation erronée est déjà saisie par la main divine qui est prête à se refermer pour en écraser tous les paramètres fondamentaux.

Nous traversons certainement le moment ultime où les composantes du groupe dit 26=1 devraient se repentir sincèrement et demander pardon au Chef suprême de l’EJCSK, ensuite suivre la procédure traditionnelle d’humilité chrétienne pour réintégrer les rangs de l’église Kimbanguiste, œuvre chère et inédite, laissée par Papa Simon Kimbangu et les trois Mvualas.
Cette œuvre- mission confiée à Papa Simon Kimbangu par le Christ (le même hier, aujourd’hui et demain) comprend les enseignements bibliques, l’action évangélique de Papa Simon Kimbangu dans ses trois formes, le tout guidé par le Père éternel qui est de tout temps Trinitaire.
La perfection de cette combinaison Trinitaire - un Dieu en trois personnes, les trois Simon Kimbangu qui sont le seul et même saint Esprit, les trois Mvualas dans l’union divine - n’appelle aucun commentaire de notre part.
La perfection de cette combinaison Trinitaire est la beauté infinie du mystère divin qui est loin de notre compréhension charnelle et de notre entendement humain.

Paix et Grâce dans le Seigneur !

Rév.
AKIELE Basile
Georgia, USA, août 2005



Remerciements :
La rédaction de cet article demandé (et autorisé pour publication) a été rendue possible grâce aux témoignages poignants de Papa Zako Kiangani, Papa Mbenza André à qui nous exprimons notre gratitude et nos sincères remerciements. Nous formulons nos sincères remerciements à l’endroit de Papa N’zinga, infirmier de S.E. Dialungana Kiangani Salomon pour nos longues et riches causeries sur les évènements Kimbanguistes du mois d’août 2001, notamment ceux du 16 août 2001. De précieuses informations ont été mises à notre disposition par les anciens de l’église, les membres du Service Particulier du Chef spirituel (SPC), les membres du Mouvement des Surveillants Kimbanguistes, quelques membres du Staff en service à la résidence officielle du Chef spirituel à Nkamba Jérusalem, les cadres et journalistes Kimbanguistes. A eux tous, nos sincères remerciements et notre gratitude. Il en est de même pour le Révérend pasteur Assumbe Lofoya Philippe, représentant personnel du Chef spirituel au Congo- Brazzaville et le Révérend Wayawa, gestionnaire pluriannuel de la résidence Shenouda III au centre kimbanguiste Kasa-Vubu à Kinshasa, pour leur contribution inestimable.

 
 
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